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C'est avec un peu d'appréhension que je me suis plongé dans "Fondation" d'Asimov car j'avais la crainte de vivre la même déception qu'avec "Frankenstein" de Shelley, "Dracula" de Stoker, "Chroniques martiennes"de Bradbury, "Ravage" de Barjavel ou "La machine à explorer le temps " de Wells. Tous ces grands classiques de la SF ou du fantastique ont à mon sens très mal vieilli même si je n'enlève pas l'importance qu'ils purent avoir en leur temps. Pour Le cycle de Fondation 1, ce n'est pas le cas. Il n'a pas pris une ride. Le fil conducteur de l'histoire pousse le lecteur à vouloir savoir et à tourner les pages avec envie et plaisir. Ce lointain futur peut être le nôtre et le destin de cet Empire galactique est à l'image des empires que nous avons connus. Les périodes décrites correspondent à un temps de pouvoir, qu'ils soient scientifique, politique, religieux ou économique; tout ça reste très humain et pourtant on voyage d'une planète à une autre planète avec grande facilité. Asimov ne s'attarde pas sur les descriptions, il va à l'essentiel et reste attaché à sa trame et au projet prophétique, visionnaire, civilisationelle et scientifique de Seldon. Ce tome balaye deux cent ans d'histoire et tout est cohérent et le style de l'auteur reste très addictif du début jusqu'à la fin.
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