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"Je tiens seulement à vous montrer que j'aimerais aussi connaître la réponse à cette énigme, si vous vous décidez un jour à m'en parler.

- Je me le rappellerai.

- Oui, mais je me demande... J'ai l'impression curieuse que je ne vous reverrai jamais, peut-être. Comme si j'étais un de ces personnages de second plan dans un mélodrame, que l'on fait sortir de scène sans qu'ils connaissent jamais le dénouement.

- Je comprends vos sentiments, dis-je. Il arrive que mon propre rôle me donne l'envie d'étrangler l'auteur".

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"Je savais foutrement bien que c'était l'instant que Gérard aurait saisi pour attaquer. Ce grand salopard aurait avancé à grandes enjambées en maniant sa monstrueuse épée et aurait coupé la créature en deux. Elle serait probablement retombée sur lui en se tortillant et il s'en serait tiré avec quelques bleus. Et peut-être un saignement de nez. Bénédict n'aurait pas manqué l'oeil. Il en aurait déjà eu un dans chaque poche et aurait joué au football avec la tête tout en rédigeant mentalement une note de bas de page pour son exemplaire de Clausewitz".

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Comment expliquer simplement ce qui n'est pas chose simple... ? J'imagine qu'il faut commencer par le solipsisme... l'idée que rien n'existe en dehors du moi, ou du moins, que nous ne pouvons réellement avoir conscience de rien hormis notre propre existence et notre expérience. Je suis capable de trouver quelque part en Ombre n'importe quoi dont je me fasse une image. N'importe qui le peut. Ce qui en toute bonne foi ne transcende pas les limites du moi. Nous pouvons pour la plupart nous soutenir - cela s'est entendu - que nous créons les ombres que nous visitons à partir de l'étoffe de nos personnalités, que nous sommes seuls à exister véritablement, que les ombres que nous traversons ne sont que les projections de nos désirs.

... Quels que soient les mérites de l'argument - et il n'en manque pas -, il aide considérablement à expliquer une large part de l'attitude de la famille envers les gens, les lieux et les choses qui se trouvent à l'extérieur de Ambre. À savoir que nous sommes des fabricants de jouets, que nous créons nos propres jouets... parfois dangereusement animés, certes; mais cet aspect fait également partie du jeu. Nous sommes par tempérament des imprésarios et nous traitons les autres en conséquence. Si le solipsisme entraîne une certaine difficulté quand on aborde l'étiologie, on peut aisément l'éluder en refusant d'admettre que les questions soient valables. Comme je l'ai souvent observé, nous sommes pour la plupart pragmatiques quand il s'agit de nos affaires. Presque...

Néanmoins... néanmoins il subsiste un élément gênant dans le tableau. Il existe un lieu où les ombres deviennent démentes.Quand on s'enfonce volontairement à travers les couches d'Ombre, en abandonnant - toujours volontairement - une part de sa compréhension à chaque pas, on parvient pour finir à un degré de démence que l'on ne peut dépasser. Alors pourquoi y aller ? Dans l'espoir d'acquérir des connaissances, dirais-je, ou de découvrir un nouveau jeu... Mais quand on arrive à ce point, comme nous l'avons tous fait, on se rend compte que l'on a atteint la limite d'Ombre ou la fin de soi-même... deux expressions synonymes, comme nous l'avions toujours pensé. Pourtant, à présent...

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Un radeau de rayons de lune... la lumière fantomatique des torches, comme des incendies dans un film en noir et blanc... les étoiles... quelques fines écharpes de brume.

Penché sur la ballustrade, je contemplais le monde... Le silence absolu pesait sur la nuit, la ville baignée de rêve, l'univers tout entier vu de ce point. Des choses lointaines... la mer, Ambre, Arden, Carnath, le phare de Cabra, le Bosquet de la Licorne, ma tombe en Kolvir... Le silence, loin au-dessous, mais clair, distinct... La vue de l'œil d'un dieu, aurais-je dit, ou celle d'une âme détachée et planant très haut... En plein milieu de la nuit...

J'étais venu au royaume où les fantômes jouent à faire les fantômes, où les présages, les menaces, les signes et les désirs animaux hantent les avenues et les hautes murailles du palais de Ambre dans le ciel : Tir-na Nog'th...

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Je feignis de ne pas lire les questions implicites dans les yeux du valet d’écurie quand je déposai mon macabre fardeau et laissai mon cheval à ses bons soins pour le pansage. Ma cape ne pouvait guère dissimuler la nature de son contenu quand je me jetai cette tripaille sur l’épaule avant de me diriger vers l’entrée de derrière du palais. L’enfer ne tarderait pas à exiger son dû.

Je contournai le terrain de manœuvre pour gagner l’allée menant à l’extrémité sud du parc. Moins de regards curieux par ce chemin. Je me ferais repérer, certes, mais ce serait beaucoup moins gênant que de passer par l’entrée principale dont les alentours sont toujours très animés. Bon Dieu !

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"Pas de panique. Ainsi s'achève mes préliminaires. Toutes plaisanteries exclues, à présent. Je vais mettre à nu les éléments de base, brider la bête Déraison et extraire du mystère boueux la perle de l'intelligence la plus raffinée".

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"Je feignis de ne pas lire les questions implicites dans les yeux du valet d'écurie quand je déposai mon macabre fardeau et laissai mon cheval à ses bons soins pour le pansage. Ma cape ne pouvait guère dissimuler la nature de son contenu quand me jetai cette tripaille sur l'épaule avant de me diriger vers l'entrée arrière du palais. L'enfer ne tarderait pas à exiger son dû.

Je contournai le terrain de manoeuvre pour gagner l'allée menant à l'xtrémité sud du parc. Moins de regards curieux par ce chemin. Je me ferais repérer, certes, mais ce serait beaucoup moins gênant que de passer par l'entrée principale dont les alentours sont toujours très animés. Bon Dieu !"

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… Et ainsi j’arrivai à Tir-na Nog’th. Quand la lune se leva et que Ambre apparut vaguement dans les cieux, les étoiles brillant à travers ses monuments, ses tours enveloppées de halos pâles, les mouvements minuscules sur ses remparts, j’attendis, j’attendis avec Ganelon et Random, j’attendis que la plus haute crête de Kolvir, là où sont façonnées les trois marches grossières dans la pierre…

Quand la clarté de la lune les toucha, la forme de l’escalier tout entier s’ébaucha, enjambant le vaste golfe par-dessus la mer, jusqu’à la vision de la ville. Quand le clair de lune l’inonda, l’escalier avait pris le maximum de consistance qu’il aurait jamais et je posai le pied sur la pierre…

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