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Le beau pays de Lyonesse ne suffit pas au roi Casmir : il veut régner sur toutes les Isles Anciennes, ce qui l'oblige à vaincre son rival Audry, roi de Dahaut.
L'ambition le tenaille, comme elle ronge le sorcier Tamurello avide de supplanter le maître magicien Murgen, comme elle fouaille Carfilhiot qui brûle de posséder des instruments magiques, comme elle incite un prince troice à précipiter son cousin Aillas dans les eaux du Lir, dont la houle vient battre la grève où rêve Suldrun, la fille de Casmir...
Ainsi commence, dans un tournoiement d'agressions et de vengeances, l'histoire prodigieuse du Lyonesse, en des temps légendaires.
Une histoire fourmillant de malice et merveilles, hantée par la superbe et mélancolique figure de Suldrun — une des plus fascinantes créations de Jack Vance.
Quand il faisait du soleil, elle allait à l’orangerie, pour jouer à des jeux pensifs sous l’ombrage de seize vieux orangers ; plus souvent elle se rendait par des cheminements discrets à la Grande Salle et, de là, à la Salle d’Honneur qui lui faisait suite, où cinquante-quatre hauts sièges, rangés le long des murs à droite et à gauche, représentaient les cinquante-quatre plus nobles maisons du Lyonesse.
L’emblème placé au-dessus de chaque siège déterminait, pour Suldrun, la nature foncière du siège : des qualités distinctives, frappantes et complexes. Un des sièges était caractérisé par une duplicité insidieuse et changeante, mais affectait un charme gracieux ; un autre arborait une bravoure téméraire et fatale. Suldrun avait décelé une douzaine de variétés de menace et de cruauté, et autant d’affections inconnues impossibles à décrire ou à nommer, qui lui causaient des bouillonnements d’entrailles, des frissons sur la peau, ou des sensations érotiques, passagères, plaisantes mais très étrangères. Certains sièges aimaient Suldrun et lui accordaient protection ; d’autres étaient chargés de danger.
Premier tome de la trilogie, le livre est préfacé par Philippe Monot. Concentrons nous sur le livre. Le cadre des Isles anciennes est très sympathique. Jack Vance brosse, comme toujours, rapidement et efficacement les rouages d’une société. C’est de la fantasy, rapide et mouvementée… après la longue jeunesse de Suldrun. Jeunesse tout à fait intéressante, d’ailleurs. L’action, au sens propre, n’arrive que bien plus tard. Il s’en suivra son lot de rebondissements, de coups de théâtres, etc. Implacable avec son héroïne, Vance, dans un esprit bien médiéval, la fait pendre de désespoir. Suldrun, on peut le dire, en prend pour son grade. Mais elle s’efforce de lutter contre son destin, comme les autres personnages. Vance résout les intrigues de son tome, en cela on l’en remercie. Il pose dedans intelligemment les germes de la suite. Non, y a pas à dire, c’est bien ficelé. Mais c’est vrai, comme toujours chez Jack Vance, on ne fait pas trop dans la focalisation interne et l’existentialisme. Ces héros s’efforcent de vivre, subissent les coups du sort et se détendent quand ils le peuvent : c’est en soi la condition humaine. Le plus intéressant, comme toujours (eh oui), sont les personnages secondaires : les êtres fées et les Sandestins, ainsi que les tragiques Skas. De la Fantays alerte, sans prétention, jouant bien d’un genre tout en s’en détachant. Jack Vance va vite, et c’est tant mieux.
Pour ma part, je trouve que le talent de Jack Vance réside au contraire dans sa capacité à mener des descriptions en permanence sans qu'on ne s'ennuie à aucun moment. Il parvient à écrire avec un vocabulaire riche et spécialisé sans que le texte en soit alourdi, et avec un humour pince sans rire d'une folle élégance.
C'est un excellent début pour qui aime ce genre de fantasy. Lyonesse s'inspire, à mon avis, de plusieurs éléments de contes qui servent à l'histoire principale sans que l'histoire en elle-même soit un conte ou une revisite de conte. J'ai adoré le début avec l'enfance dure de Suldrun et son histoire d'amour avec Aillas qui rappelle Tristan et Yseutt. J'ai adoré aussi suivre les aventures de Shimrod et des deux enfants que l'on croise dans le récit. Les événements, sans être trop enfantins en profondeur, est raconté à la façon des contes de notre enfance comme on les aime. Cela réveille l'enfant en nous et j'ai vraiment aimé ça. Le récit est triste, plus pour adulte, mais possède une fraîcheur amusante. L'univers est coloré, magique et sympa aussi avec les magiciens, l'amour et les fées qui cohabitent ensemble. Par contre, on pourrait dire que l'histoire est trop légère. Oui. certains qui n'aiment pas le genre des contes aux tons léger humoristiques et enfantins le diraient. Mais pour ma part, je trouve que ça respecte le genre de ce livre. C'est un bon début.
On va suivre la princesse Suldrun dès sa naissance, la voir être mis de côté, car peu aimé, du a sa condition de fille. On va la voir prendre plaisir à se retrouver seul. On va aussi suivre un prince d'un autre royaume qui va croiser la route de Suldrun. suivre Dhrun jeune prince qui a été enlever (élevé) par les fées. Beaucoup de complots politiques aussi. Ce livre, je l'ai écouter en audio et je dois dire que ce n'est pas le genre de livre très adapté pour ça. Beaucoup de personnages, de description. On peut être vite perdu, si vous faites comme moi et que vous écouter l'audio en faisan autre chose. La lecture n’a pas été sur un même rythme tout du long un début lent qui en devient un peu long, puis beaucoup d'action en même temps, des passage explicative de l'univers un peu lourd a assimiler d'un coup et enfin les batailles. J’ai beaucoup aimé ce personnage de Suldrun, avec cette ambiance de mélancolie poétique. La persévérance de ce prince a retrouvé ce qu'il cherche et Dhrun sa tenaciter est très belle à voir et suivre. Certains événements sont un peu bizarres, mais il faut dire qu'on est dans un univers de fantasy remplis de magie. C'est un univers fourni d'élément de-ci de-là, qu’on se demande par fois quel en est le rapport les uns avec les autres, mais la fin nous rassemble très bien tous ces éléments. Conclusion une lecture en dents de scie ou j'ai beaucoup aimé suivre Dhrun en particulier, un peu complexe en audio, car il faut beaucoup de concentration.
Très belle plume et imagination cependant il est difficile de rester accrocher aux livres, de mémoriser tous les détails et personnages ! On s'y perd à la fin et on fini pas juste vouloir très vite le finir pour passer à autre chose ... Dommage que ce soit le cas
Premier tome d’un cycle de trois romans. Peut se lire seul. Auteur oscillant entre science fiction et fantasy, Jack Vance nous offre là un joyau du plus pur fantasy, avec ses rois, ses fées, ses guerriers et ses magiciens. Située dans un pays imaginaire ou du moins légendaire, un chapelet d’îles entre la Bretagne et la Galice, l’action met aux prises des royaumes où les intrigues, l’espionnage, les guerres et la magie font et défont les dynasties. C’est excellemment écrit, les descriptions des lieux et des situations sont incroyables, et l’histoire vous tient en haleine tout au long. La masse de lieux et de personnages pourront rebuter certains. Pour ma part, un des meilleurs Vance, si ce n’est le meilleur.
Un très bon premier tome pour cette trilogie de fantasy :
L'histoire se déroule dans les Isles Anciennes, qui se composent par exemple de terres disparues tel Ys ou Avalon. Sur ces Isles, divers Rois sont en conflit de pouvoir, et également en conflit contre les Skas (un peuple proche des vikings). Ils sont également soumis aux aléas de la magie et aux farces des fées, falloys et autres hafelins.
Le Roi Casmir et la Reine Sollace de Lyonesse ont une fille, Suldrun, qu'ils délaissent dès sa naissance en raison de son sexe. Ils préfèrent accorder toute leur attention au prince Cassandre qui nait peu après elle. Suldrun grandit donc éduquée par sa nourrice, la vieille Ehirme, qui lui parle de magie et de légendes féériques. Quand ses parents décident de faire d'elle une princesse digne de ce nom, qui pourra leur procurer un mariage avantageux, Suldrun se révèle solitaire et rêveuse. Elle préfère passer son temps seule dans son fabuleux jardin plutôt que dans des fêtes somptueuses.
Un jardin que sa mère, convertie au christianisme, veut transformer en chapelle.
Le jardin de Suldrun est son refuge, puis devient prison Spoiler(cliquez pour révéler)(le jour où elle refuse d'épouser le parti proposé par son père) et jardin d'Eden Spoiler(cliquez pour révéler)(quand le Prince Aillas du Troicinet s'y échoue et qu'ils tombent amoureux). Ensemble, ils conçoivent un fils, Dhrun. Mais quand le roi Casmir apprend la vérité, il jette Aillas dans un puits. Suldrun en meurt de chagrin. Dhrun, envoyé dès sa naissance chez Ehirme, est échangé par les fées contre une changelin (Madouc). Aillas parvient à sortir de son puits et part à la recherche de Dhrun. Celui-ci, élevé par les fées, a grandi très vite : au bout d'un an, il en a 9 et part de par le monde. Il rencontre une jeune fille qui deviendra son amie et c'est ensemble, après maintes aventures, que son père les retrouve. Entretemps, Aillas a été esclave chez les Skas. Il rentre chez lui et devient roi, mettant au jour la trahison de son cousin qui l'avait poussé du bateau sur lequel il voyageait tous deux. Il tue en même temps un magicien source de nombreux mots, notamment ceux de son ami Shrimrod.
Une saga qui semble intéressante par les multiples protagonistes en jeu. Ce tome pourrait se suffire à lui même mais je me demande bien ce que la suite réserve.
Il faut aimer la narration des contes pour s'attacher à l'univers et aux personnages, mais aussi le style châtié au ton léger, décrivant des moeurs pleines de cruauté et de beauté, que Jack Vance utilise ici
L'histoire avance très tranquillement, au risque parfois d'ennuyer un peu, mais la richesse de l'univers rattrape généreusement ce petit défaut. Le point de vue successifs de multiples personnages apporte une profondeur assez phénoménale, d'autant que chacun à une histoire bien particulière, tout en croisant le chemin de l'un et de l'autre.
On se rapproche très souvent du compte féérique, faisant que tout se passe toujours bien et tout est comme de par hasard à l'endroit qui va bien quand il faut, ce que je considère très souvent comme un énorme défaut, mais ici la poésie l'emporte et ça en devient une normalité dans ce monde si particulier.
"Le Jardin de Suldrun" est le premier volume de la Trilogie de Lyonesse.
Jack Vance nous offre avec ce cycle de trois volumes: 1) "Le Jardin de Suldrun", 2) "La Perle verte" et 3) "Madouc" des romans de Fantasy de très grande qualité.
Je viens de terminer le premier tome et j'ai complètement été conquis.
Je suis certain que les deux autres sont de la même veine.
Amateur du grand Jack Vance depuis bien longtemps, je ne connaissais que ces romans de Space-Opéra comme, "Les Maîtres des dragons", "Emphyrio" et bien évidemment, "Le Cycle de Tschaï" et "Les Chroniques de Durdane".
A part certains auteurs comme "Tolkien", "Ursula le Guin", "Robert Holdstock" et "Marion Zimmer Bradley" pour "Les Dames du lac" et "Les Brumes d'Avalon" je ne suis pas un spécialiste ni un grand amateur de "Fantasy".
Certains livres de Raymond Elias Feist comme "Faërie" sont excellents également.
Avec "Le Jardin de Suldrun", j'ai non seulement découvert une autre facette de Vance mais un roman passionnant.
Jack Vance connu pour son sens du détail et son inventivité dans les descriptions est dans ce genre complètement à son aise.
L'histoire se déroule à peu près au moyen âge sur des îles désormais englouties sous l'Atlantique.
Dans ce lieu habite une belle princesse nommée "Suldrum".
Cette dernière est affreusement mélancolique car son père le roi Casmir de Lyonesse voulait l'obligé à épouser le seigneur Carfilhiot mais elle a refusé.
Elle trouve refuge dans son magnifique jardin secret puis le roi Casmir de Lyonesse l'y enferme.
Pourtant elle va y rencontrer son Prince Charmant et tout commence.
Avec cet ouvrage le lecteur nage dans un mélange de "Fantasy" et de conte de fées.
Jack Vance fait toujours preuve, comme dans ses romans de SF, d'une très grande inventivité et son imagination est plus que débordante.
Son style est comme d'habitude superbe et le lecteur se délecte à chaque page.
A lire sans modération.
Dès que j'aurai un peu de temps, j'attaquerai le tome 2 car il faut souligner que ce roman fait tout de même plus de 700 pages.
Sans doute un des plus beaux et des plus poétiques morceaux de fantasy (voir sans doute le plus beau et le plus poétique) qui m’aie été donné de lire.
Et pourtant ce ne sont pas les série de fantasy qui manque dans ma bibli, loin de là.
La première chose, autant l'avouer (même si elle est teinté de préjugés) est ma surprise quand j'ai découvert que l'auteur était un homme. Car qu'un personnage féminin d'une telle délicatesse, finesse, d'une telle profondeur puisse jaillir de la plume d'un homme, oui cela fut une sacré surprise. La beauté de ce personnage mérite bien ce qualificatif de "mélancolique", car sa vie dont la tristesse transparut en creux nous laisse le cœur vibrant de sentiments troubles.
Ce livre tient de l'épopée et du conte, et offre quelque chose de plus "classique", et par ce côté un peu suranné charme plus qu'un modernisme excessif aurait pu le faire chez un autre auteur. Pas de suspense brutal et effréné, mais malgré cela les pages tournent et tournent sans cesser leur ronde jusqu'à la dernière.
L'intrigue, dont le centre varie au fil de l'histoire, nous propose un univers enchanteur, étrange, parfois inquiétant, toujours touchant, au milieu duquel évoluent des personnages construits, riche et touchant.
Mais le plus magique est sans doute que l'écriture qui à la manière des poèmes parnassiens et si belle, si travaillée qu'elle en semble presque froide par instants puisse autant toucher l'âme.
Un véritable coup de cœur, comme on en croise rarement.
Résumé
Le beau pays de Lyonesse ne suffit pas au roi Casmir : il veut régner sur toutes les Isles Anciennes, ce qui l'oblige à vaincre son rival Audry, roi de Dahaut.
L'ambition le tenaille, comme elle ronge le sorcier Tamurello avide de supplanter le maître magicien Murgen, comme elle fouaille Carfilhiot qui brûle de posséder des instruments magiques, comme elle incite un prince troice à précipiter son cousin Aillas dans les eaux du Lir, dont la houle vient battre la grève où rêve Suldrun, la fille de Casmir...
Ainsi commence, dans un tournoiement d'agressions et de vengeances, l'histoire prodigieuse du Lyonesse, en des temps légendaires.
Une histoire fourmillant de malice et merveilles, hantée par la superbe et mélancolique figure de Suldrun — une des plus fascinantes créations de Jack Vance.
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