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— Comme le coucher ou le lever des astres ?... Excuse-moi, Daneel, je n’avais pas l’intention de plaisanter. De quels souvenirs parles-tu ? D’une voix plus basse encore, Daneel répondit : — Madame, je veux parler des souvenirs de mon partenaire de jadis, le Terrien Elijah Baley. Et Gladïa demeura là, figée, si bien que Daneel dut lui-même prendre l’initiative, finalement, et faire le geste pour que s’ouvre la porte
Afficher en entierLa mort d’aucun individu, parmi les humains, n’est importante. Lorsqu’on meurt et qu’on laisse une œuvre après soi, on ne meurt pas complètement. On ne meurt pas totalement tant que demeure l’humanité... Tu comprends ce que je veux dire ?
— Oui, camarade Elijah, dit Daneel.
L’œuvre de chaque individu apporte sa contribution à l’ensemble et devient ainsi une partie immortelle du tout.
Afficher en entierNous avons mis la Terre en mesure de coloniser la Galaxie et d’établir un Empire galactique.
Afficher en entier- J’ai le sentiment que sans expansion d’aucune sorte, l’humanité ne peut progresser. Ce ne doit pas être obligatoirement une expansion géographique, mais c’est là la manière la plus évidente de provoquer d’autres sortes d’expansions, corrélativement. Si l’on peut se lancer dans l’expansion géographique sans que cela se fasse au détriment d’autres êtres intelligents s’il existe des espaces vides où s’étendre, alors pourquoi pas ? S’opposer à l’expansion dans de telles conditions, c’est assurer la décadence.
- C’est donc l’alternative que vous voyez ? L’expansion et l’évolution ? Ou la non-expansion et la décadence ?
- Oui, je crois. Si, donc, la Terre refuse l’expansion, les Spatiens doivent l’accepter. L’humanité, qu’elle soit spatienne ou terrienne, doit s’étendre.
Afficher en entier- Vous questionnez les robots, dit-il, moi je me charge des humains.
- Notamment des femmes, je suppose.
- Je ne voudrais pas me vanter, mais...
- C'est un sujet sur lequel je n'ai jamais vu un homme qui ne se vantait pas.
Afficher en entier— Vraiment, Giskard ? Je n’ai rien à faire de Mandamus et moins encore d’Amadiro. Je suppose que tu n’as pas oublié qu’Amadiro, jadis, quand le monde, lui et moi étions jeunes, a fait tout son possible pour prouver que le Dr Fastolfe était un meurtrier. Et que seul un quasi-miracle a permis de faire avorter ses machinations
Afficher en entier— Il se peut simplement que tu te trompes, Giskard. Qui est cet homme pour qu’il puisse me porter tort si je refuse de le voir ? Le fait qu’il s’agisse d’un membre de l’Institut de Robotique n’en fait pas vraiment quelqu’un d’important à mes yeux
Afficher en entierEn quoi ma journée de demain sera-t-elle rude, Giskard ? demanda Gladïa, les sourcils froncés. Je ne vois pas quelle épreuve peut m’attendre. — Vous avez un rendez-vous, madame, expliqua Giskard. Avec un certain Levular Mandamus. — Vraiment ? Quand cela s’est-il décidé ? — Il y a une heure. Il a photophoné et j’ai pris la liberté... — Tu as pris la liberté ? Qui est-ce ? — C’est un membre de l’Institut de Robotique, madame. — C’est donc un sous-fifre de Kelden Amadiro ? — Oui, madame
Afficher en entier— Je vous le promets, avait-elle dit. Alors, ses yeux s’étaient ouverts une dernière fois, sa voix avait retrouvé un dernier sursaut d’énergie pour dire, d’un ton presque normal : — Je t’aime, Gladïa, ma fille. Et Gladïa avait répondu : — Je vous aime, Han, mon père
Afficher en entierDaneel et Giskard avaient fait partie intégrante et effective de son établissement pendant les nombreuses décennies au, cours desquelles Fastolfe en avait été le propriétaire en titre. Ce n’est qu’à son lit de mort que Han Fastolfe lui en avait transféré la propriété. Giskard était la seconde chose, après Daneel, que Fastolfe avait laissée à Gladïa
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