Le cycle des centaures, Tome 2: L'héritage des centaures

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Comme vous avez pu le voir, j'ai lu le tome 1, il y a quelques semaines et j'avais émis quelques réserves à son sujet.

Ici, nous retrouvons les personnages là où nous les avions laissé, en passe de retrouver la civilisation humaine. Une fois de plus, j'ai été conquise par l'imagination de l'auteur car je n'ai jamais rien lu de tel. Cependant, ma lecture a été fastidieuse et j'ai eu souvent envie d'abandonner. La seule chose qui me faisait tenir, c'était d'avoir le dénouement de l'histoire et de savoir d'où venait la Grande Rage, qui avait retourné l'animal contre l'être humain. J'avoue que je ne m'attendais pas à ça. Ce détournement est plus que surprenant et à la hauteur de l'intrigue !

Concernant les personnages, je n'aurais définitivement pas réussi à m'attacher à eux de toute l'intrigue. Il leur arrive des trucs assez horribles car l'auteur ne les épargne pas. Cela a parfois suscité ma compassion mais pas au point de les apprécier pleinement. Au final, j'ai l'impression qu'il m'a surtout manqué des sentiments ainsi que leurs états d'âmes pour me les rendre plus humains.

En bref, cette duologie est originale ! Je n'ai rien lu jusqu'ici qui puisse être comparable car les centaures sont assez peu mis en avant dans la littérature fantastique ! Néanmoins, le gros point noir, c'est les personnages. Ils ne servent que l'univers et manquent de consistance ainsi que de sentiments, qui me les auraient rendu plus abordables, plus attachants. Cette duologie est donc une petite déception.

Tout d’abord, je remercie Livraddict (pour le partenariat, ça fait plaisir) ainsi que les Editions Callisto et l’auteur, Paul A. Garance pour l’envoi (et la dédicace!) de ce deuxième tome.

J’ai commencé cette saga avec de gros doutes. Je ne suis pas friande d’auteurs français mais là, le point de vue principal est celui d’un homme et j’ai bien souvent du mal à m’identifier au personnage quand celui-ci est masculin. Cependant, ce fut une belle découverte. La mythologie, l’univers est super bien développé. Bien sûr, je ne voudrais pas vivre dans leur monde mais vivre les aventures de Samuel m’a fait voyager bien que ce monde soit imaginaire et que je sois au fin fond de mon lit pour lire le livre.

La fin du premier tome m’avait donné envie de lire à tout prix le second. En effet, à la fin du premier tome, on se demande encore pleins de choses. Comment la grande rage a-t-elle fait son apparition ? Que va devenir Skïr ? Les deux livres sont de véritables page-turner, j’avais absolument envie de connaître la fin ! De savoir comment l’auteur allait conclure sa saga. Dans ce deuxième tome, nous reprenons là où les aventures de Samuel Becki, de son oncle ainsi que de son élève, Lucas, s’étaient arrêtées. Ils rentrent enfin après un an d’absence. Et bien des choses ont changé notamment l’avènement au pouvoir des Méca et le silence des Bios. La paranoïa, la crainte de l’animal est encore plus présente qu’auparavant. Tout ceci menant à la chasse aux centaures, rendus responsables des attaques des animaux. Nos héros sont alors repartis pour retourner sur l’île aux centaures. Mais là-bas aussi, beaucoup de choses ont changé.

Leur monde est vraiment cruel, comme l’atteste le traitement vis-à-vis de mère de Lucas. Ou bien la décision de tuer les centaures… J’avais vraiment envie de rager et de crier ! Raah. Et donc je me suis demandée si notre monde à nous, n’était pas comme ça aussi. On détruit la nature, on maltraite les animaux, etc. J’imagine que l’auteur s’est inspiré de notre monde actuel et de nos méfaits pour construire le sien. Donc voilà, cette saga m’a fait beaucoup réfléchir. On découvre par ailleurs que la plupart du temps, quand l’Homme découvre quelque chose, il le détruit aussitôt. Le livre le montre bien : les centaures utilisent des armes introduites par les humains pour tuer ceux qui sont du côté des humains. Alors qu’ils étaient un peuple pacifique, qui ne mettait à mort que rarement ! Il y a aussi une référence au fanatisme religieux qui manipule les disciples et pire, qui manipule des Empires.

L’auteur ne nous épargne rien et fait mourir certains personnages que j’aimais beaucoup à la G.R.R Martin. Vers la fin du livre, tout s’accélère, on apprend enfin la vérité sur la Grande Rage et un dernier combat entre la nature et les hommes commence.

En conclusion, c’est une magnifique découverte que je recommande à tous ceux qui recherchent une saga fantasy originale. Et puisque c’est un auteur français, il n’y a pas de traduction pour déformer ses propos, donc l’écriture est de qualité et est très agréable à lire.

Que dire ? Je vais essayer d’être la plus neutre possible. En effet, vous savez, pour la plupart d’entre vous, que c’est l’œuvre de mon mari. Donc, je sais que mon avis va être lu en diagonale en pensant que je ne suis pas réaliste dans mes propos, mais je vous invite à le parcourir afin de partager mes impressions.

Toujours est-il que je vois dans ce deuxième tome le style évoluer et l’imagination de l’auteur s’enflammer, alors que la fin du premier tome nous laissait déjà en haleine. Je peux vous promettre que j’ai poussé l’auteur pour enfin lire ce qu’il mijotait depuis si longtemps pour ses personnages auxquels j’étais déjà bien attachée.

Côté histoire, préparez-vous à avoir des sueurs froides tout au long de l’histoire. Il ne les cajole pas et leur fait subir moult tourments ! Dès que vous commencez, vous allez de surprise en surprise… Que dis-je ? D’étonnement en étonnement ! Je ne savais pas que cet homme qui partage ma vie pouvait avoir une imagination poussée à son extrême. Et il l’a maniée avec souplesse et agilité et surtout dans un but bien précis. L’histoire est vraiment bien ficelée : chaque chose, même négative, aboutit sur un nouveau rebondissement, et le tout dans un but toujours bien précis. Bref, une histoire qui m’a coupé le souffle ! Et occasionné quelques bleus à mon mari sur lequel je me vengeais au fur et à mesure de mon avancée ^^ (Oh! qu’il est agréable d’avoir l’auteur sous la main pour se venger de ce qu’il nous fait subir :-p ).

Les personnages: J’étais ravie de retrouver Lucas, Samuel et Alfred ou encore Noxa et Clementine. J’ai été agréablement surprise par certains personnages que j’ai détestés dans le premier tome, et j’en ai détesté de nouveaux. Si comme moi vous étiez déjà attaché au trio du premier tome, vous allez éprouver en même temps qu’eux leurs épreuves dans ce tome-ci. Lucas est toujours autant brave et courageux, mais l’auteur va nous en faire voir un peu plus du petit garçon sensible qu’il est. Il va casser un peu sa carapace pour la réinvestir de plus belle, ce qui va nous faire s’attacher d’autant plus à ce petit homme bien courageux. Samuel a changé après ses premières aventures : il a toujours ce côté coincé, mais n’hésite plus à exprimer ce qu’il ressent et à foncer dans cette nouvelle aventure, et enfin il va se lâcher sur ses sentiments (et ça !! ça fait du bien). Alfred m’a déjà un peu irrité dans son côté scientifique fou qui est aveuglé par son travail et ne regarde jamais le mal qu’il pourrait provoquer, mais il a bon cœur et cela le sauve à nos yeux. Dans ce tome-ci, hé bien, il ne changera pas, mais on découvrira une pointe de remords qui nous fera ouvrir les yeux à nous aussi. Et puis, il y a d’autres personnages plus attachants que détestables. Un panel complet qui nourrit parfaitement le mystère jusqu’au bout.

L‘écriture: Le premier tome était déjà très bon pour un premier roman, mais dans ce dernier tome, nous voyons un style pur et bien affiné, une écriture vraiment agréable et qui nous transporte aisément dans cet univers poussé à la pointe du style Steampunk. Un style toujours autant présent et qui colle à merveille avec l’histoire et l’univers créé. Avant tout, il y a des morales qui, même dans notre époque actuelle, sont d’actualité : à nous d’ouvrir les yeux !

En gros, une saga « coup de cœur », une pépite que je vous conjure de déguster également. Une ambiance électrique et envoûtante en même temps. Une histoire prenante et époustouflante. Bref, une merveille qui me pousse dans une frustration énorme auprès des maisons d’édition qui, trop bornées par leur « ligne éditoriale » ou leur « part du marché », ne prennent pas la peine de regarder ce qu’on leur propose de NOUVEAU.

Chère maisons d’édition, je sais que vous êtes envahies de manuscrits au point de sélectionner au pif dans un premier temps, puis de ne lire que la 4e de couverture dans un second temps. Pour beaucoup, le fantastique doit absolument parler de crocs de vampires et de poils de loup-garou qui crient « A bas les sorcières! ». Mais je vous dis simplement que parfois, et parce que vous ne leur accordez pas assez de temps sous prétexte que ces auteurs sont inconnus, vous passez à côté de petits trésors comme cette saga. Je l’imagine tellement bien, jusqu’à nos écrans de cinéma, avec cet univers enfin différent de tout ce qu’on peut lire et relire. On avale du vampire depuis la folie « Twilight », on digère des sorcières depuis notre cher « Harry », et même si j’adore la Dystopie on ne mange plus que cela depuis « Hunger game ». Alors réinventez un peu ! Laissez l’opportunité aux jeunes auteurs de vous faire découvrir de nouvelles recettes savoureuses avec des centaures ou autres créatures mythiques. Arrêtez de vouloir à tout prix formater les auteurs, et tout comme JK Rowlings, Suzanne Collins et Stephenie Meyer, vous pourriez découvrir de nouvelles muses.