Le cycle d'Elric, Tome 4 : Elric le nécromancien

Plusieurs petites nouvelles sur Elric. Beaucoup d'action comparativement à certains tomes.

Agréable à lire, avec des éléments mythiques et tragiques.

Je préfère par rapport au tome 3, même si la partie 1 n'a pas encore été éclairée. Soit j'ai vraiment loupé un truc, soit c'est éclairé dans le ou les tomes suivants. Petit problème : il y a énormément de personnage et surtout on ne les voit que très peu de temps. Alors la mémoire des noms est un peu difficile à exercer sur ce cycle.

Spoiler(cliquez pour révéler)Retournement de situation. Melniboné tombe et Cymoril meurt. Elric reste choqué par cette mort dont il et en partie responsable.

L'écriture est semblable au tome précédent. Les actions s'enchainent rapidement ce qui laisse peu de place à d'éventuelles longueurs. Mais on perd son souffle, l'historie d'Elric commence un peu à nous lasser. De même qu'il est différent des 3 autres tomes. D'autres préoccupations. Spoiler(cliquez pour révéler)La mort de Cymoril l'a-t-elle fait changer de point de vue ?? Mystère. L'histoire enchaine avec le tome 5 en un voyage suivant, encore...

Comme indique l’auteur, « pensez et agissez pour vous même » serait la morale de ce 4e tome de la saga Elric.

L’écriture est toujours aussi agréable. Elle laisse transparaître un anti héros qui ne survit que grâce au pouvoir de son épée maléfique.

Elric est indifférent au monde et ne rêve que de vengeance. Toutes ces décisions sont basées sur ce désir malsain.

C’est un tueur cynique et indifférent.

Ce tome se révèle être un tournant dans le cycle d’Elric.

Sera t’il un instrument du Chaos dans la lutte qui l’oppose à la Loi? Elric ne semble n’avoir plus rien à perdre.

Ce n'est pas un roman mais un recueil de nouvelles que l'on peut apparenter à des minis romans. Si on n'est pas au courant (ce qui peut être facile de ne pas l'être lorsqu'on a l'intégrale de neuf tomes), on se retrouve devant des histoires décousues qui n'ont pas de liens entre elles mis à part Elric.

C'est assez déstabilisant quand on s'attend à une seule et même histoire et rien de tel pour perdre le lecteur. Du coup ce tome parait être une récréation dans le cycle, quelque chose d'à part, un peu ovni, un peu étrange, comme si le tome cherchait sa place dans le cycle.

Sans cela, pas grand-chose à dire malheureusement. On n'avance pas tant que ça dans le cycle de l'empereur albinos. On suit ses aventures avec plaisir, c'est indéniable mais ça reste de la lecture récréative.

J'arrête avec Elric, je n'en peux plus. Tous les livres se ressemblent. Ce n'est qu'une succession d'aventures et d'actions dans lesquelles elric rencontre fortuitement un personnage et Elric, pour l'aider, finit par s'approprier la quête de ce nouveau compagnon de route. Et ce scénario se répète encore et encore et encore, livre après livre et à l'intérieur même d'un livre. Il n'y a aucune transition entre les différents tomes.

Et cerise sur le gâteau, mais pourquoi trahit il son peuple ?? Quelle mouche l'a donc piqué ? On ne le saura jamais... Est-ce à cause de la malédiction levée suite à la dernière aventure du tome précédent ? À vous de deviner, on ne vous en dira rien..

En humour j'ai connu mieux.

Enfin, j'adore l'originalité et la créativité.

On est pris du début jusqu'à la fin.

Vraiment bon, à lire.

Dans ce quatrième roman de la saga d’Elric, le dernier empereur melnibonéen réunit une flotte immense pour mettre à sac la ville qui rêve, Imrryr. La prise de la ville a lieu, mais les melnibonéens se défendent en réveillant les dragons.

Dans cet épisode, l’auteur nous propose un récit encore plus épique que les précédents et encore plus dramatique. Elric revient sur l’île des dragons pour récupérer Cymoril, sa bien-aimée. Il est l’initiateur de la chute définitive de l’empire. Elric n’est plus qu’un empereur sans trône, ni empire à gouverner. Dans sa folie meurtrière, il arrive enfin à se débarrasser de son cousin Yyrkoon l’usurpateur, mais son épée noire tue sa cousine. Elric est donc voué à ne jamais trouvé la paix, car chaque acte lui permettant de s’en rapprocher le repousse toujours d’autant de son but ultime.

Dans ce roman, il trahit aussi un ami et en retrouve un autre. Tue son amour, mais fuit la femme qui l’aime. Michael Moorcock donne encore plus de vigueur au paradoxe de l’albinos, jamais de bonheur sans un malheur.

L’écriture est mieux travaillée que les précédents épisodes de la saga, l’auteur maîtrise de mieux en mieux son personnage et son récit.

Un quatrième épisode qui est de loin, pour l’instant, le plus intéressant et le plus abouti.

Autant je peux comprendre certaines anomalies et le changement de style d'écriture (sensiblement plus vif et inconstant, tantôt Elric est encore plus sombre que d'habitude, tantôt il est clairement insouciant, et je vous passe le nombre de maîtresse dont il tombe amoureux en 10 min pour les jeter plus tard!), autant, je n'arrive pas à comprendre ce que ce tome fait là. Clairement, il n'a pas sa place à cet endroit du cycle.

Il s'agit d'un recueil de nouvelles, les premières où apparaissent le personnage d'Elric (puisque la seconde "la cité qui rêve" est la toute première écrite par Moorcock en 1961 parlant de lui). Les changements sont donc compréhensibles, mais pas l'ordre d'édition.

La première nouvelle retrace l'aventure de Malador, illustre inconnu jusque là, qui s'avère être le héros qui créera les jeunes royaumes. Elric en est complètement absent, c'est légèrement déstabilisant mais une fois arrivé à la fin, quand on comprend que c'est une sorte de préquelle mythologie au cycle, ça passe mieux.

C'est à partir de la deuxième que les choses se gâtent, puisque les trois dernières nouvelles s'enchaînent logiquement. J'ai bel et bien faillit arrêter ce cycle si je ne m'étais pas forcé après la fin de la cité qui rêve. Très clairement, vu la fin du tome 3, ce recueil n'est pas à mettre en tome 4. Je ne comprends pas les choix de l'éditeur. Sans spoiler, il arrive une catastrophe, qui ruine entièrement les efforts des trois premiers tomes, et fait une grave coupure dans l'histoire, alors qu'elle est incompréhensible à ce moment du récit.

Spoiler(cliquez pour révéler)On quitte Elric en compagnie de Smiorgan sur un bateau en route pour une nouvelle aventure, et on les retrouve dans ce tome à se "retrouver" pour attaquer Imrryr? Non, je ne cautionne pas le non-sens. D'autant plus qu'il est dit que Smiorgan est un des rares amis d'Elric, et que celui-ci le laisse mourir. Vu leur complicité dans le tome précédent, on a beau savoir que c'est une nouvelle antérieure, qu'il peut y avoir des incohérences, etc., ça ne passe pas ! Surtout que c'est pour détruire la capitale, tuer Yrkoon (et Cymoril dans le même temps et par "accident", mais on est plus à ça près, non ?), alors que si Elric était parti, dans le tome 1, c'était pour devenir un meilleur roi après avoir voyagé, promettant qu'il reviendrai prendre son trône et épouser sa douce, qui dans cette nouvelle, était encore dans le coma magique d'Yrkoon, alors que l'enchantement avait été levé, dans ledit tome 1. Vous comprenez pourquoi je hurle, maintenant ? Surtout qu'il avait épargné Yrkoon, à ce moment là, je ne vois pas pourquoi une telle hargne à le tuer maintenant. Rien ne colle et ça m'énerve.

Les nouvelles trois et quatre ne sont pas très marquantes. On y retrouve un Elric torturé, encore plus qu'avant, et ça en devient parfois lourd. Moi qui aimait sa faiblesse à la base, car il était malade, ses jérémiades commencent à m'agacera prodigieusement.

Les seules choses à noter sont les personnages de Tristelune et du sorcier, le premier devenant ami et compagnon dans la troisième nouvelle (et probablement amené à être récurrent vu qu'il aide également dans la quatrième), et le second étant un antagoniste (fâché contre Elric encore et toujours à cause d'une femme qui ne fera que passer dans sa vie, et qu'on retrouvera également, je suppose).

Bref, un tome qui a bien faillit me faire lâcher la série à cause d'une seule pauvre nouvelle de 30 pages que les éditeurs auraient mieux fait de publier en dernier plutôt qu'en tome 4 !

Pfff on s'accroche on s'accroche, un peu prose de tête en ce qui concerne l'écriture, mais l'histoire est chouette

J'ai trouvé ce tome moins bon que le précédent. La première partie ne concerne pas directement Elric, mais le célèbre Comte Aubec, et introduit l'Impératrice de l'Aube.

Dans la seconde partie, on rejoint Elric et son compagnon, un temps on suppose après leur visite dans l'ancienne cité des pré-melibonéens. Cependant là, j'ai trouvé que beaucoup de choses n'étaient pas expliquées. Elric, ici, semble avoir totalement changé de personnalité. Il a un caractère qui ne correspond pas à celui qu'on lui connait, et les évènements du précédents tomes ne sont pas suffisant pour rendre ce soudain revirement idéologique crédible. Ses actes, ses attitudes, ses émotions donnent plus de crédit aux futurs récits, mais ne s'appuient pas sur un enchainement logique. On a l'impression que l'auteur a soudain fait changer Elric pour qu'il devienne comme il a besoin d'être, comme on l'imagine en tant qu'anti-héros ; désabusé, aigre, et relativement nihiliste.

La troisième partie garde le même personnage et est agréable à suivre ; et la fin précède immédiatement le tome suivant.

Bref, un tome passable, mais je trouve trop incohérent dans le personnage d'Elric qui semblait, jusqu'alors, défendre certaines idées et avoir un but louable. Ou alors j'ai mal compris.

Dans tous les cas, l'écriture en elle-même, si on fait abstraction de la narration en général et du récit global, est excellente.