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Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.
Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la Première Loi.
Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.
Il ajustait à sa visière des lunettes d’approche et les doigts boudinés de sa tenue isolante ne facilitaient pas l’opération. — Une faible exhalaison s’attache à sa surface – des vapeurs issues des éléments les plus volatils et des composés assez lourds pour être retenus par la gravité mercurienne : le sélénium, l’iode, le mercure, le gallium, le potassium, le bismuth, les oxydes volatils. Les vapeurs se faufilent dans les ombres et, en se condensant, produisent de la chaleur. Une sorte de gigantesque alambic. En fait, si vous allumez votre lampe de poche, vous découvrirez probablement des condensations de soufre, voire de la rosée de mercure. — Peu importe. Nos tenues peuvent supporter indéfiniment quatre-vingts malheureux degrés
Le cycle des robots (qui s'étale de notre époque jusqu'à un futur lointain) complète, à mon sens, celui de Fondation (j'avais commencé par Fondation puis Les Robots, bien que l'ordre chronologique des histoires soit dans l'ordre inverse).
L'écriture d'Asimov est toujours agréable mais, à l'inverse du premier tome de Fondation, je n'ai pas accroché pleinement à son histoire de robots. Une scientifique raconte à un journaliste la façon dont les robots sont devenus des incontournables de la vie humaine mais parfois c'est un peu longuet et improbable.
La chose qui nous frappe le plus pendant cette lecture, c'est la modernité de l'écriture et des idées. Mis à part quelques détails trahissant les années 50, si l'on m'avait dit que ce roman datait du début de ce siècle, je l'aurais cru ! L'écriture est fluide et contemporaine et les idées traitées le sont avec justesse. Un pur plaisir !
C'est aussi très drôle de comparer les prédictions d'Asimov par rapport à ce que nous vivons actuellement. Il serait bien déçu le pauvre !
C'est toujours assez amusant de voir comment on imaginait le futur dans le passé.
Les différentes nouvelles posent un certains nombre de questions très intéressantes.
Un peu long en terme de rythme, beaucoup d'échanges scientifiques qui peuvent perdre, mais l'histoire est très intéressante. À tester si ces éléments ne vous dérangent pas.
Pour l'instant assez différent de Fondation, normal et heureux cependant. J'aime beaucoup la progression de l'ampleur de la vraisemblance et du rôle des robots de nouvelle en nouvelle. Hâte de lire la suite du cycle.
Une suite d'histoire intéressante qui pose à chaque fois un contexte historique et économique dans lequel les robots ont une place particulière pour ensuite pointer du doigt là où tout peut changer en cas de problème. Certaines histoires font froid dans le dos mais d'autres sont seulement intéressantes au début, les explications trop poussées alourdissant parfois le tout. Je l'ai lu car c'est un classique mais, le science-fiction n'étant pas mon fort, je ne pense pas lire la suite.
Quelle merveilleuse lecture pour clore l’année 2023 ! Le cycle des robots a été pour moi l’occasion de découvrir un auteur majeur de la science-fiction, et un véritable coup de cœur !
Alors que les écrits d’Asimov remontent à plus de soixante-dix-ans (celui-ci datant de 1950), j’ai été bluffée de la pertinence de cet univers par rapport à l’ère actuelle de l’IA. Asimov dépeint à travers ces 9 nouvelles une société futuriste pas si éloignée de la nôtre, avec ses enjeux politiques et géopolitiques semblables à celles que l’on a connues il y a quelques décennies. Bien que ces éléments soient en toile de fond, car le principal sujet de l’ouvrage reste bien sûr les robots, ce contexte ancre l’œuvre d’Asimov dans une réalité familière, ce qui a rendu ma lecture captivante.
Ce qui m’a surtout fasciné, c’est la manière dont Asimov interroge les limites des trois lois de contrôle régissant les robots. Il joue avec les codes de la science-fiction, les pousse à leur extrême, avec une intelligence absolument remarquable – et drôle ! Le conflit entre humains et robots est à la fois d’ordre intellectuel et moral. Les thèmes habituels du genre sont abordés, mais de façon subtile et innovante. Il explore la psychologie des robots, leur perception d’eux-mêmes par rapport aux humains d’une manière unique et profonde. Même si j’ai lu beaucoup de SF, et que ce livre date de 74 ans, je n’ai pas ressenti de « déjà vu », tant Asimov a créé un univers incroyablement riche et brillant, difficile à égaler.
Je ne peux que recommander ce classique aux passionnés de science-fiction (si ce n'est déjà fait !), et j'attends avec impatience de découvrir davantage l'œuvre d'Isaac Asimov.
Superbe lecture, qui ce constitue en plusieurs nouvelles reliées entre elles par un fil rouge (l'évolution des robots dans le temps + des personnages redondants).
J'ai adorée les limites des trois lois abordées dans chaque nouvelle, et comment l'auteur parvient à les résoudre est vraiment intelligent ! L'écriture est très fluide, quoique un peu (trop) compliqué dans le dernier chapitre (qui par ailleurs clôture bien l'apothéose des machines dans ses dernières lignes).
Une superbe lecture pour les fans de science-fiction et de dystopie, parce que le monde que propose Isaac Asimov est, à mon sens, possible dans le futur et l'auteur m'a convaincu que ce monde serait bénéfique à l'humanité.
Résumé
Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.
Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la Première Loi.
Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.
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