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"Je crus avoir écrit l'oeuvre d'un fou".

Jacques Abeille, 4ème de couverture.

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"Ne t'est-il jamais arrivé de découvrir quelque chose de très beau, et, soudain, de souffrir très fort, et si vite que tu t'en aperçois à peine, parce que ce fragment de beauté que tu contemples, tu devrais le partager avec quelqu'un et qu'il n'y a que l'absence ?"

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Celui de l'errance, dont nous découvrons tous, dès lors que nous avons commencé à réaliser quelque chose, qu'elle était notre aspiration la plus profonde et la plus tenace

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"Il me semble que je suis en train de devenir folle

- Il faut partir d'ici.

- Laisse moi le temps de tout quitter, de me détacher.

- De quoi te détacher ? Tout ici te repousse.

- Précisément."

Je n'avais rien à répondre. Elle souffrait. Elle aimait le lieu de la souffrance. Elle y était née et demeurait incapable de s'en extraire."

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"Il y a des moments où l'impossible qui aggrave le malheur est tout ce qu'on peut supporter"

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Le jour était gris et sans relief, comme s'il convenait que j'emportasse avec moi une impression complète de désert. Et j'allais vers un rendez-vous qui m'inquiétait. Il me semblait que je revenais trop tôt et que ce soudain retour allait ternir la pureté de mes rapports avec la cavalière. Je craignais d'être trop pauvre à ses yeux et me demandai comment je parviendrai à justifier une si aventureuse entreprise pour un si modeste séjour chez les nomades. Et enfin, le moment vient assez tôt où je dus m'avouer la cause réelle de mon désarroi. Notre rencontre avait été marquée par un événement intime dont je ne parvenais pas à savoir si je souhaitais qu'il sombrât sous la protection de l'oubli ou si je désirais qu'il demeurât comme une difficulté vivre entre nous. Et, bien que nos relations ne dépendissent pas de mon seul arbitre, j'aurais voulu faire un choix à l'occasion duquel, je l'apercevais bien, je ne pouvais pourtant m'apparaître que lâche ou vain. Je raisonnais ainsi en moi-même, lorsque je débouchai soudain sur la place où, la veille, j'avais déjeuné. Je menai les bêtes vers la fontaine et les entravai. Et puis j'attendis.

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Peut-être ignorez-vous, Monsieur, que dans notre pays on cultive les statues.

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Et, tandis que je tournais la chose entre mes doigts, je sentis se propager dans tout mon être je en sais quel terrible et lent déchirement, à quoi se mêlait une crainte rétrospective. Si la petite chose avait échappé à mes doigts pour aller se briser à mes pieds (car, pour remarquable que fût son poids, l’objet ne laissait pas de donner une impression d’extrême fragilité), j’en eusse éprouvé une peine sensible.

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Je crus avoir perçu le charme sous lequel j'allais. Je songeais par-devers moi que sans doute, ici, dans cet espace clos et soustrait aux variations de la lumière et des astres, le temps était suspendu. Mais cette évocation à peine figurée, je la repoussai. Le temps, plus que jamais, je le sentais à chaque pas, battant inébranlablement, non plus dispersé et scandé selon les tâches et les humeurs du jour, mais concentré et réduit aux plus profondes pulsations organiques. Le temps d'avant la germination et les montées de sève, le temps sans exubérance, le temps des pierres. Il me coupait la parole. Il en résultait en moi, peut-être en chacun, une manière d'angoisse faite de jouissance étouffée. Quelque bonheur écrasé et fort.

En sorte que, lorsque nous avons revu le soleil, non seulement nos yeux en étaient offusqués mais la parole et aussi les gestes nous manquaient. Nous étions engourdis comme au sortir de trop lointains tréfonds.

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Quand la tête tout entière eut émergé, ils posèrent leurs brosses sur le radeau et, à l'aide de chiffons, entreprirent de la sécher, ajoutant à l'effet des brosses un dernier subtil polissage. L'arête du nez apparut ferme et nette et cependant ourlée, dans la lumière frisante du soleil bas, d'un reflet de cire tendre. Le creux des oreilles gagnait une transparence de nacre. Je voyais même maintenant comment, pour travailler, ces deux hommes nus, collaient leur corps contre la statue et je me demandais si le contact de leur peau contre la pierre où glissaient de vagues flocons de terre n'apportait pas aussi une contribution notable à la dernière touche superficielle. Je les vis ainsi, au rythme de l'eau, descendre le long du corps de la Vénus surprise et pourtant impavide. Elle se dressait nue, émerveillée d'être née et à jamais muette dans la lumière tombée du soir.

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