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Extrait ajouté par Marie-France-46 2023-07-16T18:34:11+02:00

Le chant devenait presque inaudible comme si la baleine s'éloignait inexorablement. Vêtu, comme à chacune de ses sorties sur les eaux glacées du fleuve, de sa combinaison en néoprène, Liam envisagea, l'espace de quelques instants, de plonger à la recherche du cétacé qu'il sentait en urgence vitale. Mais que pourrait-il faire, tout seul, pour sauver Shakaïkan ? Et qu'est-ce qui avait bien pu tuer tous ces animaux, jusqu'à venir même à bout de la baleine bleue ?

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Extrait ajouté par Ilonna-1 2023-07-15T15:29:08+02:00

- Bonjour, c'est Benita. Sa voix palpitait. J'ai préféré le dire de vive voix, plutôt que vous l'apprendre par mail...Spoiler(cliquez pour révéler)Notre Mamma Afrika est morte cette nuit. Elle a été retrouvée dans sa tente, la tête et les mains tranchées, c'est... c'est affreux. Ce sont sans doute les braconniers. Ça s'était nettement durci, avec eux, ces derniers temps. Mais elle a eu aussi hier la visite de deux hommes, des Européens, qui lui ont posé des questions sur vous, ils insistaient et, comme elle n'a pas voulu leur dire où ils pouvaient vous trouver, ils sont repartis en lui promettant de revenir. Alors je me demande si ça n'a pas un lien avec son meurtre.

Malgré son envie de hurler, Shan se maîtrisa et demanda à la responsable de la nurserie, sans trop d'espoir, s'ils s'étaient présentés.

- Il n'y en a qu'un qui a donné son prénom, en disant qu'il vous connaissait, mais que vous aviez perdu contact et qu'il n'arrivait pas à vous retrouver, je crois que c'était quelque chose comme... Spoiler(cliquez pour révéler)Ayden. Oui, c'est ça, Spoiler(cliquez pour révéler)Ayden.

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Extrait ajouté par Ilonna-1 2023-07-15T15:23:57+02:00

Puis on s'est orienté vers des armes de plus en plus silencie et indétectables. Et on a découvert aussi les infrasons, un son paradoxalement silencieux. C'est un acousticien français, Vladimir Gavreau, qui a mis au jour leur nocivité, probablement en 1967. Il était en train de travailler dans son bureau en compagnie d'un ingénieur, quand ils furent pris de maux de tête et de malaises. Pourtant, dans leur environnement, il n'y avait rien d'autre qu'un ventilateur à grandes pales, fixé au plafond. Eh bien... le ventilateur générait des sons inaudibles, reposant sur de basses fréquences. Ils n'entendaient rien, en revanche leur corps encaissait. Si l'onde sonore inaudible avait été produite par un générateur plus puissant, ils seraient sans doute morts. C'est ce qui a pu arriver aux animaux marins du Saint-Laurent et à la baleine bleue que tu as vue agoniser. Leurs organes ont implosé sous des effets semblables. Et tu dis que le seul survivant du groupe de jeunes gorilles de la réserve au Congo était sourd... Selon Gavreau, la fréquence spécifique de 7 Hz peut affecter les facultés cognitives et empêcher toute réflexion et tout travail intellectuel. Rien que ça, c'est une arme redoutable. Tu imagines, Shan, toute une population subissant cette basse fréquence en permanence... Incapable de penser, perdant tous ses moyens psychiques... Une vraie lobotomie par le son. Une chirurgie du cerveau invisible, invasive et massive. Le regard d'Orban brûlait d'un feu intérieur. « Déjà, entendre dans sa tête un bruit en permanence... c'est à devenir fou. Viens, je voulais te montrer quelque chose.»

L'ingénieur acousticien se leva, suivi de Shan, encore secouée par ce qu'elle venait d'entendre. Lorsque Orban s'arrêta devant, elle reconnut la porte noire de la petite pièce qu'il lui avait désignée. La chambre anéchoïque. Là où ne parvenait aucun son de l'extérieur. La chambre sourde.

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Extrait ajouté par MSNordlys 2021-05-18T08:55:22+02:00

Écoute ça, plutôt. Ce ne sont pas les échos du passé, mais les sons extraordinaires dun présent tout aussi extraordinaire. La vie, Deepak. Cest elle qui triomphe toujours. Quoi quil arrive. Et, grâce à nous deux, jen porte une parcelle en moi. Une parcelle qui deviendra un être doué dintelligence et de sentiments, ainsi quun bonheur immense. Le nôtre.

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Extrait ajouté par MSNordlys 2021-05-18T08:53:52+02:00

Au début de la pandémie de coronavirus, les promesses d'un « monde d'après », un monde meilleur, avaient fusé dans le ciel noirci, aussi belles que les Perséides d'été et aussi trompeuses qu'un mirage.

Au fond, personne n'y avait cru.

Était-ce pour cette raison que l'humanité courait à sa perte ?

Parce quelle n'avait plus foi en elle-même ?

En ses propres illusions ?

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