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La beauté, dit-on, est dans l'œil de celui qui regarde ; rééduque donc ton œil, Dekkeret, de crainte que la laideur de ce pays ne te tue.

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Tandis qu’elle se dirigeait d’un bon pas vers Narabal, elle se vit arrivant en ville un jour prochain en compagnie d’un Ghayrog. Comme ils allaient apprécier cela à Narabal ! Vismaan et elle seraient-ils accueillis par une grêle de pierres et de mottes de terre ? Les gens les montreraient-ils du doigt en ricanant et la repousseraient-ils quand elle voudrait les saluer ? Probablement. C’est encore cette folle de Thesme, se diraient-ils, qui amène en ville des créatures venues d’ailleurs, qui s’affiche avec des Ghayrogs au corps de serpent et qui fait probablement avec eux toutes sortes de choses contre nature là-bas dans la jungle. Oui, oui, se dit Thesme en souriant. Ce pourrait être drôle de se promener dans Narabal en compagnie de Vismaan. Elle essaierait dès qu’il serait capable de supporter une longue marche à travers la jungle

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 Si vous étiez humain, dit-elle, nous utiliserions nos machines pour voir la fracture, nous la réduirions et la maintiendrions en place jusqu’à ce que les parties se soudent. Est-ce la même chose pour vous 

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Elle eut soudain une image extravagante de Ghayrogs mâles répandant leur semence provenant de quelque orifice caché dans des baquets dans lesquels des Ghayrogs femelles grimpaient pour se féconder. Efficace mais pas très romantique, se dit-elle en se demandant si c’était effectivement ce qu’ils faisaient – fécondation à distance, comme les poissons, comme les serpents

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Elle alla lui chercher à boire. Il se mit sur son séant avec difficulté – il semblait beaucoup plus faible que lorsqu’il avait clopiné dans la jungle ; il souffrait très probablement d’une réaction à retardement à ses blessures – et vida goulûment le bol en trois gorgées. Elle observait avec fascination les mouvements furieux de sa langue fourchue

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Au bout d’un long moment, elle retourna à la hutte. Vismaan était allongé dans la position où elle l’avait laissé, sur le dos, les bras raides le long du corps, et il ne semblait pas bouger du tout, hormis la perpétuelle ondulation serpentine de ses cheveux. Était-il endormi ? Après tous ses discours sur le fait de ne pas avoir besoin de sommeil ? Elle s’approcha de lui et examina attentivement l’étrange silhouette massive étendue sur son lit. Il avait les yeux ouverts, et elle vit qu’il la suivait du regard

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Elle s’agenouilla près de lui, se demandant comment il allait pouvoir se relever et marcher avec les reins brisés. Il passa le bras autour de ses épaules. Le contact de sa peau contre la sienne la fit tressaillir : elle était fraîche, sèche, rigide et lisse au toucher, comme s’il portait une armure. Mais la texture n’en était pas déplaisante, seulement curieuse. Une odeur forte émanait de lui, une odeur de marécage, âcre, avec un arrière-goût de miel. Il était difficile de comprendre pourquoi elle ne l’avait pas remarquée plus tôt, car elle était pénétrante et insistante ; elle décida qu’elle avait dû être distraite par ce que cette rencontre avait d’imprévu. Maintenant qu’elle en avait pris conscience, il n’était plus question de ne pas y prêter attention, et au début elle la trouva profondément désagréable, bien qu’elle cessât de l’importuner au bout de quelques instants

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En fait, elle avait pitié du pauvre Ghayrog, un vagabond, doublement perdu, loin de sa planète natale et loin de tout ce qui comptait sur Majipoor. Et gravement blessé, en outre. Qu’allait-elle faire de lui ? Lui souhaiter bonne chance et l’abandonner à son sort ? Faire toute la route jusqu’à Narabal et organiser une mission de sauvetage ? Cela prendrait au moins deux jours, en admettant que quelqu’un veuille bien lui venir en aide. Le ramener à sa hutte et le soigner jusqu’à ce qu’il soit rétabli ? Cela semblait être la meilleure chose à faire, mais qu’adviendrait-il alors de sa solitude, de son intimité, et, d’ailleurs, comment soignait-on un Ghayrog, et voulait-elle réellement assumer cette responsabilité ? Sans parler du risque : c’était un être d’un autre monde, et elle n’avait aucune idée de ce qu’il fallait attendre de lui

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Elle s’accroupit et l’étudia attentivement. Il avait vraiment l’air reptilien, avec des écailles brillantes et un corps lisse et ferme. Il avait des yeux verts et froids qui ne cillaient absolument pas ; sa chevelure était une curieuse masse d’épaisses boucles noires qui se tortillaient lentement, comme animées d’une vie propre ; sa langue était une langue de serpent, rouge vif et fourchue, qui allait et venait constamment entre les lèvres étroites et minces

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Avec un petit frémissement de joie il se dégage entièrement du moi avec lequel il a vécu durant les quatorze années de sa vie et laisse l’âme de l’autre prendre possession de lui

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