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Mais il y a des créatures à qui la cruauté procure une sombre émotion, un impétueux sentiment de pouvoir. Craintifs et médiocres, entourés d’êtres qui assouvissent sur eux leur férocité, tirant un peu de bonheur de la vie, ils deviennent la proie du plus bas de tous les instincts – celui qu’assouvissent la destruction et la douleur des autres. L’homme cruel se sent élevé au-dessus de tous par ses actes. La mort des autres lui donne l’impression d’être plus vivant. […] Il méprise l’amour et se lire à la haine, car elle seule enflamme son esprit froid et endormi. Il n’y a ni pitié, ni conscience affligée, ni remords dans sa méchanceté gratuite. Seulement une faim toujours croissante de cruauté, car il est impossible de combler ce type de désir. Les doux ne peuvent pas répondre gentiment sans courir un danger, parce que les méchants ignorent la nature de l’amour qu’ils confondent avec la faiblesse.

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Mais il y a des créatures à qui la cruauté procure une sombre émotion, un impétueux sentiment de pouvoir. Craintifs et médiocres, entourés d’êtres qui assouvissent sur eux leur férocité, tirant un peu de bonheur de la vie, ils deviennent la proie du plus bas de tous les instincts – celui qu’assouvissent la destruction et la douleur des autres. L’homme cruel se sent élevé au-dessus de tous par ses actes. La mort des autres lui donne l’impression d’être plus vivant. […] Il méprise l’amour et se lire à la haine, car elle seule enflamme son esprit froid et endormi. Il n’y a ni pitié, ni conscience affligée, ni remords dans sa méchanceté gratuite. Seulement une faim toujours croissante de cruauté, car il est impossible de combler ce type de désir. Les doux ne peuvent pas répondre gentiment sans courir un danger, parce que les méchants ignorent la nature de l’amour qu’ils confondent avec la faiblesse.

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Sur le versant opposé des monts Ohogan couronnés de glace, dans les contreforts ruwendiens où la descente abrupte de la Nothar s’atténue et où les cours d’eau s’élargissent, se dressait la maison d’un autre praticien de l’occulte, l’Archimage Binah, aussi appelée la Dame Blanche, qui avait vécu, durant un nombre incalculable d’années, dans les ruines de Noth, l’une des anciennes cités des Disparus. C’était presque une légende pour la population humaine du Ruwenda, car les gens du commun ne la voyaient jamais. Cependant ils continuaient à invoquer son nom en périodes de troubles et la révéraient en tant que gardienne de leur pays depuis des temps immémoriaux.

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Voltrik dut attendre longtemps la Couronne car son oncle, le roi Sporikar, dépassa largement les cent années qui nous sont attribuées par la nature. Pendant cette attente, Voltrik s’amusa à préparer l’acquisition d’une autre couronne et voyagea un peu partout. De l’une de ses expéditions dans les territoires qui s’étendent au nord de Raktum, il revint avec un nouveau compagnon qui allait lui fournir la clef du Ruwenda… le sorcier Orogastus.

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Ceux qui s’intéressent à ce genre de sujet se demandent si, autrefois, la plus grande partie du Ruwenda n’était pas un immense lac nourri par un glacier et parsemé d’îles qui ne sont plus maintenant, dans le marécage, que de simples éminences. On dit que beaucoup d’entre elles sont couronnées par des ruinés similaires. Même les Insolites sont incapables d’expliquer l’origine des anciennes cités, disant seulement qu’elles ont été construites par les Disparus et existaient déjà quand leurs ancêtres sont arrivés dans le Bourbier. La Citadelle du Ruwenda, véritable montagne composée de murailles, de bastions, de donjons, de tours et de bâtiments compliqués qui communiquent entre eux, remonte aussi à la plus haute, antiquité, et l’on dit qu’elle fut le siège des premiers souverains de la Péninsule qui leur était alors soumise.

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Une fois à la Citadelle, les Maîtres Marchands versaient une taxe au roi. (Ils acquittaient aussi, au moment de partir, un impôt excessivement variable sur les marchandises payées au prix de gros, l’un des grands points douloureux des relations entre le Ruwenda et le Labornok.) Puis, ils étaient libres de vendre leurs marchandises sur le Grand Marché de la Citadelle ; après quoi ils pouvaient acheter des produits, surtout des minerais ou du bois de construction. Ce dernier était fourni par les Wyvilos des forêts à des agents ruwendiens. Les Maîtres à la recherche de marchandises plus exotiques poursuivaient leur chemin sur plusieurs centaines de lieues, remontant à bord de bachots ruwendiens la Mutar inférieure jusqu’à son confluent avec la Vispar, où s’étendait la cité en ruine de Trévista, car c’était sur ses grand-places que se tenaient les fabuleuses foires des Insolites des marais. Elles n’avaient lieu que pendant la saison sèche, car la mousson qui remontait en rugissant de la mer du Sud rendait impraticables les voies d’eau. Seuls les Insolites s’aventuraient alors dans le Bourbier Dédaléen, utilisant des chemins qu’ils connaissaient et des méthodes qu’ils avaient perfectionnées durant des centaines d’années.

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Les membres de cette ligue, indépendante et audacieuse, qui se transmettaient de père en fils des franchises et certaines incantations protectrices, étaient les seuls citoyens de notre royaume à connaître la route secrète qui mène au cœur du Ruwenda. Plus d’un général labornoki, fou de colère et frustré de ne pouvoir obtenir de Maîtres peu coopératifs des indications cohérentes ou même une carte utile, les soupçonna d’utiliser la magie noire pour clore leurs lèvres durant l’interrogatoire. À la fin, la route nous fut révélée grâce aux connaissances du puissant sorcier Orogastus, dont nous reparlerons tout à l’heure. Mais, dans les premiers temps, les Maîtres gardaient bien leur secret et jouissaient non seulement d’un monopole prospère, mais encore d’une bonne dose de pouvoir politique.

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Même dans les circonstances les plus favorables, le commerce entre le Labornok et le Ruwenda était une entreprise déprimante, parfois périlleuse. Beaucoup de nos glorieux souverains, mâchonnant de colère leurs royales moustaches à cause de quelque insolence ruwendienne, avaient demandé à nos généraux d’élaborer un plan de conquête de cette nation plus petite. Mais il est difficile d’envahir un pays qui ne comporte qu’une seule entrée… le défilé de Vispir, étroit et escarpé, dans les monts Ohogan, et gardé par des forts ruwendiens bien situés. Les rois labornoki qui le tentèrent, et dont nous gardons le déplorable souvenir, ne sont jamais revenus.

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On murmurait souvent que la pourriture du marécage avait affaibli le corps et l’esprit des Ruwendiens. Leurs souverains, tous insouciants, étaient totalement incapables de faire régner une bonne discipline féodale. Quand l’érudit – mais obstiné – Krain III monta sur le trône, on comprit à sa politique imprévoyante avec les nations voisines que l’heure approchait où il faudrait appliquer à cette situation en décomposition les méthodes plus éclairées et plus progressistes que notre grand royaume de Labornok avait élaborées pendant des années.

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Bien qu’ils ne leur aient jamais demandé de prêter serment d’allégeance, la Couronne et les marchands du Ruwenda traitaient en égaux putatifs ces tribus aborigènes, les petits Nyssomus des tourbières et les Uisgus, apparentés aux premiers mais plus circonspects (tout à fait non humains et clairement conçus par la nature pour servir leurs supérieurs). Certains groupes de Nyssomus fréquentaient assidûment la célèbre Citadelle du Ruwenda, et quelques-uns de ces êtres grossiers étaient même admis comme serviteurs de première classe à la Cour !

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