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C'était mon... Amant.
"Et la moitié de mon âme, et la totalité de mon coeur."
Afficher en entierSacré bon sang, me voila de nouveau en train de m'apitoyer sur mon sort. Les Hérauts sont tous solitaires; je ne suis pas le seul. Nous sommes différents; rendus différents par nos Dons, et bien plus encore par l'entremise de nos Compagnons, et nous sommes poussés à nous éloigner encore plus des gens du commun par cette dévotion fanatique à ce devoir qui nous incombe. Et les Hérauts-Mages sont encore plus seuls.
Il ne put se retenir; la pensée se présenta immédiatement, malgré sa résolution de ne pas sombrer dans un marasme d'apitoiement sur lui-meme. Et il y a moi. Isolé par mon Don et mes préférences sexuelles...
Il se couvrit le visage de sa main libre. Dieux! quel imbécile je fais! J'ai 'Fandes. Elle m'aime comme personne d'autre n'en sera jamais capable ou ne m'a jamais aimé, à l'exeption de 'Lendel. Cela devrait me suffire. Cela devrait vraiment... si je n'étais un tel égoïste!
Elle interrompit ses pensées.
_Van, tu as presque autant besoin d'un ami que d'un amant. Un genre d'ami différent de moi; un ami qui puisse te toucher. vous avez besoin d'etre touchés, vous les humains...
Sa voix esrit s'estompa, se fit faible, signifiant qu'elle venait de perdre la bataille contre la fatigue et s'était de nouveau assoupie.
" Vous, les humains." Cette petite phrase résumait tout. Voila ou était la différence majeure, comprit-il soudain. Le manque révélateur.
Afficher en entier_ Ce que je disais..., répondit le garçon en tirant avec précaution une chaise au dossier droit pour s'y asseoir. J'ai droit au même traitement que tous les autres. Aux mêmes leçons. Seulement, il y a ce leger probleme: je suis un bâtard. (son ton se fit amer.) Avec huit héritiers légitimes et davantage en route, qu'est-ce que je peux espérer? Rien, voilà! Il n'y a de ce fait aucun besoin de chercher à gagner ma faveur, ni de se montrer un peu plus indulgent avec moi, parce que je n'ai pas la moindre chose à offrir à quiconque en retour. Alors, lorsque le moment vient de faire un exemple qui choisit-on? Medren. Lorsqu'on a besoin d'une quintaine en chair et en os pour faire une démonstration, qui bat-on? Medren. Et qu'est-ce que je peut esperer à la fin de tout ceci, lorsque j'aurais atteint ma majorité? Devenir l'écuyer de l'un des fils légitimes si je suis chanceux, ou prendre la porte si je ne le suis pas. A moins de pouvoir me perfectionner suffisamment pour devenir menestrel.
Les entrailles de Vanyel le faisaient terriblement souffrir, comme si Medren l'avait frappé à coups de poing dans le ventre. Dieux... Ses pensées bouillonnaient d'émotions incohérentes. Dieux! il est comme j'étais... il est exactement tel que j'étais... seulement, il ne possède pas ces petites protections subtiles que confèrent le rang et la naissance dont je bénéficiais. Il n'a pas de Lissa pour prendre soin de lui. Et il possède le Don, le précieux Don. O dieux...
Afficher en entierLe garçon possédait le Don des Bardes, un Don d'une puissance inhabituelle. Et il chantait pour un auditoire composé essentiellement de jeunes femmes à la tête vide qui n'avaient pas conscience d'un Don pour lequel Vanyel, à quinze ans, aurait volontiers sacrifié l'une de ses jambes. Les deux en fait. Et, en considération du Don, le coût était somme toute peu élevé.
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