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Je crus un instant qu'il n'avait pas saisi le tour humoristique de ma repartie, mais il se mit à rire.

"Il arrive parfois que le moulin des dieux se mette à tourner trop vite et que les simples mortels se retrouvent ensevelis sous des monceaux de farine, fit-il remarquer. Serais-tu pour une fois disposé à me fournir des informations sans rien exiger en échange ? Je n'ai malheureusement aucune révélation à t'offir pour l'instant. Que veulent ces Begmans ?

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'éprouvais une certain malaise, sans pouvoir en définir la raison. Je n'étais pas déconcerté outre mesure de me retrouver dans une bar en compagnie d'un Lapin blanc, d'un personnage de petite taille ressemblant à Bertrand Russell, d'un chat qui arborait un large sourire, et de mon vieil ami Luke Raynard qui chantait des ballades irlandaises alors qu'une étrange fresque défilait derrière lui en obtenant au passage un statut de véritable paysage. La chenille bleue qui fumait son narguilé sur le chapeau d'un champignon géant m'impressionnait fortement , car il est très difficile d'empêcher ces pipes à eau de s'éteindre, mais telle n'était pas la cause de ce que je ressentais. Il s'agissait d'une scène paisible, et que Luke fût parfois entouré d'étranges compagnons n'était pas une nouveauté. Alors, à quoi fallait-il attribuer cette vague angoisse ?

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Je serrai les dents. La musique reprit. J’entendis du verre crisser sur le comptoir et baissai les yeux pour constater que ma chope était à nouveau pleine. Peut-être avais-je déjà trop bu et convenait-il d’attribuer à l’alcool les brumes qui obscurcissaient mes pensées. Je me détournai et portai le regard sur le point où la fresque murale se changeait en véritable paysage. Devais-je en déduire que j’étais également un élément de ce tableau ?

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Moi – Merlin, fils de Corwin – je suis un sorcier d’une espèce peu commune dans les contrées que j’ai eu l’occasion de fréquenter au cours de ces dernières années. Lucas Raynard – alias le prince Rinaldo de Kashfa – est également un sorcier, même si son style est différent du mien. Et le Chat, qui semblait assez versé dans ces matières, avait probablement raison d’estimer que la situation actuelle devait résulter d’un sortilège. Il s’agit en effet d’une des rares circonstances où ma perspicacité et mon savoir ne me sont pratiquement d’aucune utilité pour m’informer de la nature de mes épreuves. L’explication en est simple : mes facultés sont également captives de l’envoûtement et soumises à ses forces. Un tel phénomène est comparable à l’impossibilité de percevoir les couleurs. Je ne pouvais savoir avec certitude ce qui se passait, sans aide extérieure.

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C’était fascinant. Je les perdis de vue lorsque leur propriétaire atteignit la zone vers laquelle j’avais un peu plus tôt vainement tenté de me diriger, mais je pus continuer de suivre les déplacements de ce dernier grâce aux ondulations des hautes herbes. Et loin, très loin sur ma droite – au-delà de Luke – je voyais à présent un personnage émacié qui tenait une palette et une brosse et était occupé à peindre une suite à la fresque. Je bus une autre gorgée de bière et reportai mon attention sur la progression de la créature invisible qui passait de l’univers plat du tableau mural à celui en relief de la réalité. Une gueule gris métallisé apparut entre un rocher et un buisson. Des yeux pâles brillaient juste au-dessus et des filets de salive bleutée gouttaient d’une bouche sombre pour se changer en fumée au contact du sol. Soit cette créature était de très petite taille, soit elle se tenait accroupie, et je ne pus savoir si elle s’intéressait à l’ensemble de notre groupe ou plus particulièrement à ma personne. Je me penchai et rattrapai Humpty par sa ceinture, à moins que ce ne fût par son nœud papillon, juste à l’instant où il allait basculer et tomber du tabouret.

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Je pivotai vers le Chat, qui se matérialisait une fois de plus autour de son sourire.

« Je présume que vous l’ignorez également…, commençai-je.

— J’ai assisté à l’arrivée de votre ami, puis à la vôtre, dit le Chat en arborant un sourire plein d’affectation. Et, même en fonction des normes de ce lieu, vos apparitions ont été… heu… inhabituelles. Cela m’incite à conclure qu’au moins l’un d’entre vous pratique la magie. »

Je l’approuvai d’un hochement de tête.

« Vos propres allées et venues sont également peu banales, fis-je observer.

— Je garde bas les pattes, répliqua-t-il. Luke ne pourrait en dire autant.

— Ce qui signifie ?

— Qu’il est pris dans un piège contagieux.

— Un piège de quelle nature ? »

Mais le Chat avait à nouveau disparu, et son sourire également.

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J’eus soudain l’impression d’avoir perdu tout sens critique, car je ne parvenais pas à relever les anomalies dont je percevais pourtant l’existence. Je me savais captif de l’instant présent sans pour autant pouvoir analyser lucidement la situation.

Je me retrouvais prisonnier…

On m’avait capturé…

Comment ?

Eh bien… tout semblait avoir débuté quand j’avais serré cette main tendue. Non. C’était faux. Cela ressemblait à du zen mais n’était pas du zen. La paume que j’avais serrée émergeait de l’espace occupé par une image de ma personne, sur une carte qui s’éloignait. Oui, c’était cela… à quelque chose près.

Je serrai les dents. La musique reprit. J’entendis du verre crisser sur le comptoir et baissai les yeux pour constater que ma chope était à nouveau pleine. Peut-être avais-je déjà trop bu et convenait-il d’attribuer à l’alcool les brumes qui obscurcissaient mes pensées. Je me détournai et portai le regard sur le point où la fresque murale se changeait en véritable paysage. Devais-je en déduire que j’étais également un élément de ce tableau ?

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"J'éprouvais un certain malaise, sans pouvoir en définir la raison. Je n'étais pas déconcerté outre mesure de me retrouver dans un bar en compagnie d'un Lapin Blanc, d'un personnage de petite taille ressemblant à Bertrand Russell, d'un Chat qui arborait un large sourire, et de mon vieil ami Luke Raynard qui chantait des ballades irlandaises alors qu'une étrange fresque défilait derrière lui en obtenant au passage un statut de véritable paysage. La Chenille bleue qui fumait son narguilé sur le chapeau d'un champignon géant m'impressionnait fortement, car il est très difficile d'empêcher ces pipes à eau de s'éteindre, mais telle n'était pas la cause de ce que je ressentais. Il s'agissait d'une scène paisible, et que Luke fût parfois entouré d'étranges compagnons n'était pas une nouveauté. Alors, à quoi fallait-il attribuer cette vague angoisse ? "

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" Seigneur ! C'est cela qui a effrayé le Jaberwock ! fit remarquer le peintre en regardant derrière moi.

- De quoi parlez-vous ? lui demandai-je sans désirer vraiment connaître la réponse.

- De cette chose", me répondit-il en tendant le doigt pour désigner un point proche du comptoir.

Je regardai, reculai en titubant, et ne pus reprocher au Jabberwock de s'être montré pusillanime.

Un Ange Igné de trois mètres cinquante venait d'entrer dans le bar - un Ange Igné de couleur rousse, avec des ailes semblables à des vitraux - et il évoquait, en même temps que des prémonitions de destin funeste, de vagues souvenirs de mante religieuse, avec son collier de piquants et ses griffes ressemblant à des épines qui saillaient de sa fourrure rase partout où le moindre angle semblait suggéré. Il s'agissait d'un monstre du Chaos - une créature rare, mortelle, et d'une intelligence très développée. Il ne m'avait pas été donné de rencontrer un de ces êtres depuis de nombreuses années, et je me serais fort bien passé d'en revoir un à présent. En outre, je savais sans l'ombre d'un doute que j'étais la raison de sa présence en ce lieu? Je regrettai un instant d'avoir utilisé mon sort d'arrêt cardiaque sur un simple Bandersnatch - avant de me remémorer qu'il eût été sans effet étant donné que les Anges Ignés possèdent trois cœurs. Pendant que je regardais rapidement autour de moi, la chose m'étudia, libéra un petit couinement de chasse, et s'avança.

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Quand j'enjambai la bande inférieure, tout ce qui m'entourait disparut, à l'exception du ruban de clarté qui se referma sur lui-même pour devenir un cercle parfait, bascula autour de moi sur lui-même et se stabilisa au niveau de mes pieds. Je me retrouvai en son centre, quand un monde hémisphérique semblant fait de cristal apparut au-delà de cet anneau de lumière. Le sol sur lequel je me dressai était rougeâtre, irrégulier et humide. Ce fut seulement lorsqu'un gros poisson traversa mon champ de vision que je compris que je me trouvais sous l'eau, debout sur une formation corallienne.

" C'est vraiment très joli, dis-je, mais j'avais l'intention de regagner mes appartements.

- Je voulais simplement te démontrer mes capacités ", me répondit une voix familière qui résonnait de façon surnaturelle sous ce dôme magique. "Suis-je un dieu ?

- Tu es libre de te considérer comme bon te semble. Nul ne viendra te contredire.

- Posséder les attributs de la divinité devrait être amusant.

- Si tu étais un dieu, quel serait mon statut ?

- Voici une question théologique pour le moins épineuse.

- Théologiquement, mon cul ! Je suis informaticien et tu sais parfaitement que je t'ai construit, Spectre. "

L'équivalent d'un soupir emplit ma cellule sous-marine.

"Il est difficile de se débarrasser de ses racines.

- Pourquoi le désirer ? Qu'as-tu à reprocher aux racines ? Les plus belles plantes en possèdent.

- Jolies fleurs en surface, fange et fumier au-dessous.

- Dans ton cas, on ne trouve que du métal et une installation cryogénique très perfectionnée - ainsi qu'un grand nombre d'autres choses - le tout gardé dans un état de propreté irréprochable.

- En ce cas, c'est peut-être de fange et de fumier que j'aurais besoin.

- Tu te sens bien, Spectre ?

- Je me cherche toujours.

- Nous passons tous par de tels stades, au cours de notre existence. Tu cesseras tôt ou tard de t'interroger.

- Vraiment ?

- Vraiment.

- Quand ? Comment ? Pourquoi ?

- Le dire serait tricher. En outre, c'est différent pour chacun de nous. "

Un ban de poisons passa - des petites créatures striée de rayures rouges et noires.

" Je ne parviens pas vraiment à assimiler la question de l'omniscience... me déclara un peu plus tard la Roue spectrale.

- Et après ? C'est sans intérêt.

- ... Et je me penche toujours sur le problème de l'omnipotence.

- C'est un sujet assez ardu, reconnus-je.

- Tu es très compréhensif, p'pa.

- Je m'efforce de l'être, en tout cas. As-tu un problème qui te tracasse ?

- Ce qui touche aux réflexions philosophiques excepté ?

- Oui.

- Non. Je t'ai fait venir pour te mettre en garde contre un certain Mandor. Il....

- C'est mon frère. "

Il y eu un silence.

Puis Spectre me demanda : "Il en découle qu'il est mon oncle, n'est-ce pas ?

- En un certain sens.

- Et la dame qui était avec lui ? Elle...

- Il s'agit de ma tante Fiona.

- [i]Ma[/i] grand-tante. Oh ! zut !

- Qu'est-ce qui cloche ?

- Dire du mal de ses parents est très laid, il me semble.

- Pas d'où je viens. En Ambre, c'est un passe-temps très répandu. "

Le cercle lumineux bascula et nous nous retrouvâmes dans le corridor.

" À présent que nous voici en Ambre, je peux donc te dire du mal d'eux. Je ne leur ferais pas confiance, à ta place. Je crois qu'ils sont un peu fous. Et je les ai également trouvés insultants et menteurs. "

Je m'esclaffai. " Tu deviens un véritable Ambrien.

- Vraiment ?

- Oui. Nous sommes ainsi faits. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Que s'est-il passé, entre vous ?

- Je préfèrerais parvenir à mes propres conclusions, si cela ne t'ennuie pas.

- Fais comme bon de semble.

- Il n'est donc pas utile que je te mette en garde contre aux alors ?

- Non.

- D'accord. C'était mon principal souci. Bon, maintenant je vais rentrer pour me pencher sur cette histoire de fange et de fumier...

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