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Jardir se retourna et vit l'étranger avancer à grandes enjambées vers le démon.

- Imbécile ! hurla-t-il. Que fais-tu?

Mais l'étranger ne semblait pas avoir entendu et encore moins avoir compris. S'arrêtant à portée de la créature, il cria.

A ce bruit, le démon interrompit son assaut, pencha la tête et huma l'air. Il pivota pour regarder l'inconnu et ses yeux inhumains brillèrent d'un éclat qui montrait qu'il l'avait reconnu.

- Parle sang de Nie, souffla Hasik. Il le connaît.

La bête hurla et attaqua en donnant un grand coup de griffes avec son bras intact, mais l'étranger bondit aussitôt sur un côté puis partit en courant vers le recoin piégé.

- Dégagez ! cria Jardir.

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Cet après-midi-là, Jardir faisait les cent pas sur l’épaisse moquette de la demeure qu’il avait réquisitionnée pour y installer son palais rizonien. L’endroit n’avait rien à voir avec ses résidences de Krasia, mais après les mois passés à dormir dans des tentes depuis son départ de la Lance du Désert, ce semblant de civilisation était le bienvenu.

Jardir serrait la Lance de Kaji dans sa main droite et s’en servait comme d’un bâton de marche. Il n’avait évidemment pas besoin d’être soutenu, mais il ne se séparait jamais de l’arme ancienne à l’origine de sa puissante ascension. À chaque pas, son extrémité cognait sur la moquette.

— Abban est en retard, affirma Jardir. Même s’il a voyagé avec des femmes, de nuit, il devrait déjà être là.

— Je ne comprendrai jamais comment tu peux tolérer la présence de ce khaffit, père, dit Asome. Ce mangeur de cochon devrait être exécuté rien que pour avoir levé les yeux sur toi et pourtant tu écoutes ses conseils comme s’il s’agissait d’un membre de la cour.

— Kaji lui-même a imposé aux khaffit des tâches qui leur convenaient, répondit Jardir. Abban en sait plus que quiconque sur les terres vertes, et un chef avisé doit tirer profit de ces connaissances.

— Qu’y a-t-il à savoir ? demanda Jayan. Les habitants d’ici ne sont que des lâches et des faibles, ils ne valent pas mieux que les khaffit. Ils ne sont même pas dignes de servir d’esclaves, ni de se battre.

— Ne sois pas si sûr de toi, répondit Jardir. Seul Everam sait tout. L’Evejah nous dit de connaître nos ennemis, mais nous en savons peu sur le nord. Savoir s’il faut impliquer sa population dans la Première Guerre, la tuer ou la dominer ne me suffit pas. Je dois la comprendre. Et si les habitants des terres vertes ne valent pas mieux qu’un khaffit, alors qui est mieux placé qu’un khaffit pour m’expliquer ce qu’ils ont dans le cœur ?

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Une foule s'était rassemblée tôt le matin devant la cabane de Leesha, alors que le ciel était baigné de bleu lavande et d'orange. Au debut, il n'y avait que Darsy, Vika et leur apprentis, puis Gared et les autres coupeurs commencèrent à arriver, leurs hanches protégés sur les épaules, suivis d'Erny et des protecteurs du Creux accompagnés de leurs étudiants. Roger vont peu après avec Benn le souffleur de verre. La cour se remplit ensuite de plus de badauds qu'elle pouvait en abriter pour la nuit. Certains avaient apporté des tentes pour dormir sur place après la leçon.

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Les Damaji étaient rassemblés en bas de l'estrade sur laquelle reposait le trône de l'Andrah. Ils levèrent les yeux en même temps lorsque les hommes de Jardir fracassèrent les portes. L'andrah se recroquevilla et recula sur le trône de Crâne, en serrant les accoudoirs si fort que ses jointures devinrent blanches.

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[...] - J'imagine que oui, convint Elissa, à sa grande surprise.

S'estimant chanceux, il se dirigea vers la porte. Il refermait la main sur le loquet lorsqu'elle reprit la parole.

- Tu m'as manqué, dit-elle doucement.

S'immobilisant, il réprima son envie de se retourner pour courir la serrer dans ses bras et lui demander pardon.

Puis, sans un mot, il quitta la boutique de protection.

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Parfois, les maîtres instructeurs envoyaient des groupes tendre une embuscade aux nie’Sharum des sharaji voisins et leur donner de sévères corrections. Aucun endroit n’était sûr, pas même les fosses d’aisances. Quelquefois, les garçons les plus âgés comme Hasik et ses amis prenaient les vaincus d’autres tribus par-derrière, les pénétrant comme s’ils étaient des femmes. Subir cela constituait un grand déshonneur et Jardir avait lui-même dû donner des coups de pied entre les jambes de plusieurs assaillants pour éviter un tel sort. Un Majah parvint une fois à retirer le bido d’Abban, mais Jardir le frappa si fort au visage que le sang jaillit de son nez.

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Durant le premier mois, toutes les journées que Jardir passa dans la sharaj s suivirent et se ressemblèrent. À l’aube, les maîtres instructeurs amenaient les nie’Sharum sous le soleil torride pendant des heures ils écoutaient le dama évoquer la gloire d’Everam. Le ventre vide et les genoux fléchissant à cause de l’exercice et du manque de sommeil, les garçons ne protestaient pourtant pas. Voir Jardir revenir ensanglanté et puant de son châtiment leur avait appris à obéir sans poser de questions. Le maître instructeur Qeran frappa durement Jardir avec sa lanière. — Pourquoi souffres-tu ? demanda-t-il.

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Abban passa une main sous le bras indemne de Jardir et l’aida à se rendre jusqu’au pavillon des dama’ting, à l’autre bout des terrains d’entraînement. La tente s’ouvrit à leur arrivée, comme s’ils étaient attendus. Une grande femme vêtue de blanc des pieds à la tête, et dont seuls les yeux et les mains étaient visibles, maintint le rabat ouvert. Elle désigna une table près de laquelle Abban se hâta de mener Jardir une belle jeune fille au visage découvert, portant du blanc comme la dama’ting, se tenait là. Les dama’ting ne parlaient pas aux nie’Sharum.

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Kaval ne l’écouta pas, l’écarta et disparut dans l’arrière-boutique. D’autres cris retentirent et, un instant plus tard, le maître instructeur ressortit en tenant par le bras un garçon qui portait une veste, une coiffe et une culotte brunes, taillées dans un bien meilleur tissu que les habits de Jardir. Trapu et bien nourri, il avait peut-être un an ou deux de plus que le fils de Kajivah. Des filles plus âgées le suivaient deux étaient vêtues de brun et trois autres de noir, leurs écharpes dévoilant des visages de femmes pas encore mariées. — Abban am’Haman am’Kaji, dit Qeran, tu vas venir avec nous jusqu’à la Kaji’sharaj afin de trouver ta Hannu Pash, la voie qu’Everam souhaite te voir emprunter. À ces mots, le garçon trembla.

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Jardir avait neuf ans lorsque les dal’Sharum l’enlevèrent à sa mère. C’était jeune, même pour un habitant de Krasia, mais la tribu Kaji avait perdu beaucoup de guerriers cette année-là et elle devait renforcer ses rangs pour éviter que les autres groupes tentent d’empiéter sur son domaine. Jardir, ses trois sœurs cadettes et leur mère, Kajivah, partageaient l’unique pièce d’un taudis en pisé situé près d’un puits asséché. Son père, Hoshkamin, était mort au combat deux ans plus tôt, tué par la tribu Majah lors d’une attaque contre le point d’eau. La coutume voulait que l’un des compagnons du guerrier abattu épouse sa veuve et s’occupe de ses enfants, mais Kajivah avait eu trois filles à la suite, ce qui constituait un si mauvais présage qu’aucun homme n’était prêt à se marier avec elle. La famille vivait grâce à quelques dons de nourriture du dama local, et même si ses membres ne possédaient pas grand-chose, ils étaient ensemble.

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