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Le défi de Julia : Chroniques érotiques ou jeux tabous



Résumé

Au cours d’une soirée entre amis, Julia, jeune femme riche, désœuvrée et trop gâtée par l’existence va devenir par contrat l’esclave inconditionnelle de Myriam. Celle-ci, avec l’aide de Jef, Bernard et Alain fera de Julia une femme-objet et lui ordonnera d’accomplir tous ses fantasmes sans restriction.

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Julia quitta le bureau au pas de course, le portable plaqué contre l’oreille :

— Oui, maîtresse…

— Ma chérie… Je le sais bien que tu meurs d’impatience de recevoir le cadeau que je t’ai promis ! Cours le chercher ! Dans 7 min exactement, tu devras être au 228, rue de la Grande Armée. Présente-toi au vendeur sans poser la moindre question !

Déjà, de nature, Julia n’en posait pas beaucoup. Mais depuis que son corps ne lui appartenait plus, son esprit avait atteint un tel degré de liberté, qu’il était difficile de garantir qu’il soit encore dépendant de son enveloppe terrestre. N'ayant matériellement plus rien, elle ne s'intéressait plus qu'au moment présent, et encore, uniquement si sa condition d’esclave l’exigeait. Lorsqu'elle arriva au 228, elle était tellement dans les nuages qu'elle ne prêta qu'un regard distrait à la vitrine du magasin :

— Des tatouages ? Tiens donc, c'est ça son cadeau ! Je m’attendais à pire… Elle va me faire marquer à son effigie comme du bétail ? Ma foi... si le logo est sympa, pourquoi pas ? hasarda-t-elle, sans se départir de sa bonne humeur.

— Bonjour, que puis-je pour vous, mademoiselle ? s’enquit le vendeur.

— Je suis Julia Blanchet, je devais venir...

— C'est exact, l'interrompit-il d’un geste autoritaire. C’est prêt ! Je vous attendais. Tout sera exécuté conformément à vos souhaits.

« Mes souhaits ? Mon pauvre, si tu savais... » pensa-t-elle tout en lui rendant son sourire.

— Je vous prie de bien vouloir pénétrer dans mon laboratoire, je vais fermer le magasin. Il serait regrettable que nous soyons dérangés pendant le travail.

Julia s’aventura dans la pièce attenante qui, par la diversité de son outillage, lui rappela un cabinet de dentiste, mis à part les fantastiques posters de tatouages qui couvraient les murs.

— Prenez vos aises et installez-vous confortablement, proposa-t-il obséquieusement, en désignant une table d'accouchement.

Julia tiqua, il s'en rendit compte et lui conseilla :

— Il serait préférable que vous ôtiez le bas, avant de vous allonger.

Julia perdit un peu de son flegme. Elle retira à regret sa jupe et grimpa lentement sur l'engin de torture, ne sachant si elle devait craindre qu'il ne s'effondre ou qu'il ne la morde.

Les yeux de l'homme étaient doux, bien qu’incisifs. Des yeux attentifs, dressés pour le travail de précision. Julia les contemplait, alors qu’il lui faisait face, installé comme un gynécologue. Elle remarqua finalement ses mains gantées de latex, dirigées vers le haut, dont les doigts s’agitaient d'impatience. À contrecœur, elle se décida à écarter ses cuisses et poser l'un après l'autre, ses pieds dans les étriers.

« Où va-t-il me tatouer ? Je sens que ça va faire mal… »

L'artiste tâta les grandes lèvres de Julia. À l'aide d'un feutre, il dessina quelques repères sur sa peau. Bien qu’elle ne puisse rien apercevoir malgré ses contorsions, elle sentit qu’il plaquait une feuille de papier calque en contact avec son entrecuisse, le centrait correctement et y reportait par transparence les notes précédentes.

— Vous vous êtes parfaitement épilée, j'aime mieux, c'est bien plus hygiénique... Vous avez de la chance, votre anatomie se prête à merveille à ce projet, précisa-t-il en signe d'encouragement.

Julia exhiba un sourire contraint qu’elle ravala instantanément, lorsque la main droite de l'homme, qui avait déposé la feuille de calque sous la table, surgit armée d'un pistolet à piercing :

— Serrez les poings et restez immobile ! Comme je vous l'ai expliqué, les piercings dans les grandes lèvres sont tout de même assez douloureux...

N’ayant jamais envisagé de porter le moindre piercing, Julia ne disposait d'aucune échelle de valeur lui permettant d'apprécier la nuance « assez douloureux ».

L'artiste pressa sur la détente, Julia s'arc-bouta sur le siège en émettant un râle abominable. L'homme avait promptement écarté son instrument :

— Reprenez vos esprits... Calmez-vous...

Julia n'avait jamais subi un tel supplice. Avec soulagement, elle s’imagina que c'était terminé, que la douleur résiduelle allait certainement s'estomper en quelques heures, comme en sortant de chez le dentiste.

— Moins de temps ça durera, moins vous souffrirez ! Allez, vous avez été suffisamment courageuse pour tenir jusque-là, ce n'est pas le moment de flancher. Serrez les dents, on continue le travail.

C'est à ce moment que Julia se remémora les six points qu'il avait dessinés sur sa vulve. Elle se cramponna, tenta en vain de se déconnecter de son corps, de détourner son attention sur un poster, mais chaque décharge lui arrachait une plainte gutturale et l'obligeait à se tordre de douleur sur la table.

Au bout d'un temps incommensurable, il s'écria :

— Voilà, c'est terminé ! Le plus dur est fait, vous pouvez vous détendre maintenant.

Julia était trempée de la tête aux pieds, son corps était parcouru de mouvements spasmodiques. Elle lâcha les accoudoirs pour mettre ses mains sur son sexe. En tremblant, elle interrompit son geste, de peur que le contact n'augmente encore la souffrance. Sa tête tomba à la renverse, ses joues étaient baignées de larmes.

Avec des gestes très doux, l'artiste lui nettoya les quelques gouttes de sang résiduelles. Lorsque sa respiration fut redevenue normale, il expliqua :

— Jusqu'à nos jours, il fallait bien six mois pour cicatriser un piercing à cet endroit. Mais avec ce nouvel alliage, dans une semaine nous pourrons poser les anneaux que vous avez commandés. Les piercings que je vous ai placés, sont temporaires évidemment.

Julia se raidit.

— Ne vous inquiétez pas, ce sera totalement indolore, tout est fini, tranquillisez-vous. Restez le plus possible telle que vous êtes venue, c'est-à-dire sans rien sous votre jupe. Ça accélérera la cicatrisation, conclut-il en quittant la pièce.

Julia abandonna fébrilement le siège, n'osant ni regarder le travail effectué, ni serrer les cuisses. Elle s'habilla et quitta le magasin comme un zombi, sans même le saluer.

Elle errait sans but dans les rues, gardant les jambes légèrement écartées, lorsque retentit son portable. Myriam lui intimait de rentrer directement chez elle. Les yeux hagards, elle fit un tour sur elle-même avant de constater qu'elle s'était égarée.

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