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On a beaucoup parlé de l’Atlantide ; maintes et maintes histoires ont été racontées, inventées, arrangées au fil des siècles, et pourtant, peu de gens connaissent la vérité à propos de cette île mystérieuse et de la catastrophe qui a entraîné sa disparition.

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La musique, disait Selena en jouant, est elle-même théâtre. Elle est à la fois le lieu – car elle délimite un espace sonore – et le genre – car elle peut susciter infiniment de personnages et de sentiments. Elle parle un langage clair, à la fois plus complexe que la parole – puisqu’elle peut exprimer davantage de variations de sens – et plus limpide – puisqu’elle est compréhensible par un nourrisson lui-même. La véritable poésie est celle qui rassemble le texte et la musique en un contrepoint parfait, car ces deux éléments sont aussi indispensables l’un à l’autre que le froid l’est au chaud, que le sec l’est à l’humide. Ils sont de même nature tout en étant opposés et doivent convoler ensemble pour que l’arbre artistique porte un jour ses fruits.

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Sur la scène, au milieu des musiciennes qui faisaient vibrer les cordes de leurs instruments, une jeune fille dansait. Elle tournoyait avec grâce et magie devant le feu de joie que les artistes avaient allumé, et son ombre multipliée par les flammes tourbillonnait jusqu’au plus haut degré du théâtre. Elle était si vive et si gracile, ses mouvements étaient si rapides et si harmonieux, que Victoria se demanda un instant si c’était une créature humaine ou un sylphe des bois qui dansait devant ses yeux émerveillés.

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"Ces moments uniques où la petite fille s’exprimait en s’abîmant entièrement dans la musique procuraient à Maxime de grands moments de bonheur. Il aimait la regarder, penchée sur son instrument, quand de l’étincelle jaillissante que formaient les cordes de la lyre au contact de ses doigts de fée résultaient des sons cristallins qui explosaient tel un feu d’artifice pour se noyer dans l’eau miroitante de la rivière.

Pour Maxime, la musique était comme une langue étrangère dont il aurait compris le sens sans en percevoir les mots, à la fois étrange et sublime, limpide et mystérieuse."

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Il monta jusqu’aux plus hauts remparts du palais impérial afin d’admirer la ville étincelante sous le noir manteau de la nuit. Le ciel, particulièrement dégagé, rayonnait d’une multitude d’étoiles et la lune, ronde et pleine, semblait régner sur elles toutes. Comme souvent lorsqu’il n’était pas stimulé par la gaieté de son amie, Maxime était d’humeur mélancolique ; mais ce soir-là particulièrement, une sorte de nostalgie l’envahissait progressivement. Il songeait au temps où sa mère était en vie, au temps où le meurtre et la souffrance sonnaient à ses oreilles comme des mots dénués de signification, sans rapport possible avec son existence. Il songeait au jour où il avait rencontré Selena, à leurs premières conversations, au spectacle qu’ils avaient donné ensemble. Il ne songeait pas au temps où il vivait sans elle. Ce temps-là était comme la pré-enfance de son âme, il était plongé dans l’obscurité de l’ignorance. Du jour où il avait connu Selena, il n’avait jamais plus été le même. Elle lui avait insufflé bien plus que la vie, elle lui avait offert la sienne sans balancer. Elle était la sollicitude que sa mère aurait dû lui prodiguer, la tendresse que sa soeur lui avait longtemps dissimulée. Elle était bien plus encore que tout cela. Elle était le fleuve d’amour qui nourrissait l’océan assoiffé qu’était l’âme de Maxime. Elle était le sang qui coulait dans ses veines, les veines qui irriguaient son coeur.

Maxime regardait la ville et voyait le visage de Selena s’y refléter. L’Atlantide lui semblait être un immense miroir qui lui renvoyait, au lieu de sa propre image, celle de son amie. Un miroir qui ne gardait en mémoire qu’un seul reflet et ne se lassait pas de le réfléchir ; un miroir beau comme la mort, sublime comme le cercueil de verre qui recouvre le corps de la bien-aimée disparue ; un miroir sans tain qui jalousement gardait la beauté prisonnière de sa substance, sans pouvoir l’empêcher de se livrer à tous les regards. La ville était un miroir qui délirait ; un miroir fou, fou amoureux de Selena, de son propre reflet humain.

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C’est le propre des natures courageuses que d’avoir, enfouie en elles-mêmes, une peur perpétuelle et inextinguible qui est la source de toutes leurs actions et le secret de leur vie ; une peur qui les pousse à l’héroïsme et qu’elles finissent par aimer jusqu’à l’agonie.

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Dans le monde tel qu’il est, comment souhaiterais-tu vivre ?

– En luttant pour qu’il devienne meilleur, répondit simplement Selena.

– Même si tu devais y sacrifier ta vie ?

– Sans doute. Que vaudrait la vie, si l’on n’était pas prêt à en faire le sacrifice ? Et à quelle meilleure cause se consacrer ?

– Il y a le bonheur, dit Maxime.

– Le bonheur, sourit Selena. Pauvre bonheur. Il est bien gentil, avec son regard épanoui et sa bouche rieuse, mais il ne m’intéresse pas du tout.

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La jeune fille était instinctivement attirée par l’eau et tout ce qui s’en approchait, comme la neige ou la glace. Un lac ou un champ enneigé représentait à ses yeux l’infini de l’existence révélé à l’esprit humain. Qu’y avait-il de plus doux et du plus persuasif à la fois que l’eau ? Incompréhensiblement gracieuse, elle était messagère de vie et d’amour, s’infiltrait partout, victorieuse par sa délicatesse même, joignant force et faiblesse dans la parfaite union de son invisibilité.

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Le jeune homme, saisit d’un soudain désir d’entendre déferler la mer dans l’obscurité, gravit un escalier qu’Eulalie lui avait indiqué, qui menait sur les remparts. Là-haut, bien que la nuit fût avancée, le paysage était sublime de poésie. Le bruit des vagues qui se brisaient en heurtant les calanques se confondait avec la subtile musique des jardins dont l’écho se perdait au large. Le vent emplissait les poumons d’un air iodé. La ville, au loin à l’intérieur des terres, diffusait une lumière mélancolique.

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