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Liste des extraits

Plus proche on est de la vérité, meilleure est le mensonge, et la vérité elle-même, quand on veut en faire usage, est encore le meilleur des mensonges.

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Il me semble, remarqua Pelorat, que le progrès de la civilisation tend essentiellement à limiter la vie privée des gens.

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- J'ai toujours constaté dans mon propre domaine -certes fort différents du vôtre mais il est peut-être permis de généraliser- que de se polariser sur un problème précis était le plus sûr moyen de se décourager. Pourquoi ne pas plutôt vous détendre et parler d'autre chose -peut-être alors que votre inconscient, une fois débarrassé du poids de la concentration, résoudra le problème pour vous.

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"Je me demande si on peut manipuler le temps.

- Le temps ? Comment ça ?

- La Galaxie tourne sur elle-même. Il faut presque un demi-milliard d'années à Terminus pour accomplir une révolution complète. Les étoiles situées plus près du centre accomplissent leur périple beaucoup plus vite, bien entendu. Le mouvement de chaque étoile - fonction de sa distance au trou noir central - pourrait être enregistré en mémoire, auquel cas l'ordinateur aurait la possibilité, en accélérant des millions de fois chaque mouvement, de rendre visible l'effet de rotation. Je vais essayer pour voir."

Il fit comme il avait dit, sans pouvoir s'empêcher de bander tous ses muscles sous l'intense effort de concentration - comme s'il avait dû s'emparer lui-même de la Galaxie pour la faire accélérer, la tordre, la mouvoir contre une terrible force d'inertie.

La Galaxie bougeait. Lentement, puissamment, elle se mit à s'enrouler sur elle-même, tendant à resserrer les bras de sa spirale.

Le temps s'écoulait sous leurs yeux à une vitesse incroyable - un temps fabriqué, artificiel - et, à mesure qu'il passait, les étoiles semblaient devenir évanescentes : ça et là, certaines parmi les plus brillantes rougissaient, devenaient plus brillantes en se transformant en géantes rouges. Et puis, un étoile de l'amas central explosa soudain sans bruit, dans une lueur aveuglante qui, l'espace d'une fraction de seconde, fit pâlir l'ensemble de la Galaxie, avant de disparaître. Puis une autre à son tour, dans l'un des bras, et puis une autre encore, pas très loin.

"Des supernovæ", expliqua Trevize, frémissant un brin.

Était-il possible que l'ordinateur pût prédire l'explosion d'une étoile et l'instant de cette explosion? Ou bien n'utilisait-il qu'un modèle simplifié destiné à présenter l'avenir stellaire dans ses grandes lignes, et non pas avec précision?

Pelorat murmura d'une voix rauque : "On dirait un être vivant en train de ramper à travers l'espace.

- C'est vrai, dit Trevize, mais moi, je commence à fatiguer. En attendant que j'y arrive sans avoir à me crisper, je ne vais pas pouvoir continuer à prolonger ce petit jeu très longtemps."

Il se laissa aller. La Galaxie ralentit, puis s'immobilisa, puis bascula, pour se retrouver de profil telle qu'ils avaient pu la voir au départ.

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Ma contribution doit avoir une limite. Chaque nouvel individu est un nouveau brassage de molécules et de gènes : autant de talents neufs, de capacités neuves, de contributions neuves Spoiler(cliquez pour révéler)pour Gaïa. Ces individus nous sont nécessaires et le seul moyen de les avoir, c’est de laisser la place.

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Toute l’humanité pourrait très bien partager une folie commune, se trouver immergée dans une illusion commune et vivre dans un chaos commun. Il est impossible de prouver le contraire mais on n’a pas d’autre choix que de se fier à ses sens.

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Les gens ont tendance à se considérer tout naturellement supérieurs à leurs voisins ; à estimer que leur culture est plus ancienne que celle des autres et qu'elle est supérieure ; à penser que ce qui est bon chez les autres, on le leur a emprunté, et que ce qui est mauvais a été soit déformé ou perverti, soit simplement inventé ailleurs."

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Trevize leva les yeux de l'ordinateur avec un sourire désabusé.

« Vous ne croyez pas que j'aimerais bien rester moi aussi ? Nous avons fait trois repas dignes de ce nom sur cette planète... totalement différents et chaque fois excellents. J'en ferais volontiers d'autres. Et les seules femmes qu'on ait vues, on les a vues en coup de vent, et certaines m'ont paru assez tentantes pour... enfin, pour ce que j'ai en tête. »

Pelorat fronça légèrement le nez. « Oh ! mon pauvre ami ! Avec ces clarines de vaches qui leur servent de chaussures, et ces accoutrements de toutes les couleurs... et puis, ce qu'elles font avec leurs cils ! Non mais, vous avez remarqué leurs cils ?

- Vous pouvez me croire si je vous dis que j'ai tout remarqué, Janov. Vos convictions sont superficielles. Elles peuvent facilement se laisser convaincre de laver leur visage et, le moment venu, envolées les chaussures et les couleurs ! »

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- Des explosions nucléaires ? suggéra Trevize.

- Quel rapport avec l'accroissement de la radioactivité ?

- Je veux dire... supposez que des explosions nucléaires se soient produites sur Terre...

- A la surface de la Terre ? Impossible. Il n'y a pas d'exemple dans toute l'histoire de la Galaxie d'une société assez stupide pour employer les explosions nucléaires comme une arme de guerre. Jamais nous n'aurions survécu.

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Prologue

Paratonnerre

Le Premier Empire Galactique était en pleine décadence. Cela faisait déjà plusieurs siècles qu’il pourrissait et s’effondrait et un homme, un seul, en avait pleinement pris conscience.

C’était Hari Seldon, le dernier grand homme de science du Premier Empire, le père de la psychohistoire – cette science de la mise en équations mathématiques du comportement humain.

L’homme, en tant qu’individu, demeure imprévisible mais, avait découvert Seldon, les grandes masses humaines pouvaient être traitées statistiquement. Plus vaste était la masse, plus grande la précision qu’on était en droit d’attendre. Et la taille de l’échantillon sur lequel travaillait Seldon était tout bonnement l’ensemble de la population des millions de mondes habités de la Galaxie.

Ses équations avaient révélé à Seldon que livré à lui-même l’Empire devait s’effondrer et que s’ensuivraient pour l’humanité trente mille ans de misère et de souffrances avant qu’un Second Empire s’élève des ruines. Et pourtant, que l’on parvienne à influer sur certains des paramètres existants, et la durée de l’interrègne pourrait être réduite à mille ans, un seul petit millénaire.

Et ce fut dans ce but que Seldon mit sur pied deux colonies d’hommes de science qu’il baptisa « Fondations ». Délibérément, il les plaça « aux extrémités opposées de la Galaxie ». Axée sur les sciences physiques, la Première Fondation fut instaurée au vue et au su de tout le monde. En revanche, l’existence de l’autre, la Seconde Fondation, univers de psychohistoriens et de « mentalistes », fut recouverte par le silence.

Dans la Trilogie de Fondation est contée l’histoire du premier tiers de l’interrègne. La Première Fondation (connue plus simplement sous le nom de « La Fondation », tout court, puisque l’existence d’une autre était presque totalement méconnue) ne fut d’abord qu’une petite communauté perdue dans le désert de l’extrême périphérie de la Galaxie. Périodiquement, elle se voyait confrontée à une crise dominée par les variables des rapports humaines et des courants socio-économiques de l’époque. Sa marge de manœuvre se réduisait à une ligne bien définie, et, dès qu’elle se mouvait dans cette direction, de nouveaux horizons s’ouvraient alors devant elle. Tout cela avait été planifié par Hari Seldon, alors depuis longtemps disparu.

Grâce à sa supériorité scientifique, la Première Fondation conquit les planètes barbares qui l’entouraient. Elle affronta les seigneurs anarchiques issus de l’Empire moribond et les défit. Elle affronta l’Empire lui-même – ou ce qu’il en restait – en la personne de son dernier grand Empereur et de son dernier grand Général et les défit.

Il semblait donc que le « plan Seldon » allait apparemment se dérouler sans heurts et que rien de devait empêcher l’instauration, le moment venu, du Second Empire et ce avec un minimum de dégâts entre-temps.

Mais la psychohistoire est une science statistique. Il subsiste toujours un petit risque de voir les choses mal tourner et c’est effectivement ce qui se produisit – un événement que Hari Seldon avait été incapable de prévoir. Un homme nommé le Mulet surgie de nulle part. Il disposait de pouvoirs mentaux dans une Galaxie qui en était dépourvue. Il pouvait modeler les émotions des hommes et modifier leur esprit au point que ses plus farouches ennemis devenaient ses plus fidèles serviteurs. Les armées ne pouvaient pas – ne voulaient pas – le combattre. La Première Fondation s’effondra et le plan Seldon semblait à jamais enfoui sous ses décombres.

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