Réponses au commentaire de Miney
C'était plus ou moins mon ressenti quand je l'ai lu à l'adolescence. Une grosse baffe, dû à la vision d'ensemble de l'auteur, mais cette impression atroce de passer trop vite sur certains personnages sans pouvoir m'attacher réellement à eux.
Pour le manque de femmes, ça ne m'avait pas choqué à l'époque mais j'imagine qu'en le relisant maintenant, ça me sauterait aux yeux.
Tu comptes lire toute la série ? (je m'étais arrêtée à celui-là, je l'avoue, et je me demande ce que vaut la suite)
Afficher en entierJe ne sais pas encore si je vais lire la suite. D'un côté, je suis curieuse de connaître les prochaines étapes de la Fondation, de l'autre, ce détachement vis-à-vis des personnages m'a un peu refroidie.
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Que dire sur ce classique de la SF qui n’ait pas été déjà dit mille fois ? Tant pis, ce sera sans doute la mille-et-unième…
C’est un roman extrêmement intelligent et original, qui à travers l’ascension de la Fondation au fil des ans apporte sa vision pointue sur le rôle de la science, la religion (j’ai beaucoup apprécié le coup de la science transformée en religion), le commerce…
On saute souvent quelques décennies d’un chapitre à l’autre, mais le changement fréquent d’époques ne m’a pas dérangée. Il y a peu d’action, tout se joue sur des stratégies politiques et autres machinations (« La violence est le dernier refuge de l'incompétence », dixit l’un des personnages).
Par contre, le traitement de l’histoire est très global, on suit la marche de la Fondation plutôt que ses rouages de chair et de sang, et il m’a manqué un aspect plus intimiste, plus humain. Les quelques personnages principaux que l’on suit partagent tous la même qualité d’être visionnaires et d’avoir un coup d’avance sur tout le monde, mais ils ne sont pas développés en tant que personnages, ils ont très peu de caractéristiques qui feraient qu’on les apprécie ou qu’on les déteste. Comme j’aime m’attacher aux personnages d’un roman, j’ai trouvé le récit très froid et je me suis sentie moins impliquée dans les complots.
Il n’y a quasiment aucune femme dans l’histoire (la première à être mentionnée n’apparaît pas avant 300 pages !), et toujours en personnage extrêmement secondaire. Là-dessus, c’est un roman qui accuse son âge et qui se prend quelques rides quand même…
L’écriture est simple et fluide, les pages se tournent sans qu’on ne s’en rende compte. Le propos étant assez complexe, une plume tarabiscotée n’aurait fait que rendre l’ouvrage indigeste.
Bref, je comprends en quoi c’est un classique, mais il m’a manqué un quelque chose pour être embarquée, j’ai toujours ressenti une certaine distance lors de ma lecture.
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