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L'île de Gont est renommée pour ses magiciens. Le plus grand, dit-on, s'appelait Epervier ; mais son vrai nom, Ged, lui fut donné par le sorcier Ogion quand il célébra son Passage, à l'âge de treize ans. Ne le répétez pas : nul ne doit révéler son vrai nom, surtout s'il est sorcier ; si vos ennemis viennent à l'apprendre, ils peuvent le prononcer, vous obliger à leur apparaître et vous plier à leur volonté. Epervier fut un intrépide voyageur, qui sillonna les flots et les îles de Terremer, cherchant toujours à en savoir davantage. Sans doute fut-il téméraire : les mages savent bien que la nature est en équilibre et qu'il ne faut pas trop y toucher. Dans son enfance, une petite fille lui dit en souriant qu'il était un peu jeune. Cette banale provocation suffit : il ouvrit un livre et lut une formule ; l'Ombre apparut. Depuis, elle le poursuit et cherche à l'attirer au pays des morts, où elle se glissera dans sa peau.
L'île de Gont, formé d'une seul montagne qui se dresse à cinq milles pieds au dessus des flots tumultueux de la mer du Nord-Est, est une terre renommée pour ces magiciens. Bien des hommes de Gont ont quittés les bourgades de ses hautes vallées, et les ports de ses sombres baies encaissées, pour s'en aller servir les Seigneurs de l'Archipel dans leurs cités, comme sorciers ou comme mages; d'autres, préférant l'aventure, sont parti voguer d'îles en îles, pratiquant leur magie d'un bout à l'autre de Terremer.
Certains disent que parmi eux, le plus grand, et sans nul doute le plus intrépide voyageur, fut celui qu'on appelait Epervier, et qui fut en son temps à la fois Seigneur des Dragons et Archimage. Sa vie est contée dans la Geste de Ged et dans bien des chansons, mais ceci est une histoire d'avant sa renommée, avant que les chansons n'aient été écrites.
Se souvenir dans le détail de tous les romans d'Ursula Le Guin, est un défi que je renonce à relever. D'Ursula Le Guin comme de Dick, Herbert ou autre Asimov on retient essentiellement une ambiance, une couleur, une thématique dominante. J'avais déjà écrit ailleurs le plaisir que j'ai eu à lire une bonne dizaine de ses livres. Je découvre maintenant que Le Guin savait de qui tenir: Ursula Le Guin est la fille de l'ethnologue A.L. Kroeber and et de l'écrivain Theodora Kroeber dont j'ai adoré l'extraordinaire "Ishi".
Le Guin décrit un microcosme comme un ethnologue décrirait la vie sociétale d'une tribu indienne découverte au fin fond de l'Amazonie. La description de sa société imaginaire est complète, il ne s'agit pas que de la narration d'une aventure.
J'ai adoré cet écrivain et continue à l'apprécier.
Premier tome du Cycle de Terremer, la lecture est rapide. L'histoire est intéressante et plaisante à lire, je lirai les tomes suivants. Agréable moment de lecture.
Si j'ai eu du mal à me faire au style d'écriture pour les premières pages, je me suis vite laissé entraîner ! Au final, la plume séduit, donnant l'impression de se faire raconter un conte au coin du feu, ou bien bordé dans son lit douillet. On suit Ged dans son voyage pour devenir un homme et apprendre à se connaître, qualités comme défauts, errant dans le paysage si particulier de Terremer où les îles se succèdent au détour de mers plus ou moins profondes et agitées.
Si les éléments de ce premier tome initiatique et ce personnage principal profondément humain et faillible malgré son grand don m'ont beaucoup plu, j'ai surtout adoré l'importance placée sur les liens humains, avec une emphase sur l'amitié et la figure paternelle.
Sans que ce soit une lecture désagréable, j'ai le sentiment d'être passé à côté de ce grand classique de la fantasy.
J'ai suivi la quête initiatique du héros, Ged, sans jamais réussir à me passionner pour son aventure, sa découverte de lui-même et l'affrontement de ses peurs.
Un bon livre mais au vu de ce dont j'avais le souvenir avec la version animée, je m'attendais tout de même à un meilleur récit. Ça restait néanmoins très agréable !
Mais quelle déception ... Je pensais vraiment aimer et accrocher et finalement pas du tout. J'ai trouvé ça long et surtout quelle froideur dans l'écriture. Tout est détaché, on a l'impression de suivre les aventures de très loin sans jamais se sentir investi. L'univers est intéressant mais le reste rend la lecture assez longue ...
Roman d’apprentissage, ce premier tome pose les bases d’un univers de fantasy riche.
On suit les premiers pas de Ged dans le monde de la sorcellerie dans le mode de Terremer.
L’autrice mêle aventure, recherche de soi et magie pour poser les bases de cette saga.
Ce premier tome est de fantasy, sans romance, qui peut rebuter par son style et son langage mais la richesse de cet ouvrage vaut l’effort qu’il peut nécessiter.
C’est dans une ambiance poétique et philosophique qu’on apprend à connaître le protagoniste principal.
Le roman, par sa fin, peut se suffire à lui-même cependant j’ai hâte de me replonger dans ce fantastique univers.
Ça m'a rappelé l'époque où je lisais des contes dans mon lit ou lorsque ma mère me faisait la lecture lors de mes crises d'angoisse. C'était très apaisant. C'est bien écrit et le fond est aussi soigné que la forme.
En lisant le premier tome du cycle de Terremer, j'ai retrouvé les sensations que j'avais en lisant, plus jeune, la série Harry Potter. Emerveillée par la magie à l'oeuvre dans le livre, j'ai adoré suivre Ged, Sparrowhawk - je dispose d'une très belle édition anglaise qui compile les 4 tomes, "The Earthsee Quartett" - dans son apprentissage de la magie et dans sa quête à travers terres et mers. J'ai adoré le style d'Ursula Le Guin: les mots qu'elle choisit pour raconter l'histoire de Ged sont justes et précis. Je recommande vivement la lecture de ce premier tome du cycle Terremer et vous encourage, si vous l'avez en anglais, de le lire en version originale pour apprécier pleinement le style d'Ursula Le Guin.
Un jeune garçon grandit sur Terremer, lieu étrange couvert d’îles habitées par des populations prétechnologiques et quelques sorciers qui aident leurs voisins avec leur magie. Vivant dans un village pauvre et reculé, l’enfant s’avère avoir le pouvoir des mots, ce don qui révèle et manipule la réalité. Après une première initiation, il se rendra sur l’île de Roke auprès des maîtres qui enseignent le contrôle de la magie si particulière de cet univers.
Ce premier tome du cycle de Terremer a tous les aspects du roman d’apprentissage typique de la Fantasy. Le jeune Ged doit non seulement suivre l’instruction dispensée par des mages, mais aussi dominer son caractère arrogant. Par défi, il commettra l’irréparable qui marquera un tournant dans sa vie, et devra entamer une longue quête solitaire et dangereuse pour affronter l’Ombre qu’il a libérée.
Ursula Le Guin a créé un univers qui ressemble peu à ce qui se publiait à cette époque (années 60), et visiblement son imagination a été inspirée par des cultures diverses et par le taoïsme, pour proposer un monde unique et cohérent. Le travail sur le texte transparaît assez vite, hissant ce roman au niveau des livres littéraires.
J’ai nettement plus apprécié cette histoire que la précédente que j’avais lue, La Main gauche de la nuit, roman que j’avais trouvé intellectuel et froid. Le Sorcier de Terremer est moins cérébral tout en restant de grande envergure. J’ai eu davantage l’impression que les personnages étaient de chair et de sang, avec un peu de sentiments, même si susciter des émotions pas la qualité première de l’auteure. Ged, le héros, est complexe et intéressant à suivre.
L’aventure n’est pas oubliée, parfois comme prétexte à exposer l’univers, parfois comme nécessaire à l’évolution de Ged, son caractère et son destin. Ses périples sont l’occasion de maintes péripéties, et elles permettent au protagoniste de découvrir un monde qu’il connaît si peu, car malgré ses pouvoirs il reste l’ancien enfant pauvre ayant grandi dans un village reculé.
Même si ce n’est pas un coup de cœur, c’est avec intérêt que je lirai la suite du cycle.
Résumé
L'île de Gont est renommée pour ses magiciens. Le plus grand, dit-on, s'appelait Epervier ; mais son vrai nom, Ged, lui fut donné par le sorcier Ogion quand il célébra son Passage, à l'âge de treize ans. Ne le répétez pas : nul ne doit révéler son vrai nom, surtout s'il est sorcier ; si vos ennemis viennent à l'apprendre, ils peuvent le prononcer, vous obliger à leur apparaître et vous plier à leur volonté. Epervier fut un intrépide voyageur, qui sillonna les flots et les îles de Terremer, cherchant toujours à en savoir davantage. Sans doute fut-il téméraire : les mages savent bien que la nature est en équilibre et qu'il ne faut pas trop y toucher. Dans son enfance, une petite fille lui dit en souriant qu'il était un peu jeune. Cette banale provocation suffit : il ouvrit un livre et lut une formule ; l'Ombre apparut. Depuis, elle le poursuit et cherche à l'attirer au pays des morts, où elle se glissera dans sa peau.
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