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🚂 Deuxième tome du cycle des Brumes, Le palais de Minuit peut se lire indépendamment car il n'y a pas de lien direct avec son premier opus: le Prince de la brume. J'avais tant aimé ce dernier que c'est avec joie que je me suis lancée dans la découverte du palais de Minuit.

Toujours cette nostalgie de l'enfance, ces liens amicaux à toute épreuve... On retrouve ces ingrédients qui ont su autant me séduire. La plume de l'auteur est toujours si poétique. On entre dans ce récit comme on entre dans un mauvais rêve. Car oui, il y a toujours cette atmosphère fantastique classique. L'étrange émane et s'insinue au travers du récit de cet épisode de la vie de nos jeunes apprentis héros. Des personnages unis comme un seul homme dans l'adversité et le danger. Des jeunes adultes complémentaires, leurs différences faisant toute la beauté de leur amitié. Ils sont attachants, si matures et dévoués les uns aux autres qu'on se prend facilement d'affection pour eux. La façon dont l'auteur met en scène ses protagonistes est quelque chose que j'apprécie particulièrement. Tous ont une utilité, une légitimité.

Malgré le fait que l'ensemble de cette intrigue m'ait plu, j'ai tout de même préféré Le prince de la brume. J'ai eu un petit moment creux durant ma lecture sans que je ne puisse vraiment l'expliquer. Un rythme un peu plus lent peut-être? Ceci-dit j'ai tout de même passé un bon moment. Je me demande bien ce que me réserve le troisième tome de ce cycle, Les lumières de septembre.

Je continue donc mon périple des suites…

Si je peux dire, car une suite il n'y en a pas, c'est une autre histoire, un autre conte, une nouvelle aventure.

J'ai aimé m'y plonger encore une fois. Mais je crois que cette fois-ci, je ne vais pas attendre pour lire la suite… Je n'ai pas envie que ça s'arrête. J'ai envie de continuer le périple de ses récits insolites.

J'adore Carlos Ruiz Zafon, je raffole de ses romans, de ses écrits et de ses mots si beaux que je ne cesse de relire les paragraphes, encore et encore.

J'ai toujours l'impression de parler de ses ouvrages comme un deuil, parce qu'il n'y aura plus rien ensuite… une fin si pénible, si insupportable… se faire à cette idée que c'est fini…

Bonne lecture !

Deuxième tomes du cycle de la Brume, on en apprend un peu plus sur le personnage malfaisant, mais pas de rapport entre les deux premiers. Dommage, ça aurait été sympa de raccordé les deux, peut être pour le troisième ? Mais je ne pense pas..

Sinon l'histoire est bien, les personnages aussi, seul bémol je trouve que la fin est un peu facile.

Ce n'est pas le meilleur de cet auteur que j'ai pu lire, mon préféré reste le tome précédent mais l'histoire est bien ficelée, je ne m'attendais pas à cette fin et c'est la tout l'exploit de cet écrivain 🖤

Je ne suis pas déçu mais je ne retrouve pas le charme de L’ombre du vent, du même auteur. L’écriture est toujours aussi bonne, prenante et pleine de poésie mais je n’ai pas été happé par l’intrigue. Calcutta en 1916, deux jumeaux, Ben et Sheere, sont séparés à la naissance après un terrible drame, s’en suit ensuite une réunion à leurs seize ans et c’est ainsi qu’on part dans le fantastique et l’étrange. Les jumeaux auront pas mal d’aventures pour découvrir la vérité de leur passé, c’était plutôt original de la part de l’auteur, la construction m’a pris dans ses filets mais je trouve qu’il manque de rythme ce roman.

Je suis resté sur ma faim, et c’est assez désagréable, même si je reconnais des nombreuses qualités à ce livre, de bons personnages et attachants, une intrigue originale, une belle écriture, il lui manque ce je ne sais quoi de passion, ou peut-être de crédibilité pour l’intrigue, car Carlos Ruiz Zafon n’en manque pas.

Carlos Ruiz Zafon avait écrit ce cycle avant celui du Cimetière des livres oubliés et il était destiné à un jeune public. Mais après lecture du deuxième tome, même si les héros sont des adolescents, ce cycle a sa place pour tout public. Pourtant, pendant la lecture, il me venait parfois à l’esprit d’être dans une aventure du club des cinq. Heureusement, le style et l’atmosphère proposés par le talentueux Zafon subliment le genre. Toutefois, la dernière partie du roman s’éternise et laisse un peu place à l’ennui malgré un rythme élevé.

A Calcutta en 1916, un officier britannique sauve deux enfants d’une mort certaine, au prix de sa propre vie. Une force maléfique semble poursuivre ces deux nouveau-nés pour une raison qui nous échappe encore. Un enfant sera protégé par sa grand-mère, l’autre sera confié à un orphelinat. Ben, après 16 ans dans cette institution pour enfants abandonnés, va pouvoir sortir et voler de ses propres ailes. Son groupe qu’il a créé avec ses fidèles amis, la Chowdar Society, va être dissout. Dans le même temps, l’événement enclenché il y a 16 ans va le rattraper, sa fraternité va le soutenir et le protéger jusque dans les profondeurs démoniaques de la ville de Kali.

A l’instar des romans de Ruiz Zafon, l’aventure, le mystère et un univers toujours aussi fascinant sont au rendez-vous. Il en est de même pour l’écriture magnifique de l’écrivain qui compense quelques défauts. La lecture se poursuit souvent grâce au plaisir de déguster un beau texte plutôt que l’intérêt porté par l’histoire. Des sentiments contrastés qui ne me découragent pas de lire le dernier tome de la trilogie de la brume.

Après des années d'attentes dans ma bibliothèque, je me suis enfin lancée dans ce roman. J'avais hâte de me replonger dans l'écriture de Carlos Ruz Zafon que j'adore. J'avais très envie de retrouver à nouveau cette ambiance fantomatique où se mêle mystère et poésie.

Une fois immergée dans le prologue, j'ai aussitôt retrouvé la patte si caractéristique de l'auteur. J'aime toujours autant sa plume douce, délicate qui aborde une touche de légèreté dans un contexte si sombre. Il en ressort une mélancolie du passé qui m'a touché. L'auteur a, une nouvelle fois, réussi à me séduire avec cette ambiance indienne qui m'a fait voyager le temps d'un instant. L'atmosphère du livre est vraiment le point fort du récit à mes yeux.

L'intrigue, en revanche, je l'ai trouvée un peu trop simpliste, bancale comparée aux autres oeuvres de l'auteur. J'ai trouvé le dénouement relativement lent. Les révélations ne m'ont pas spécialement surprises. J'ai très vite deviné la chute de l'histoire. Après, j'ai tout de même apprécié les choix de l'auteur. Le fil conducteur est cohérent jusqu'à la dernière ligne. C'est juste qu'il m'a manqué davantage de profondeur sur les relations entre les personnages.

De cette manière, j'ai eu d'énormes difficultés à m'attacher aux personnages car je trouvais qu'ils manquaient de reliefs. Les membres de la Chowbar Society sont réduits à un trait de personnalité : le documentaliste, l'artiste, le sportif, le leader, la féministe, le suiveur ... Par conséquent, je ne me suis pas sentie proche d'eux, ni du narrateur que j'ai trouvé trop distant avec le lecteur. Ce qui leur arrivait, je n'ai pas été profondément touchée. Je pense que l'idée d'un groupe d'amis m'a fait trop rappeler le club des ratés de Ca de Stephen King si cher à mon coeur. Difficile de faire mieux d'autant plus que le Palais de Minuit est un livre court ! Je n'ai donc pas ressenti de fortes émotions.

C'est dommage car le registre, c'est tout ce que j'aime : du fantastique, du thriller voire même une pincée d'horreur accessible aussi bien aux ados qu'aux adultes. Certains passages ont attiré ma curioisté et mon intérêt. Je voulais en savoir plus sur le passé du père de Sheere et de Ben que je trouvais très intriguant.

C'est pour cette raison que j'ai apprécié ma lecture malgré ces nombreux éléments négatifs. Le livre reste très agréable et nous plonge au coeur de Calcutta et de ses monumments que je connaissais pas. Une découverte enrichissante que je conseille !

Je continue ma lecture du Cycle de la Brume de Carlos Ruiz Zafon, avec ce second tome, qui nous emmène dans le Calcutta des années '30. Et j'ai à nouveau beaucoup apprécié ce roman, qui nous plonge directement dans une ambiance étrange et mystérieuse.

La Chowbar Society, ce groupe d'adolescents orphelins qui luttent contre le "mal" m'a un peu rappelé (pour mon plus grand bonheur) la Bande des ratés du Ça de Stephen King. La comparaison entre ces deux auteurs que j'apprécie ne s'arrête pas là, car Carlos Ruiz Zafon parvient à mettre en place un suspense digne des meilleurs romans du maître de l'épouvante. Petit à petit, la tension devient de plus en plus prenante et l'on comprend que la confrontation entre les huit adolescents et Jawahal ne pourra pas être évitée et qu'elle connaîtra, forcément, une issue dramatique.

Pourtant, tout n'est pas désespéré dans ce roman : Ruiz Zafon parvient à y glisser de beaux moments de poésie, notamment lorsque Sheere raconte le conte des larmes de Shiva et que cette histoire de la jeune fille trouve un écho, à la fin du roman, lorsque la neige recouvre Calcutta pour quelques instants inoubliables.

J'ai été agréablement surprise de voir que ce tome m'a beaucoup plus plu que Le Prince de la Brume.

Dès le début, l'auteur nous fait sentir qu'un grand danger plane sur les deux enfants que nous allons suivre tout au long de cet ouvrage : Ben et Sheere. Mais c'est seulement 16 années plus tard que cette menace se concrétise. Nos héros, aidés de leurs amis et de leur grand-mère vont alors tout faire pour empêcher qu'il leur arrive malheur...

J'ai beaucoup apprécié cette histoire, qui je trouve est beaucoup mieux ficelée que celle du Prince de la Brume. On y retrouve tout ce que j'aime : des éléments fantastiques, des héros avec un sacré potentiel, un danger à déjouer et, surtout, un mystère à élucider !

Côté personnages, je dois dire que j'ai été plus en empathie avec celui qui raconte le récit, Ian, qu'avec nos deux héros. Mais, de manière générale, je les ai tous apprécié et j'aurais aimé qu'ils aient chacun le droit à un développement plus en profondeur.

Au niveau de l'ambiance, c'est une nouvelle fois du Zafon tout craché ! A chaque fois que je lis l'un de ses livres, je me représente une ville peu fréquentée, dans des tons jaunes ou sépias, remplie de mystères et de secrets à découvrir. L'époque y est probablement pour quelque chose. L'auteur a également une capacité de description des lieux qui me fascine : même si je ne sais absolument pas à quoi ressemble Calcutta, je suis presque capable de me représenter la ville (enfin, à ma façon hein).

Bref, ce fut une belle découverte, et je me plonge de ce pas dans le dernier tome de ce cycle.

C'est un roman jeunesse très plaisant à lire. L'auteur a une jolie plume poétique et a choisi un cadre original. Mais la fin est un peu facile et le roman en lui-même n'a rien d'inoubliable. C'est idéal pour passer le temps mais pas le roman à lire absolument.