Ajouter un extrait
Liste des extraits
Ça vaudrait mieux, répliqua l’horloger déjà dans l’escalier. Bien que ne se sentant pas le moindre appétit, Max descendit dans la cuisine et s’assit à table avec le reste de la famille. Alicia regardait son assiette, perdue dans ses pensées, en y touchant à peine. Irina dévorait sa part avec enthousiasme et murmurait des paroles incompréhensibles à son détestable chat qui la regardait fixement, assis à ses pieds. Ils dînèrent calmement pendant que Maximilian Carver expliquait qu’il avait trouvé au village un local excellent pour y installer l’horlogerie et reprendre son commerce
Afficher en entierQuand Max reprit en pédalant le chemin de la maison de la plage, les cloches de l’église annonçaient trois heures de l’après-midi et le soleil commençait à se cacher derrière un manteau de nuages noirs qui laissaient présager la pluie. Il se retourna un instant pour regarder derrière lui. Debout près de sa bicyclette, Roland le saluait de la main
Afficher en entier— On ira plus lentement, concéda Roland. Max se laissa asperger durant quelques secondes, puis s’adossa à la pierre, la tête ruisselant sur ses vêtements. Roland lui souriait. — Je t’assure que je ne pensais pas que tu en baverais autant. Ça – il désigna les alentours –, c’est le centre du village. La place de la mairie. Le tribunal est dans ce bâtiment, mais il ne fonctionne plus. Le dimanche, il y a marché. Et la nuit, en été, on projette des films sur les murs de la mairie. La plupart du temps ils sont vieux et les bobines passent dans n’importe quel ordre
Afficher en entierIl faudra probablement changer les chambres à air, expliqua Maximilian Carver, mais pour le moment on peut encore rouler avec. Une des bicyclettes était plus petite que l’autre et, tout en la nettoyant, Max se demandait si le docteur Fleischmann les avait achetées des années auparavant dans l’idée de se promener un jour avec Jacob sur le chemin de la plage. Maximilian Carver lut dans le regard de son fils l’ombre d’un sentiment de culpabilité
Afficher en entierL’odeur du beurre et des toasts envahissait la cuisine. Alicia regardait son breakfast d’un air maussade, tandis que la petite Irina servait à son nouveau favori un peu de lait dans une soucoupe, auquel le félin ne daigna pas toucher. Max observait la scène en pensant par-devers lui que les préférences gastronomiques de l’animal étaient ailleurs, comme il avait pu le constater la veille. Maximilian Carver tenait dans les mains un bol de café fumant et, euphorique, admirait sa famille
Afficher en entierAu milieu du jardin une grande statue sur un piédestal représentait un clown souriant, les cheveux hérissés. Il tendait un bras et, le poing engoncé dans un gant démesuré, il semblait boxer dans l’air contre un objet invisible. À ses pieds, Max distingua une grande dalle sur laquelle on devinait un dessin en relief.
Afficher en entierMax acquiesça. Sa mère posa un léger baiser sur sa joue et regagna l’escalier. Max fixa de nouveau les yeux sur le jardin des statues, dont les silhouettes se fondaient lentement dans la brume du crépuscule. La brise avait commencé à fraîchir. Il ferma la fenêtre et s’apprêta à faire de même dans les autres chambres. La petite Irina le rejoignit dans le couloir
Afficher en entierBon, ajouta son père. Et maintenant, qui va réveiller tes sœurs ? Max, sans lever les yeux du livre, fit un signe de tête pour indiquer qu’il lui cédait volontiers l’honneur de tirer Alicia et Irina, ses sœurs âgées respectivement de quinze et huit ans, de leur profond sommeil. Puis, pendant que son père s’en allait claironner le réveil pour toute la famille, Max prit sa place dans le fauteuil, ouvrit grand le livre et se mit à lire. Une demi-heure plus tard, la famille au grand complet franchissait pour la dernière fois le seuil de la maison, vers une nouvelle vie. L’été venait de commencer
Afficher en entierL'âge vous fait voir certaines choses, par exemple je sais maintenant que la vie de l'homme se divise fondamentalement en trois périodes.
Afficher en entierIl va falloir tenir compte qu'il s'agit d'une histoire "Juvenil", Je ne veux pas dire qu'il s'agit d'un mauvais livre, mais simplement d'une histoire simple avec des personnages aussi simples mais cette simplicité est la clef. On est captivé par le déroulement des choses, par la peur des personnages. on n'arrive pas à laisser le livre... il y a beaucoup de chapitres qui sont très inquiétants. Votre imagination va vous transporter...
Afficher en entier