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Cravenmoore ressemblait à un château fort, à une invention inspirée des cathédrales, le produit d’une imagination extravagante et torturée. Un labyrinthe d’arcs, d’arcs-boutants, de tours et de coupoles couronnait sa toiture. La construction reposait sur une base en forme de croix d’où s’élevaient plusieurs ailes. Dorian observa attentivement la résidence de Lazarus Jann. Une armée de gargouilles et d’anges sculptés dans la pierre montait la garde en haut de la façade telle une bande de spectres pétrifiés attendant la nuit. Pendant qu’il fermait son cahier et s’apprêtait à revenir à la Maison du Cap, Dorian se demanda quel genre de personne pouvait choisir pareil lieu pour y vivre. Il allait vite le savoir : le soir même, ils étaient invités à dîner à Cravenmoore. Une politesse de leur nouveau bienfaiteur, Lazarus Jann

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La salle où le dîner était servi était à la hauteur de ce qu’annonçait le hall. Des verres aux couverts, aux assiettes ou aux luxueux tapis qui recouvraient le sol, tout portait le sceau de Lazarus Jann. Pas un seul objet de cette maison ne semblait appartenir au monde réel, normal, gris et insipide qu’ils avaient laissé derrière eux. Néanmoins, Irène ne manqua pas de remarquer l’immense portrait fixé au-dessus de la cheminée, dont les flammes jaillissaient de la gueule de plusieurs dragons. Une femme d’une beauté éblouissante, en robe blanche. La force de son regard effaçait la frontière entre la réalité et le pinceau de l’artiste. Pendant quelques secondes, Irène se perdit dans ce regard magique et troublant

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On pourrait présenter les choses ainsi. Techniquement, Christian est ce que nous appelons un automate. — C’est vous qui l’avez construit, monsieur ? — Dorian ! protesta sa mère. Lazaras sourit de nouveau. De toute évidence, la curiosité du garçon ne le gênait nullement. — Oui. Lui et beaucoup d’autres. C’est, ou plutôt c’était, mon travail. Mais je crois que le dîner nous attend. Que penseriez-vous de bavarder de tout cela autour d’un bon plat et de faire ainsi plus ample connaissance ? L’odeur d’un délicieux rôti leur parvint comme un élixir enchanté. Il aurait fallu être une pierre, et encore, pour ne pas lire dans leurs pensées

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J’espère que Christian ne vous a pas effrayés. C’est une création ancienne et grossière. Les Sauvelle se tournèrent vers la voix qui leur parlait depuis le bas des marches. Un visage aimable, allant de pair avec une maturité de bon aloi, leur souriait, non sans une certaine malice. Les yeux de l’homme étaient bleus et brillants sous une masse épaisse de cheveux argentés soigneusement peignés. L’homme, sobrement vêtu, une canne d’ébène polychrome à la main, s’approcha d’eux et leur adressa une révérence respectueuse

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Cet endroit me donne des frissons, affirma Irène. — Bêtises, s’empressa de rétorquer sa mère. C’est un bois, rien de plus. Marchons. De sa position d’arrière-garde, Dorian scrutait en silence les ombres du sous-bois. L’obscurité créait des formes sinistres et catapultait dans son imagination les contours de douzaines de créatures diaboliques à l’affût. — À la lumière du jour, il n’y a là que des taillis et des arbres, tempéra Simone Sauvelle, brisant l’envoûtement passager auquel Dorian se laissait aller

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L’inventeur vivait dans son immense demeure, contiguë à l’ancienne fabrique de jouets aujourd’hui fermée, en la seule compagnie de son épouse Alexandra, gravement malade et ne sortant plus de sa chambre depuis presque vingt ans. Le salaire était généreux ; en outre, Lazaras leur offrait de s’installer dans la Maison du Cap, une modeste villa dominant les falaises, de l’autre côté du bois de Cravenmoore. À la mi-juin de 1937, M. Leconte fit ses adieux à la famille Sauvelle sur le quai numéro six de la gare Saint-Lazare. Simone et ses deux enfants montèrent dans le train qui devait les mener sur la côte normande. Pendant que le vieux M. Leconte regardait le train s’éloigner, il sourit et, durant un instant, il eut le pressentiment que l’histoire des Sauvelle, leur véritable histoire, ne faisait que commencer

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Au dessert, une irrésistible tarte aux framboises, Lazarus leur expliqua ce qu’il attendait d’eux. Bien qu’à la retraite, il lui arrivait encore de travailler dans son atelier de jouets, situé dans une aile adjacente. La fabrique et les étages leur étaient interdits. Ils ne devaient y entrer sous aucun prétexte. Surtout l’aile ouest, qui abritait les appartements de son épouse

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C'était un village où un rhume constituait une nouvelle, et où les nouvelles étaient plus contagieuses que les rhumes.

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Hoffmann était un empereur de la magie, de l’imagination. Une seule chose pouvait venir à bout de la fascination qu’il exerçait : l’âge. A mesure que les gosses grandissaient et que leur esprit se fermait à la faculté d’imaginer, de jouer, le nom de Daniel Hoffmann s’effaçait de leur mémoire ; jusqu’au jour où, devenus adultes, ils étaient incapables de l’identifier quand ils l’entendaient prononcé par leurs propres enfants…

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La lumière du matin sculptait des formes sur les parois des falaises qui composent une bonne art de la côte normande, murailles de pierre affrontant l’océan. Les reflets du soleil dessinaient des éclats aveuglants d’écume et d’argent en fusion. Le vent du nord poussait le voilier avec force, la quille fendant la surface comme une dague. Pour Ismaël, ce n’était là que simple routine ; pour Irène, les Mille et Une Nuits

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