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"Stormbringer pointa la gorge d'Yrkoon. Mais Elric la rattrapa, sauvant ainsi la vie à son cousin. L'épée gémit alors -un gémissement presque plaintif- tout comme un chien à qui son maître interdit de mordre l'intrus."

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Il essuya sur sa lame le sang du Serpent avec une de ses têtes.

— Vous êtes Niun. Celui Qui Jadis Savait Tout.

— Oui. Celui Qui Jadis Savait Tout, mais qui sait bien peu de choses aujourd’hui. Bientôt tout cela sera du passé, lorsque j’aurai tout oublié. Je pourrai alors revenir de cet exil infernal. Telles sont les clauses du pacte que j’ai conclu avec Orland. J’étais assez stupide pour vouloir tout savoir et ma curiosité m’a entraîné dans cette monture avec Orland. Celui-ci m’a alors démontré que je me fourvoyais et il m’a envoyé ici pour que j’oublie. Malheureusement, comme vous avez pu le remarquer, je me rappelle encore parfois certains de mes pouvoirs et de mes connaissances. Je sais que vous cherchez les Epées Noires. Je sais que tu es Elric de Melniboné. Je connais ton destin.

— Vous connaissez ma destinée ? demanda Elric avec empressement. Dites-moi quelle est cette destinée, Niun Qui Jadis Savait Tout !

Niun ouvrit la bouche comme pour parler, puis la referma.

— Non, dit-il, j’ai oublié.

— Non ! cria Elric, qui semblait prêt à agripper le vieillard. Non ! Vous vous rappelez ! Je sais que vous vous rappelez !

— J’ai oublié, fit Niun en baissant la tête.

Rackhir saisit Elric par le bras.

— Il a oublié, Elric.

Elric hocha la tête.

— Très bien…

Puis il continua :

— Mais vous rappelez-vous où se trouve le Tunnel sous le Marais ?

— Oui. Ce n’est pas loin d’Ameeron, du Marais lui-même. Vous prenez cette direction. Ensuite vous cherchez une statue d’aigle en marbre noir. L’entrée du Tunnel se trouve au pied de la statue. (Et Niun répéta ses paroles. Lorsqu’il leva les yeux, son visage était moins grave.) Qu’est-ce que je viens de vous dire ?

Elric lui dit alors :

— Vous nous avez expliqué comment atteindre l’entrée du Tunnel sous le Marais.

— Ah oui ? fit Niun en frappant dans ses mains de vieillard. Magnifique. Cela, je l’ai oublié aussi. Qui êtes-vous ?

— Il vaut mieux que vous l’oubliiez aussi, dit Elric avec un léger sourire. Adieu, Niun, et merci.

— Merci pourquoi ?

— Merci de vous être rappelé et d’avoir ensuite oublié.

Ils quittèrent le vieux sorcier et traversèrent la misérable cité d’Ameeron. Un visage étrange les regardait toujours par l’embrasure d’une porte ou parfois d’une fenêtre. Ils essayaient de respirer le moins possible cet air vicié.

— Je crois que la seule personne que j’envie dans ce lieu de désolation, c’est Niun, dit Rackhir.

— Moi, je le plains, répondit Elric.

— Pourquoi ?

— Je pense que lorsqu’il aura tout oublié, il aura aussi oublié qu’il peut quitter Ameeron.

Rackhir éclata de rire et donna une tape amicale sur l’armure noire de l’albinos.

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Après que le Prince Yrkoon et le capitaine Valharik eurent disparu, Dyvim Tvar et la princesse Cymoril s'approchèrent d'Eric qui, enfoncé dans son fauteuil, contemplait le lointain d'un regard plein d'amertume.

- Tout cela a été d'un cynisme sublime, dit Dyvim Tvar.

Cymoril dit à son tour :

- C'est tout ce qu'ils méritent.

- Oui, murmura Elric. C'est ce qu'aurait fait mon père. C'est ce que Yrkoon aurait fait si les rôles avaient été inversés. Je ne fais que respecter les traditions. Je ne prétends plus être mon seul maître. Je demeurerai ici jusqu'à ma mort, prisonnier du Trône de Rubis, à la servir comme Valharik prétendait le faire.

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Dans l’Empire de Melniboné règnent encore les rites ancestraux, bien que se soit éteinte, depuis cinq cents ans, la puissance de ce Glorieux Empire. A la croisée des routes des marchands, l’Ile vit aujourd’hui du commerce avec les Jeunes Royaumes. Ces rites ont-ils encore leur raison d’être ? Peut-on s’y dérober sans courir à la ruine ? Celui qui convoite le trône d’Elric prétend que non. Il prétend même qu’Elric entraînera Melniboné à sa ruine en refusant de se soumettre à tous les rites (celui-ci en pratique un certain nombre cependant). Et voici que commence la longue tragédie qui, finalement, précipitera la chute de ce monde.

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C’était un grand navire à la coque effilée. Son bastingage, sa mâture et son pavois finement sculptés n’étaient pas l’œuvre d’un simple mortel. Sa coque était en bois, un bois naturel aux reflets bleus, noirs, verts et rouges. Son gréement avait la couleur des algues. Des nervures sillonnaient le bordé du pont, pareilles à des racines d’arbre. Ses grandes voiles blanches étaient aussi légères que les nuages d’une belle journée d’été. Tout ce que la nature avait inventé de plus beau se trouvait rassemblé sur ce navire. Rares étaient ceux qui le regardaient sans admirer sa beauté, comme on admire un beau paysage.

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« Tu ne peux mourir. Pas encore. »

Il eut alors l’impression que les douces mains du Seigneur de la Mer le transportaient dans un dédale de corail aux délicates teintes roses. Elric venait de quitter les flots de la mer. Il sentit ses poumons et son estomac se libérer de l’eau, son souffle revenir. Serait-ce qu’il avait été transporté au niveau légendaire des Elémentaires – un niveau qui coupait celui de la Terre et sur lequel habitaient la plupart de ces Elémentaires ?

Ils arrivèrent enfin dans une gigantesque caverne circulaire aux parois de nacre rose et bleue. Ils prirent du repos. Le Roi de la Mer étendit Elric sur le sol, qui semblait être du sable blanc fin mais qui, en fait, n’en était pas. C’était une sorte de matériau élastique sur lequel l’empreinte des pas aussitôt disparaissait.

Chaque pas du Seigneur Straasha s’accompagnait du bruit de la vague qui se retire. Le Seigneur de la Mer foulait le sable blanc, il se dirigeait vers un large trône de jade blanc. Il y prit place, reposa son menton vert sur son poing vert et sur Elric posa un regard perplexe et attendri.

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— C’est lui qui m’a endormie… dit-elle alors. D’un sommeil magique dont lui seul peut m’arracher… (Puis elle bâilla.) J’ai réussi à rester éveillée… jusqu’à maintenant… au prix d’un grand effort de… volonté… car Elric venait…

— Elric est ici, dit son amant d’une voix douce. Je suis Elric, Cymoril.

— Elric ? demanda-t-elle, toujours dans ses bras. Tu… Tu dois retrouver Yyrkoon… car lui seul peut me délivrer de cette torpeur…

— Où est-il parti ? fit Elric. (Les traits de son visage s’étaient durcis, ses yeux pourpres étaient devenus féroces.) Où ?

— Il est parti chercher les deux épées noires… les épées runiques… de nos ancêtres… Mournblade…

— … et Stormbringer, poursuivit Elric dans une grimace.

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— Il a de bonnes raisons de penser que toi, tu n’useras pas de ton pouvoir. Il y a si longtemps qu’il dénigre ton rang ! Ne risque-t-il pas maintenant de dénigrer tes talents, en mettant à l’épreuve tes dons de sorcellerie, tout comme il a si souvent mis à l’épreuve ta patience ?

Elric fronça les sourcils :

— Oui, je le crains. Mais je pense qu’il m’accordera un moment de répit.

— Tant qu’il ne t’aura pas détruit, Elric, il ne sera pas satisfait.

— A moins que ce ne soit lui qui doive être détruit, Cymoril. (Elric se pencha pour cueillir une fleur. Il sourit.) Ton frère aime la puissance, n’est-ce pas ? Les faibles n’aiment pas la faiblesse.

Cymoril comprit ce qu’il voulait dire. Elle mit pied à terre et s’approcha de lui. Sa robe légère et les fleurs à travers lesquelles elle traçait un sillon formaient une harmonie de couleurs presque parfaite. Il lui tendit la fleur ; elle accepta ce présent, dont elle effleura les pétales de ses lèvres au dessin parfait.

— Et les forts n’aiment pas la force, mon amour. Yyrkoon est de mon sang, mais je vais te donner un conseil : use de ta force contre lui.

— Je ne veux pas le tuer. Je n’en ai pas le droit.

Elric reprit cet air sombre qu’elle lui connaissait bien.

— Tu pourrais l’exiler.

— Exil et mort ne sont-ils pas synonymes pour un Melnibonéen ?

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Dyvim Tvar l'attendait sur la poupe. Le Seigneur des Cavernes des Dragons avait retiré un de ses crispins et passait sa main nue sur le bois étrange du bastingage.

- Ce n'est pas un navire de guerre, Elric, dit-il. Je n'aimerais pas qu'il soit endommagé.

- Comment pourrait-il être endommagé? demanda Elric sur un ton désinvolte alors que les Imrryriens commençaient à monter dans la mâture pour hisser les voiles. Staasha laisserait-il l'ennemi le détruire? Grome le ferait-il? Ne vous inquiétez pas pour le Navire des Terres et des Mers, Dyvim Tvar. Inquiétez-vous seulement de notre sécurité et du succès de notre expédition. Maintenant, consultons les cartes. Straasha m'a mis en garde contre son frère Grome. Je proposerais donc que nous empruntions une route maritime le plus longtemps possible, et que nous fassions escale ici...il indiqua un port de la côte ouest du Lormyr, pour faire nos relèvements et prendre tous les renseignements possibles sur les pays d'Oin et du Yu et sur leur potentiel militaire.

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