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Jusqu'au soir, lorsque la lumière baissa et que, autour de lui, il entendit quelques élèves gémir en appelant leur Mère, leur Père ou leur chien. Il ne put d'en empêcher. Ses lèvres formèrent le nom de Valentine. Il l'entendait rire, tout près, dans le couloir. Il vit Maman passer devant la porte, regardant à l'intérieur pour s'assurer qu'il dormait bien. Il entendit son Père rire, devant la vidéo. Tout était terriblement net, et cela ne serait plus jamais ainsi. Je serai vieux, quand je les reverrai. Douze ans, au moins. Pourquoi ai-je dit oui ? Pourquoi ai-je été aussi stupide ? Aller à l'école n'aurait pas été difficile. Voir Stildon tous les jours. Et Peter? C'était un trouillard. Ender n'avait pas peur de lui.

Je veux rentre à la maison murmura-t-il. [...]

Dap entra, cette nuit-là et passa silencieusement entre les lits, touchant une main de temps en temps. Partout où il allait, il y avait davantage de larmes, pas moins. Cette manifestation de gentillesse, dans cet endroit effrayant, suffit pour faire basculer quelques enfants dans les larmes. Mais pas Ender. Quand Dap arriva, il avait fini de pleurer et son visage était sec. C'était le visage trompeur qu'il présentait à Papa et Maman lorsque Peter avait été cruel avec lui et qu'il n'osait pas le montrer. Merci, Peter. Pour les yeux secs et les sanglots silencieux. Tu m'as appris à cacher tout ce que je ressens. Plus que jamais, j'en ai besoin, à présent.

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- « Ainsi vous allez l'isoler. »

- « Il sera totalement distinct du reste des élèves lorsque nous arriverons à l'école. »

- « Je n'en doute pas. En vous attendant, j'ai regardé les vidéos de ce qu'il a fait au jeune Stilson. Ce n'est pas un gentil garçon que vous nous amenez. »

- « C'est là que vous commettez une erreur. Il est même plus gentil que cela. Mais nous le débarrasserons rapidement de cette propension. »

- « Parfois j'ai l'impression que vous prenez du plaisir à briser ces petits génies. »

- « C'est une forme d'art et j'y suis exceptionnellement bon. Mais du plaisir ! Eh bien, peut-être. Lorsqu'ils remettent les pièces en place, après, et qu'ils s'en trouvent améliorés. »

- « Vous êtes un monstre. »

- « Merci. Cela signifie-t-il que j'ai droit à une augmentation. »

- « Seulement à une médaille. Le budget n'est pas inépuisable. »

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- [...] Il n'y a plus que le jeu. Gagner, gagner, gagner. Tout ça ne rime à rien. Nous nous entretuons, nous devenons fous à force d'essayer de se vaincre, et pendant ce temps ces vieux salopards nous surveillent, nous étudient, ils découvrent nos point faibles, décident si nous sommes assez bons ou pas. Merde, assez bons pour quoi ? J'avais six ans quand on m'a amené ici. Je ne connaissais rien à rien. Ils ont estimé que je convenais au programme, mais personne ne m'a jamais demandé si le programme me convenait.

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Qu'est-ce qui te fait croire que tu mérites le respect ?

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- Mazer, je n'en peux plus de rêver de tout ça. J'ai peur d'aller dormir. Je n'arrête pas de penser à des choses dont je ne veux pas me souvenir. Ma vie se déroule comme si j'étais un magnétoscope et que quelqu'un d'autre persistait à vouloir en regarder sans cesse les moments les plus horribles.

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Chaque fois, cependant, il se dégageait et retournait, souvent à un endroit différent, afin de voir le jeu sous un autre angle. Il était trop petit pour voir les commandes, la façon dont on jouait effectivement. Cela n’avait pas d’importance. Il voyait les mouvements. La façon dont le joueur creusait des tunnels dans le noir, des tunnels de lumière que l’ennemi traquait et suivait impitoyablement jusqu’à ce qu’il ait capturé le vaisseau adverse. Le joueur pouvait tendre des pièges : mines, bombes, boucles qui contraignaient l’ennemi à tourner en rond indéfiniment. Il y avait des joueurs adroits. D’autres perdaient rapidement. Ender préférait, toutefois, que deux joueurs s’affrontent. Chacun était obligé d’utiliser les tunnels de l’autre et la valeur des individus, sur le plan de cette stratégie, apparaissait rapidement.

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Mais les jeux – c’était pour eux qu’ils vivaient. C’étaient eux qui emplissaient les heures entre le moment où ils se réveillaient et celui où ils se couchaient. Dap leur présenta la salle de jeux le lendemain de leur arrivée. Elle était en haut, nettement au-dessus des niveaux où les enfants vivaient et travaillaient. Ils gravirent des échelles conduisant à des endroits où la pesanteur était moindre et là, dans la caverne, ils aperçurent les lumières aveuglantes des jeux.

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 À un des jeux que nous pratiquons pendant les récréations. Avez-vous ouvert vos placards ? (L’homme regarda autour de lui.) Je veux dire : Avez-vous suivi les instructions et codé votre voix et votre main ? Vous ne pourrez pas ouvrir les placards avant de l’avoir fait. Cette pièce sera votre foyer pendant la première année de votre séjour à l’École de Guerre, alors choisissez une couchette et gardez-la. En général, nous vous permettons d’élire un responsable et l’installons sur la couchette inférieure, près de l’entrée, mais cette place est apparemment déjà prise. Nous ne pouvons pas recommencer le codage des placards. Alors, réfléchissez au choix que vous voulez faire. Dîner dans sept minutes. Suivez les points lumineux du sol. Vos couleurs sont : rouge-jaune-jaune… Chaque fois qu’une destination vous sera assignée, le chemin sera indiqué en rouge-jaune-jaune – trois points côte à côte. Suivez-les. Quelles sont vos couleurs ? — Rouge-jaune-jaune.

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  Les autres élèves avaient déjà choisi leurs couchettes quand Ender arriva. Il s’arrêta sur le seuil du dortoir, cherchant le seul lit inoccupé. Le plafond était bas – Ender pouvait le toucher en levant le bras. Une pièce à la taille d’un enfant, la couchette inférieure reposant sur le sol. Les autres enfants l’observaient furtivement. Bien entendu, seule la couchette inférieure située à droite de la porte était libre. Pendant un instant, Ender se dit qu’en laissant les autres le mettre à la plus mauvaise place, il acceptait d’être à nouveau tourmenté par la suite. Toutefois, il ne pouvait guère chasser quelqu’un.

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Si Graff avait organisé cela, il n’obtiendrait aucune aide et devrait se débrouiller seul. Il attendit jusqu’à l’instant où il pensa qu’un autre coup allait arriver. Maintenant, se dit-il. Et, effectivement, le coup arriva. Cela fut douloureux, mais Ender tentait déjà de percevoir l’arrivée du coup suivant. Maintenant. Et, oui, exactement comme prévu. Je te tiens, se dit Ender. Juste au moment où le coup suivant allait arriver, Ender leva les deux mains, prit le garçon par le poignet puis tira sur le bras, fort. S’il y avait eu de la pesanteur, le garçon aurait été plaqué contre le dossier du siège d’Ender, se faisant mal à la poitrine. En apesanteur, toutefois, il bascula au-dessus du dossier et fila en direction du plafond. Ender ne s’y attendait pas. Il n’avait pas compris que l’apesanteur multipliait la puissance, même celle d’un enfant. Le garçon s’envola, rebondit sur le plafond, puis contre un autre garçon assis dans son fauteuil, fut ensuite projeté dans l’allée, battant des bras et hurlant, lorsque son corps heurta violemment la coque, à l’avant du compartiment, le bras gauche coincé sous lui.

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