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nouvel Tout est en place sur l’échiquier. Et c’est Merlin, le fils du Diable, qui, d’une chiquenaude apparemment fortuite, donne le signal qui met en jeu les forces en présence, dans une partie dont on n’imagine pas quelle pourrait en être la conclusion
Afficher en entierL'un après l'autre, ils firent leur hommage au roi ; puis Arthur jura solennellement qu'il n'abandonnerait jamais un de des compagnons de la Table Ronde dans le danger ou la souffrance, et qu'il consacrerait sa vie à maintenir l'harmonie et la justice entre tous ceux et toutes celles qui relevaient de son autorité."
Afficher en entierLes innombrables récits médiévaux qui constituent ce qu'on appelle les Romans de la Table Ronde, bien qu'étant dus à de multiples auteurs, bien qu'étant écrits en différentes langues, bien qu'étant dispersés sur un long espace temporel et géographique, forment cependant une totalité, et il est bien difficile de ne pas supposer, à travers leur diversité, une probable unité de conception, sinon de composition. Éclos, ou plutôt scriptés entre le XIe et le XVe siècle, ils de présentent comme une suite d'épisodes, d'aventures héroïques ou merveilleuses à travers lesquels se dessine un plan d'ensemble qui est incontestablement d'origine mythologique et remonte ainsi à cette "nuit des temps" si favorable à l'explication symbolique du monde.
Afficher en entiernouvel Déjà il l’enfourchait lorsque le roi Arthur lui assena un si grand coup sur le bras que le géant laissa choir son épée et, tout étourdi, s’inclina sur l’arçon. Mais le cheval, qui était le plus grand et le meilleur du monde, effrayé par le choc, se cabra et partit comme une flèche, emportant dans la sombre forêt le duc qui mugissait comme un taureau blessé
Afficher en entiernouvel C’est dans une vallée obscure, entre deux forêts très sombres, qu’il le rejoignit. Le soleil baissait à cette heure et sa clarté s’égarait dans les ramures des arbres. « Géant félon ! lui cria Arthur. Retourne-toi et tu sauras qu’un seul homme te poursuit !
Afficher en entiernouvel Et Arthur et ses compagnons l’imitaient si bien qu’en quelques instants Ban, Urfin et Bretel furent dégagés, purent rajuster leurs heaumes et saisir des boucliers intacts. Après quoi, montant sur des chevaux sans maîtres que leurs écuyers avaient pris au passage, ils repartirent au combat, bien décidés à le conduire jusqu’à une complète victoire
Afficher en entiernouvel C’est à ce moment que Merlin, toujours en observation, s’aperçut du danger que couraient les trois hommes. Il prit l’aspect d’un jeune page et se précipita sur le champ de bataille, à la recherche d’Arthur. Dès qu’il l’eut trouvé, il lui apprit ce qui se passait. Bohort, qui se trouvait auprès d’Arthur, s’écria :
Afficher en entiernouvel Alors Arthur tira sa bonne épée Excalibur dont il se mit à faire des merveilles, coupant bras, poings et têtes. Sur les remparts de la forteresse, les dames et les demoiselles qui regardaient le combat ne pouvaient s’empêcher d’admirer la prestance, le courage et la volonté de ce jeune homme qui affrontait ainsi les plus redoutables guerriers du temps
Afficher en entiernouvel Et ils s’en retournèrent chacun dans son domaine, prêts à entreprendre en commun une action guerrière qui ferait entendre raison à cet usurpateur et permettrait de placer sur le trône un homme d’illustre naissance et ayant donné d’abondantes preuves de ses capacités à gouverner un royaume
Afficher en entiernouvel Cependant, quelque temps après avoir été couronné, le jeune roi Arthur, pour faire montre de son autorité et pour se conformer à la coutume du royaume, envoya des messagers à travers tout le pays pour convoquer ses vassaux à une grande cour plénière qui se tiendrait à Kaerlion sur Wysg. Les petits seigneurs, qui se sentaient flattés parce que Arthur était l’un des leurs, accoururent avec empressement et manifestèrent leur joie à rencontrer celui que Dieu avait désigné comme leur chef.
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