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Leto II, le Tyran, l'Empereur-Dieu, est mort depuis
des milliers d'années, mais son souvenir est dans
toutes les mémoires. Sa disparition a entraîné la
Grande Famine et la Dispersion de l'humanité à tra-
vers les univers. Pourtant ces désordres ont assuré
la survie de l'humanité conformément aux plans du
Tyran ; et ses Prêtres en tirent argument pour jus-
tifier leurs ambitions.
Mais la révérende Mère Tarza sait bien que le pou-
voir vient de l'Épice, source de la prescience. La pla-
nète Dune, devenue Rakis, restera-t-elle le centre
de toutes les intrigues alors que le Bene Tleilax a
appris à produire l'épice sans le secours des vers
géants ? Les forces qui se mesurent dans l'ombre
sont à l'affût du moindre signe.
Tout naturellement, ceux qui ont le pouvoir cherchent à empêcher le développement de la recherche "sauvage". La quête insatiable de la concurrence a toujours produit, de mémoire d'homme, des concurrents indésirables. Ce que veulent les gens en place, ce sont des "progrès contrôlés", qui ne donnent naissance qu'à des produits et des idées aisément maîtrisables et qui, chose très importante, permettront que la plus grande partie des bénéfices soit recueillie par des investisseurs appartenant au système.
Il ne faut pas chercher à retrouver dans cette suite la fresque haute en couleurs du début, mais se laisser porter par le récit. Et alors, la lecture des Dune redevient intéressante, ne serait-ce que par l'apparition, dans ce cinquième volume, d'une captivante jeune fille, Sheeana, qui a le pouvoir de commander aux vers des sables.
L'intrigue de ce tome est bien plus complexe et moins linéaire que celle du tome précédent, ce qui est assez réjouissant, je pense.
L'histoire se déroule plusieurs siècles après le tome 4, la situation a donc connu des mouvements notables, notamment ce qu'on appelle la Grande Dispersion. On suivra principalement le Bene Geserit, en train de produire encore un ghola de Duncan Idaho, dans l'espoir de le lier à une fillette prometteuse aperçue sur Arakis - planète depuis renommée Rakis. Mais d'autres groupes d'influence auront un intérêt à récupérer ou faire échouer ce plan ; des prêtres de Rakis, des dissidentes du Bene Gesserit et le Bene Tleilax seront donc de la partie également, tout comme une nouvelle puissance concurrente au Bene Geserit, les Honorées Matriarches. Le début du livre est très dense en informations et en nouveaux personnages, il faut les ingurgiter, on retrouve un peu la complexité des débuts ; et a priori, si vous êtes arrivés jusqu'au tome 5, ça ne devrait pas être un défaut pour vous. Mais je pense qu'il est aussi appréciable d'avoir comme cela une intrigue à multiples points de vue, car bien malin celui qui pourra prévoir ceux qui en sortiront victorieux. Spoiler(cliquez pour révéler)Et à vrai dire, même une fois la lecture terminée, difficile de désigner un "gagnant". Il y a des pertes et des victoires dans chaque camp, ce que je trouve hyper intéressant. Puis cette fin de la planète Rakis ! Je ne m'y attendais pas du tout.
Cependant, j'ai trouvé un peu décevant de nous plonger au cœur d'une nouvelle intrigue du Bene Geserit. Le tome précédent les montrait plutôt affaiblies, mais les voilà de retour dans le game, sans qu'on ne donne de réelles justifications à cela. On réchauffe un peu de l'eau tiède, je trouve. Le tome précédent semblait pourtant nous dire que de nouvelles forces allaient maintenant tirer les ficelles et effectivement, le Bene Tleilax est plus puissant que jamais, les Honorés Matriarches ont également quelque chose d'assez fascinant. Mais contrairement à ce que je pensais, on ne s'est pas saisi de l'occasion de nous décrire avec précision ces nouveaux univers, ou en tout cas sans jamais égaler la précision avec laquelle on a pu décrire le Bene Geserit, par le passé comme dans ce tome.
J'ai également trouvé de très mauvais goût un point de l'intrigue ; certes minime, mais qui me laisse quand même un goût bien amer. Spoiler(cliquez pour révéler)Bon, déjà que le Bene Geserit et les Honorés Matriarches envisagent tous les deux que l'une des leurs couche avec Duncan Idaho, qui est un enfant dans ce tome, c'est déjà assez malsain, je pense. Mais j'ai trouvé encore plus malaisant que la conclusion soit que Duncan, toujours enfant, renferme, sans le savoir lui-même, une meilleure arme sexuelle qu'elles... Peut-être que j'intellectualise trop la chose, mais que l'enfant/la victime l'a bien cherché, voire le désirait, c'est quand même l'argument classique des pédophiles, des violeurs et autres agresseurs sexuels. Je trouve donc assez immonde de jouer sur cette construction d'intrigue, que d'ailleurs rien ne le justifie vraiment. Le personnage de Duncan aurait tout à fait pu être plus âgé, ou renfermer un autre type d'arme, pourquoi avoir volontairement conservé cette situation problématique à tous les niveaux ?!
Bien intéressant, l'univers de Dune reste captivant, bien qu'il semble que je commence à m'y perdre un peu tant on quitte de si loin l'histoire de Paul. Je trouve ce cinquième moins prenant que ne l'ont été L'Empereur-Dieu ou même le premier livre éponyme de la Saga.
Un récit long, qui prend son temps, et qui va plus chercher ses éléments permettant de prévoir ce qui va se passer dans les précédents tomes que dans le récit en lui-même. C'est la réalisation d'une partie des prédictions de Paul et Leto II. On perd une bonne part de l'aspect mystique, avec moins d'éléments de langages inventés, pour gagner en action.
Intéressant dans le contexte de la série, probablement beaucoup moins bon en tant que livre isolé.
Le world building totalement hallucinant vient définitivement sauver cette saga.
A la fois complexe et difficile, ce tome n'est pas toujours une partie de plaisir, tant les phases explicatives sont longues et l'action condensé dans quasiment les 2 derniers chapitres.
On retrouve une énième version de Duncan Idaho dans une situation assez inédite, étant pris entre les feux de puissances aux mêmes objectifs, mais aussi dans les mailles de ses vies.
L'intérêt est toujours là, l'auteur étant arrivé à créer une histoire qui s'étend sur des millénaires et des millions de km2, avec des dizaines et des dizaines de personnages qui ont chacun leur importance.
Et chose fascinante, même en espaçant la lecture de plusieurs mois et sans avoir de lexique à la fin du tome, on est, dès les premiers paragraphes, replongé dans le bain en ayant l'impression de ne jamais en être sorti.
Même si c'est pas un coup de cœur difficile de ne pas admirer le talent de F.Herbert à créer un univers immense, complexe et cohérent qui nous transporte à chaque tome.
Après les événements du tome précédent, est advenue une période de troubles marquée par une grande famine suivie par la dispersion de l’humanité au-delà de l’univers connu, réalisant ainsi le souhait de Leto II. 1 500 ans plus tard, certains sont revenus après plusieurs générations, avec des intentions floues qui suscitent l’inquiétude.
Sur Dune, appelée maintenant Rakis (et non plus Arrakis) et redevenue un désert, apparaît une enfant dans une tribu isolée, à qui les vers obéissent : Sheeana. Les prêtres et les habitants de Rakis la parent d’une quasi-divinité, ce qui ne manque pas d’attirer l’attention des sœurs du Bene Gesserit.
Le Bene Gesserit est à nouveau puissant, comme s’il avait rempli un vide après la disparition de l’Empire ; il est toujours autant obsédé par son programme de sélection génétique, et on se demande s’il a encore un sens alors que les sœurs veulent éviter à tout prix un nouveau Kwisatz Haderach. Le Bene Gesserit a reçu un jeune ghola de Duncan créé par le Bene Tleilax qui y aurait implanté une mystérieuse modification. Jeune adolescent, Duncan est entraîné par les sœurs et protégé par le commandant du Bene Gesserit, le mentat Miles Teg.
Mais le Bene Gesserit est traversé par des dissensions, alors que d’au-delà de l’univers connu arrivent les Honorées Matriarches, simulacres des Révérendes Mères qui les surnomment avec mépris les catins, tant leur technique a développé les manipulations sexuelles. Le Bene Gesserit les perçoit comme un danger, tandis qu’en parallèle le Bene Tleilax a son propre agenda et espère prendre l’ascendant sur le Bene Gesserit.
Le roman expose une situation politique complexe, avec des personnages approfondis. Miles Teg est un vieil homme pétri du sens du devoir et stratège, alors que Duncan, encore adolescent, apprend sous la férule des sœurs. Les Révérendes Mères, que ce soit Taraza, Odrade ou Lucille, ont chacune une personnalité qui se développe au fil des événements. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment Watt, chef du Bene Tleilax, fournisseur des gholas et dont les cuves axol restent un mystère. Les prêtres de Rakis, eux, apparaissent en creux comme faibles face à ces structures puissantes. Mais chacune des organisations religieuses est confrontée à des oppositions internes, sur des bases théologiques ou de conflit de pouvoir.
Ce roman possède la même puissance que le précédent tome, bien que l’histoire soit bien différente : plusieurs confréries, chacune ayant son dessein et sa vision à long terme. Et comme il s’agit de religions, chacune est persuadée d’être supérieure aux autres (évidemment). Chaque chapitre ne fait qu’entrevoir un monde de complexité, grâce à une écriture qui souvent suggère plus qu’il ne montre (l’auteur n’est pas toujours facile à lire à cause de son habitude de ne pas exposer directement certains faits), le passé et le futur sont presque plus importants que le présent, et surtout, les complots attendent derrière chaque page. La profondeur de l’univers et de l’intrigue est fascinante.
L’action est très présente avec des combats, des fuites et des trahisons, sur Rakis et sur Gammu, l’ancienne planète des Harkonnen. Car le passé est très présent dans ce tome de Dune, ne serait-ce que parce que plusieurs personnages sont des descendants des Atréides, et peuvent avoir une parcelle du don qui a fait naître le Kwisatz Haderach.
Quoi qu’il en soit, ce tome donne très envie de lire le suivant.
Frank Herbert arrive également à son sentier d'or avec cette quatrième suite de son roman phare. Même si les réflexions politiques et philosophiques sont encore très présentes, l'immobilisme n'est plus de mise, et les Honorées Matriarches constituent des adversaires qu'on adore voir tenues en échec. Et puis, il y a Miles Teg... A mon sens, la plus réussie des suites de Dune.
J'ai largement préféré ce tome au précédent et je suis très heureuse d'avoir pu apprendre à mieux connaître de l'intérieur les arcanes du Bene Gesserit.
Alors il faut s'habituer au saut dans le temps mais c'est une belle manière de montrer la longueur du plan des Bene Guesserit d'origine et ce qu'il en est devenu "ce sentier d'or" avec les Atréides au commande.
Il faut se laisser emporter par le récit avec de nouveaux personnages et des factions encore silencieuses qui montrent le bout de leur museau. Et d'autres anciennes qui reviennent sur le devant de la scène.
Une mystique différente, une narration toujours aussi léchée et un histoire qui ne fait que s'étendre au fil des siècles et de nos lectures.
Herbert a cette force de nous rendre l'histoire si intime et pourtant dans un univers si immense que l'on s'attache aux personnages qu'ils soit positifs ou négatifs. Que ce soit des danseurs visages ou des gholas. Que ce soit des roturiers et de la noblesse.
Toujours aussi passionnant ! Dans ce tome, on peut voir un nouveau thème peu ou pas abordé dans les précédents tomes : la sexualité. Il y a une vraie réflexion de l'auteur sur ce sujet. C'est intéressant.
De plus, je trouve qu'il y a un certain recul sur l'histoire des précédents tomes.
Je vois enfin où veux en venir l'auteur, ils nous donnent toutes les clés de son univers où dans tous les autres il le laissais entendre maintenant il le dévoile. J'ai plus apprécié ce tome que tous les autres hormis le premier. Voyons comment ce finiras cette saga.
Résumé
Leto II, le Tyran, l'Empereur-Dieu, est mort depuis des milliers d'années, mais son souvenir est dans toutes les mémoires. Sa disparition a entraîné la
Grande Famine et la Dispersion de l'humanité à tra- vers les univers. Pourtant ces désordres ont assuré
la survie de l'humanité conformément aux plans du
Tyran ; et ses Prêtres en tirent argument pour jus- tifier leurs ambitions.
Mais la révérende Mère Tarza sait bien que le pou- voir vient de l'Épice, source de la prescience. La pla- nète Dune, devenue Rakis, restera-t-elle le centre de toutes les intrigues alors que le Bene Tleilax a appris à produire l'épice sans le secours des vers géants ? Les forces qui se mesurent dans l'ombre sont à l'affût du moindre signe.
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