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Leto Atréides, l'Empereur-Dieu de Dune, est désormais un ver de sable à face humaine. À peu près invulnérable et immortel, il a entrevu dans l'avenir une terrible menace : l'extinction de l'espèce humaine. Pour la conjurer, il fait respecter impitoyablement, dans l'univers humain, son ordre, le Sentier d'Or. L'Empire a connu trente-cinq siècles de paix. La Guilde et le Bene Gesserit ont les mains liées : c'est Leto qui contrôle sur Dune les dernières réserves de l'indispensable épice. Les Tleilaxu et les Ixiens n'ont pas désarmé les premiers livrent régulièrement à l'empereur des répliques piégées de son fidèle ghola, Duncan Idaho, les seconds lui envoient Hwi Noree, la femme parfaite, issue d'une éprouvette et chargée à son insu de le séduire et de le détruire. Leto, par sa prescience, voit un avenir où il sera séduit ; il voit aussi que pour sauver l'humanité de la mort, il peut être amené à se sacrifier lui-même et à sacrifier la femme qu'il aimera, et qui réveille d'anciens souvenirs. L'Empereur-Dieu de Dune est peut-être le livre le plus émouvant de cette série sans équivalent.
Une suite empreinte de tristesse ; j’ai apprécié retourner dans cet univers mais je ne m’attendais pas à trouver un Leto II autant poignant et seul… certains dialogues entre les personnages étaient percutants mais je reconnais que d’autres passages ont été un peu longs et nébuleux. Ça reste une très bonne lecture !
« Ne te trouve jamais en compagnie de quelqu'un aux côtés de qui tu ne voudrais pas mourir ». Ce quatrième tome de la saga Dune est en tout point différent des autres tomes. Dune n’est plus le désert d’Arrakis, les anciens personnages ne sont plus que des souvenirs, des légendes, et les grandes familles ont été écartées au profit de Leto II le tyran qui règne sur la galaxie.
L’Empereur-Dieu est une lecture particulière. Frank Herbert nous fait suivre dans ce tome Leto II, devenu despote. Nécessairement, l’histoire instaure une distance avec le protagoniste. D’un côté, devenu une figure religieuse et de pouvoir absolue, son omniprésence nous oppresse autant qu’elle étouffe les autres personnages du livre. Il est difficile d’apprécier ce Leto II (ça a toujours été difficile avec les Atréides, ici davantage). J’ai beaucoup moins adhéré aux nouveaux personnages (difficile de prendre la relève du précédent casting aussi iconique). J’ai beaucoup moins adhéré aux autres nouveaux personnages. Il est difficile de prendre la relève du précédent casting aussi iconique. Certains ne m’ont pas intéressé outre mesure (Hwi), d’autres décevants (le Duncan) et je ne suis pas sûre d’avoir bien compris la portée d’autres (Siona). L’intrigue n’était pas non plus la meilleure des trois livres. Il y a peu d’actions, on suit souvent les réflexions de Leto sur la guerre, sa solitude et son Sentier d’Or. Je dois avouer qu’au début, c’est assez dense et j’ai eu du mal à me glisser dans l’histoire.
Pourtant, malgré tout cela, l’Empereur-Dieu de Dune m’a fasciné. Le tome va tellement loin dans sa réflexion autour de nombreux thèmes centraux de l’œuvre de Frank Herbert : le fanatisme religieux, la reproduction de la violence, l’indépendance. Ce tome apporte également tout un pan de réflexion sur l’attachement aux traditions dans un contexte de disparition de celles-ci (le désert n’est plus, les Frémens ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils ont été). Un fragment de l’histoire qui s’incarne à la perfection dans le personnage du vieux Moneo Atréides, d’ailleurs mon préféré. Si les longues discussions entre Leto et Moneo, Moneo et Duncan, Leto et Siona me paraissaient longues au départ, chacune d’entre elles nourrissait mon esprit. Lorsque je refermais mon livre, je réfléchissais des heures après à ce que j’avais lu.
Si je ne doutais pas du génie de Frank Herbert, l’Empereur-Dieu m’a prouvé à quel point Dune est plus qu’une simple œuvre de Science-Fiction.
C'est assez difficile à décrire, mais la lecture de ce livre est totalement différente du premier cycle de Dune. C'est tout aussi bien de mon point de vue, mais complètement différent en terme de ressenti.
Incroyable ! Je ne pensais pas tomber autant addict du tome 4 car j'avais du mal à continuer la série... mais finalement je l'ai dévoré. tout ce côté psychologique, politique... c'est là que j'ai vu que Dune était réellement bien plus qu'un livre de SF. J'ai hâte de lire le prochain tomet et de voir comment dune évolue.
On retrouve Leto II dans un rôle qu’il a choisi afin de sauver l’humanité dans sa globalité. Les personnages des tomes précédents ne sont que des souvenirs, des voix du passé qui servent à manipuler celleux qui portent encore leurs souvenirs en elleux, bien que certains d’entre elleux ne soient que mentionnés.
Dune n’est plus Dune ou plutôt, de l’antique désert, il ne reste que le territoire appartenant à l’Empereur-Dieu, son Sareer, sa Citadelle. Leto II, qui, afin de protéger l’Univers des maux et des violences systémiques et fondamentalement humaines, va devenir le Dieu de ce dernier, le Tyran qui ordonne et qui détruit.
C’est un tome nettement plus dense et verbeux que les trois précédents, bien que le tome trois ait cette approche de la rhétorique très présente, surtout sur les discours religieux. Il prend place des millénaires après le tome 3, et si on suit Leto, on ignore tout de Ghani, hormis qu’elle a eut des enfants. La reproduction faisant encore partie des grands thèmes de ce tome, avec la guerre, la violence, la religion, l’attribution d’un statut de divinité à un être, la réflexion, l’indépendance, les traditions et la disparition de ses dernières (notamment représentées par les Fremen de musées), le sexe (ce dernier, il revient à tous les chapitres d’ailleurs, le Duncan ne s’est pas vraiment sorti les doigts du cul, mais passons).
Je ressors donc mitigée de cette lecture. Leto II est fidèle dans son rôle de despote, car peu d’élu savent pourquoi il a choisi de faire ce choix et de quoi retourne son Sentier d’Or. Omniscient, il sait, voit, entend et perçoit tout autour de lui et son grand âge - plus de 3 000 ans, mine de rien - ainsi que sa transformation en Ver qui s’approche, l’ennuie. Il n’attend qu’à être surpris. Quand cela arrive, j’ai plutôt l’impression de suivre un enfant faisant un caprice (parfois mortel et destructeur). Si je ne suis pas spécialement étonnée de la fin, j’aurai apprécié l’être, à l’image de Leto.
L’Omniscience et l’omniprésence de Leto étouffe tout et tout le monde, pourtant, sa solitude touche un peu, de même que celle de Moneo (on peut dire qu’il s’agit un peu de mon personnage préféré dans cette histoire). Il représente la loyauté des Astréides, la loyauté et la servitude aussi, et c’est ce que semble lui reprocher de temps en temps l’Empereur, tandis qu’il le félicite quand il prend des initiatives (aussi rares soient-elles).
Quant au style d’écriture, il reste plaisant dans sa globalité, bien que pompeux par moment. Peut-être est-ce là un choix réfléchis de l’auteur et de la traduction. Cependant, il y a de nombreuses longueurs et heureusement que l’on partage différents points de vue.
Celui de Leto est long, parfois pas entièrement compréhensible.
Celui du Duncan est empli de colère refoulée (jusqu’à ce qu’elle explose), de confusion (comment un être du passé peut-il trouver sa place dans un univers où il ne connaît rien ni personne et que son existence est uniquement le fruit du clonage, alors qu’il y a eu de nombreux Duncan Idaho avant lui ?). Il veut s’accrocher à Léto, un de ces Atréides qu’il a servi et qu’il aime tant et pourtant, tout en lui s’éloigne de cette image qu’il a d’elleux.
Siona, si elle est intéressante, je suis pas certaine d’avoir complètement compris ce personnage. Il m’avait semblé un retournement de situation à son sujet, pourtant, la fin n’indique pas cela. Ou je suis passée à côté, c’est aussi probable.
Hwi, alors. Si j’avais souhaité lire un Roméo et Juliet, j’aurais pris Shakespeare. L’histoire entre Leto et cette dernière ne m’a pas touché, plutôt le contraire même. On comprend qu’elle a été créée afin de mener à la fin de l’Empereur-Dieu, il le sait, elle le sait, elle sait qu’il sait, il sait qu’elle sait qu’il sait, ils savent, nous savons, vous savez, bref. L’omniscience, t’as vu.
Les Truitesses : les amazones de Leto, si on simplifie. Des guerrières, bien qu’on ne le voie pas très souvent à l’action. On sait qu’elles font régner la Paix de Leto selon ses dires.
Moneo : il méritait mieux, mais j’ai beaucoup apprécié ces échanges avec Leto.
Malky : sortie de nulle part, il disparaît tout aussi dans le néant. Pouf.
La Guilde : ils sont là, parfois.
Les Bene Gesserit : elles ne sont pas contentes de plus avoir leur drogue. Jessica me manque un peu quand même.
Bref, si vous voulez avancer dans l’univers de Dune, c’est un tome important, surtout qu’on découvre des passages sur les tomes suivants et ce qu’il advient de cette planète, mais sachez que ça reste différent dans le ton (mais pas spécialement la forme). C’est une étape à passer, on aime ou on n'aime pas, j’en ressors plutôt mitigée, une sorte de meh (quelle brillante éloquence, on en conviendra).
La sortie récente du second film Dune par Denis Villeneuve m'a donné envie de me replonger dans cette saga littéraire que j'avais laissée en suspens. Contente de mon choix, car si ce n'est pas le tome le plus mémorable de la saga, je l'ai quand même trouvé très plaisant et distrayant.
Ce 4ème tome s'inscrit dans une certaine continuité logique avec le 3, puisque comme son titre l'indique, on part sur une intrigue centrée autour de l'Empereur Dieu Leto II. J'ai pu me montrer critique envers ce personnage à l'issue du tome 3, car je trouve qu'on justifiait mal sa position. Plus précisément, on justifiait mal son importance démesurée vis-à-vis de sa sœur, qui avait pourtant les mêmes capacités que lui. Mais dans ce tome 4, cela ne m'a plus dérangé. Le personnage est là, bien implanté dans son rôle, alors que sa sœur n'est plus ; il est alors assez logique de se concentrer sur lui. C’est un personnage critiqué et critiquable pour son despotisme, mais fascinant de par sa transformation physique et la longueur de son règne. Ouvertement agaçant par son côté donneur de leçon, mais poussant néanmoins à des réflexions intéressantes.
L'intrigue en elle-même n'est pas incroyable. On suit une sorte de "tranche de vie" de l'empereur. Il doit d'une part déjouer des complots de différentes natures contre lui. D'autre part, il tire les ficelles de ses propres intrigues, notamment avec son programme génétique impliquant entre autres l'inénarrable Duncan Idaho. C'est plutôt dans les détails que le livre prend son intérêt. Par exemple la façon dont on a fait sentir la différence de temporalité entre l'Empereur, là depuis 3000 ans, et les personnages mortels qui l'entourent. Par ailleurs, sa longévité, sa quasi immortalité, remettent en question les positions jusqu'alors considérées comme acquises, du Bene Geserit et de la Guilde notamment. Les technologies Ixiennes prennent à l'inverse une place prépondérante, il faudra a priori compter sur elles à l'avenir. Bref, je l'ai considéré comme une sorte de tome de transition, qui redistribue les cartes du pouvoir d'une façon crédible et enrichit tout de même bien l'univers, offrant de nouvelles perspectives possibles.
Ce tome ménage également un aspect distrayant, qui avait peut-être été un peu oublié dans le tome précédent. En tout cas pour ma part, je me suis bien prise au jeu de cette intrigue. J'ai réussi à m'attacher aux personnages qu'on fait émerger dans ce tome. J'ai beaucoup aimé le majordome Monéo, qui arrive si bien à comprendre l'Empereur, alors qu'il ne partage aucun de ses pouvoirs. On le sent également partagé entre son devoir et sa fille Siona, qu'on présente très vite comme une antagoniste sérieuse. Même Leto II a pu me toucher dans sa solitude assez énorme, qu'il tente de combler, sans grand succès, avec sa mémoire génétique. Spoiler(cliquez pour révéler)Solitude qui permet d'ailleurs de rendre crédibles les événements qui mènent à sa perte. Il ne se serait pas si "bêtement" attaché à Hwi, alors que tous les voyants étaient au rouge (et il le savait parfaitement), dans d'autres circonstances.
Pour être parfait techniquement, j'aurais cependant apprécié une narration plus recherchée. Au début le livre tente une narration principalement de points de vue subjectifs, des propos rapportés par l'un ou l'autre des personnages. Mais on n'arrive pas à s'y tenir sur la longueur, retombant bien vite dans une narration classique et au présent du règne de Leto II.
(Écouté en livre audio, lu par Benjamin Jungers : voix très agréable à écouter, et qui fait bien sentir les différents personnages lors des dialogues, sans tomber dans un registre caricatural)
Et c'est à ce moment que ça part loin... 700 pages dans la tête d'un tyran. Toujours aussi intéressant que le reste du cycle. Je me demande juste comment le cycle en entier va former un tout.
Je pense que ma réaction à ce quatrième tome de Dune peut être résumée en une onomatopée : meh.
On y retrouve beaucoup des idées des trois premiers tomes, mais on perd beaucoup sur l'aspect mystique et religieux, pour au final ne garder qu'un roman assez pompeux et longuet, même si pas mauvais non plus, juste... médiocre.
Avec ce quatrième opus, que j'ai mis longtemps à lire pendant mon voyage, je me suis surpris à remettre en question une part de cette histoire , à douter comme certains des personnages.
Impliqué dans le déroulement, je me suis presque senti part de cette aventure, avec un esprit critique de cet empereur dieu qui tente malgré nous de nous "sauver?"
Ayant plus apprécié la première trilogie, je suis un peu inquiet de la suite et de comment je ressentirai (car il s'agit bien là de subjectivité) la suite de cette trilogie...
Wouah, quelle déception. J'ai déjà été plutôt mitigée lors de ma lecture du tome 3 et celui-ci ne m'a pas plu du tout. Autant, je reconnais le génie de l'auteur et la puissance de son univers et de ses réflexions, autant je suis totalement passée à côté. Je l'ai trouvé tellement long et lent. Que de blablas pour pas grand chose :(
Résumé
Leto Atréides, l'Empereur-Dieu de Dune, est désormais un ver de sable à face humaine. À peu près invulnérable et immortel, il a entrevu dans l'avenir une terrible menace : l'extinction de l'espèce humaine. Pour la conjurer, il fait respecter impitoyablement, dans l'univers humain, son ordre, le Sentier d'Or. L'Empire a connu trente-cinq siècles de paix. La Guilde et le Bene Gesserit ont les mains liées : c'est Leto qui contrôle sur Dune les dernières réserves de l'indispensable épice. Les Tleilaxu et les Ixiens n'ont pas désarmé les premiers livrent régulièrement à l'empereur des répliques piégées de son fidèle ghola, Duncan Idaho, les seconds lui envoient Hwi Noree, la femme parfaite, issue d'une éprouvette et chargée à son insu de le séduire et de le détruire. Leto, par sa prescience, voit un avenir où il sera séduit ; il voit aussi que pour sauver l'humanité de la mort, il peut être amené à se sacrifier lui-même et à sacrifier la femme qu'il aimera, et qui réveille d'anciens souvenirs. L'Empereur-Dieu de Dune est peut-être le livre le plus émouvant de cette série sans équivalent.
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