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Extrait ajouté par Melaaane 2016-07-20T15:12:31+02:00

"Je commence à en avoir ma claque de cette lueur diffuse, de ce ciel d'un bleu pâle et fade, qui ne mériterait d'ailleurs pas le nom de bleu, et de ce soleil informe et humide à l'horizon. J'ai lu un jour que les gens qui meurent de faim finissent par rêver de nourriture: ils peuvent passer des heures à imaginer de la purée de pommes de terre fumante recouverte de beurre fondu et des steaks saignants. Maintenant seulement, je pige.

J'ai faim d'une autre lumière, d'un autre soleil, d'un autre ciel. Je n'y avais jamais vraiment réfléchi avant, mais c'est un miracle qu'il y ait autant de luminosités différentes au monde, autant de ciels: l'éclat pâle du printemps, lorsque la nature se met à rosir, l'audace luxuriante et radieuse d'un jour de juillet à midi; l'étendue violette d'un ciel d'orage aux traînées vertes annonciatrices d'éclairs; les couchers de soleil psychédéliques qui évoquent les trips d'un drogué sous acide.

J'aurais dû en profiter davantage, les graver dans ma mémoire. J'aurais dû mourir par un magnifique coucher de soleil. J'aurais dû mourir pendant les vacances d'été ou d'hiver. J'aurais dû mourir un autre jour. "

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Extrait ajouté par Melaaane 2016-07-20T15:09:58+02:00

"Il n'est pas très doué avec les seins de façon générale. Enfin, ce n'est pas comme si j'étais une experte, mais chaque fois qu'il les touche il se contente de les masser de façon circulaire. Ma gynéco fait exactement le même geste lorsqu'elle m'examine, et j'en ai déduit que l'un des deux s'y prenait mal. De vous à moi: je ne crois pas que ce soit mon médecin."

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Extrait ajouté par Gagathoune 2016-02-21T11:48:15+01:00

D’après certains, juste avant de mourir, on voit sa vie entière défiler devant ses yeux. Ça n’a pas été mon cas.

Pour être honnête, la perspective de ce passage en revue final m’a toujours fait frémir. Comme dirait ma mère, certains souvenirs méritent de rester aux oubliettes. Personnellement, j’aimerais autant ne pas me rappeler la dernière année du primaire (époque bénie où je portais des lunettes et un appareil dentaire rose). Et qui aimerait revivre sa rentrée au collège ? Ajoutez à ça les vacances familiales rasoir, les cours de maths sans intérêt, les règles douloureuses et les baisers ratés, qui donnent suffisamment de fil à retordre la première fois…

En revanche, je l’avoue, ça ne me dérangerait pas de revivre mes plus beaux souvenirs. La fois où nous nous sommes embrassés, Rob Cokran et moi, au milieu de la piste de danse lors de la soirée du lycée, au vu et au su de tous. La fois où nous avons bu, Lindsay, Elody, Ally et moi, au point de vouloir faire des anges dans la neige au mois de mai et de saccager la pelouse des parents d’Ally. La fête de mes seize ans, pour laquelle nous avions allumé une centaine de petites bougies et dansé sur la table de jardin. Le Halloween où Lindsay et moi avons fait une blague à Clara Seuse qui nous a valu d’être poursuivies par les flics et nous a procuré une crise de rire si violente que nous avons failli en vomir. Voilà ce dont j’aimerais me souvenir, ce pour quoi j’aimerais qu’on se souvienne de moi.

Sauf qu’avant de mourir, je n’ai pensé ni à Rob ni à aucun autre mec. Je n’ai pas non plus pensé à tous les scandales dont nous nous étions rendues coupables, mes amies et moi. Je n’ai pensé ni à ma famille, ni à la lumière matinale qui colore les murs de ma chambre d’une teinte jaune pâle, ni même à l’odeur des azalées devant ma fenêtre en juillet, mélange de miel et de cannelle.

Non, au lieu de tout ça, j’ai pensé à Vicky Hallinan.

Plus exactement à ce cours de gym, en CM1, où Lindsay avait lancé devant la classe entière qu’elle ne voulait pas de Vicky Hallinan dans son équipe de balle aux prisonniers. « Elle est trop grosse, avait elle lâché, n’importe qui pourrait la toucher les yeux fermés. » Je n’étais pas encore amie avec Lindsay, mais déjà à l’époque elle avait de l’esprit, et je m’étais marrée avec tout le monde en voyant Vicky devenir aussi rouge qu’un coucher de soleil.

Voilà ce qui m’est revenu juste avant de mourir, au moment où j’étais censée avoir une révélation sur mon passé : l’odeur du caoutchouc et les crissements de nos baskets sur le parquet verni, mon short en polyester trop serré, les éclats de rire résonnant dans l’immense gymnase comme s’il contenait bien plus de vingt-cinq personnes.

Et l’expression de Vicky.

Le plus étonnant, c’est que je n’y avais pas repensé depuis une éternité. Je ne savais même pas que j’avais conservé ce souvenir en mémoire, si vous voyez ce que je veux dire. Vicky n’avait pas été traumatisée pourtant, les gamins sont habitués à se balancer ce genre de choses. Rien de dramatique. Il y aura toujours quelqu’un pour se moquer et quelqu’un pour être ridiculisé. Ça arrive tous les jours, dans toutes les écoles de toutes les villes d’Amérique – et sans doute du monde entier, à ce que j’en sais.

Grandir consiste à apprendre comment rester du bon côté. Celui de ceux qui rient.

Vicky n’était pas vraiment grosse au début quelques rondeurs enfantines au visage et sur le ventre, qu’elle a d’ailleurs perdues à la fin du collège, au moment où elle a pris trois têtes. Elle s’est même liée d’amitié avec Lindsay. Elles jouaient au hockey sur gazon ensemble et se saluaient dans les couloirs.

Un jour, en seconde, à une soirée particulièrement arrosée, Vicky avait vomi et nous nous étions marrés comme des baleines, surtout elle, jusqu’à ce que son visage devienne presque aussi cramoisi que cette fois-là dans le gymnase.

Repenser à Vicky Hallinan, c’était déjà bizarre.

Ce qui l’était encore plus, c’est que les filles et moi venions de parler de ce qui arrive dans les instants précédant la mort. Je ne me souviens pas exactement comment le sujet était arrivé sur le tapis. Elody se plaignait que je monte toujours à l’avant et refusait de mettre sa ceinture de sécurité. Elle se penchait sans arrêt pour régler l’iPod de Lindsay, alors que j’étais censée jouir du privilège exclusif de la sélection musicale. J’avais expliqué qu’avant de mourir j’aimerais uniquement me rappeler mes « meilleurs souvenirs », et chacune avait commencé à passer les siens en revue. Lindsay avait choisi, évidemment, le jour de son admission à la Duke University, en Caroline du Nord, et Ally – qui, à son habitude, se plaignait du froid et menaçait d’être terrassée par une pneumonie – aurait aimé revivre son premier rancard avec Matt Wilde. Lindsay et Elody fumaient, une pluie glaciale pénétrait par les vitres entrouvertes.

De part et d’autre de la route étroite et sinueuse, les branches sombres et dénudées des arbres dansaient, secouées par le vent.

Elody avait mis Splinter de Fallacy dans le but d’énerver Ally, sans doute parce qu’elle en avait sa claque de l’entendre geindre. C’était leur chanson, avec Matt. Matt qui l’avait larguée en septembre.

Ally l’avait traitée de pétasse et avait détaché sa ceinture pour essayer d’attraper l’iPod. Dans la bagarre, Lindsay avait reçu un coup de coude dans la nuque et lâché sa cigarette, laquelle avait atterri entre ses cuisses. Elle avait essayé de chasser les cendres du siège en poussant un juron, pendant qu’Elody et Ally continuaient à se disputer et que moi je m’époumonais afin de couvrir leurs voix et de leur rappeler la fois où nous avions voulu faire des anges de neige en mai. Les pneus dérapaient légèrement sur la chaussée glissante et l’habitacle était envahi par la fumée des cigarettes, qui formait de petites volutes en montant dans les airs, évoquant des esprits.

Subitement un éclair blanc avait déchiré l’obscurité. Lindsay avait hurlé quelque chose des mots que je n’avais pas réussi à comprendre, quelque chose comme « cinq », « cinglé » ou « ceinture »,puis la voiture avait brusquement quitté la route et foncé dans la gueule noire de la forêt. Après avoir entendu un bruit horrible et perçant, un bruit de tôle froissée, de verre brisé et de carrosserie pliée en deux, j’avais senti une odeur de brûlé. J’avais eu le temps de me demander si Lindsay avait réussi à éteindre sa cigarette.

Le visage de Vicky Hallinan avait alors surgi du passé. Les éclats de rire s’étaient répercutés en écho autour de moi, enflant jusqu’à former un cri.

Puis le vide.

Il faut savoir que rien ne vous prépare à ça. Le matin même, vous ne vous réveillez pas le ventre noué par un mauvais pressentiment. Vous ne vous retrouvez pas cerné d’ombres étranges. Vous ne pensez pas à dire à vos parents que vous les aimez ou, dans mon cas, à leur dire au moins au revoir.

Si vous êtes comme moi, vous vous réveillez sept minutes et quarante-sept secondes avant l’heure à laquelle votre meilleure amie est censée passer vous prendre. Trop occupée à vous inquiéter du nombre de roses que vous recevrez pour la Saint-Valentin, vous ne pensez qu’à enfiler des vêtements, vous brosser les dents et prier le bon Dieu d’avoir bien pensé à laisser votre trousse à maquillage au fond de votre besace afin de pouvoir achever de vous préparer dans la voiture.

Si vous êtes comme moi, voilà comment débute votre dernière journée

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Extrait ajouté par mlledodo 2016-02-15T21:09:24+01:00

- Il est trop tard, halète-t-elle.

- Il n'est jamais trop tard.

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Extrait ajouté par ama74 2015-02-24T03:02:24+01:00

Combien de personnes dissimulent des secrets comme autant de poing serres, de poids morts dans leur ventre ?

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Extrait ajouté par ama74 2015-02-24T03:01:47+01:00

voilà ce que font les meilleures amies : elles vous retiennent quand vous vous approchez trop près du bord

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Extrait ajouté par ama74 2015-02-24T03:01:03+01:00

Règle numéro un de l'amitié : il y a certaines choses qu'on ne dit jamais

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Extrait ajouté par ama74 2015-02-24T03:00:38+01:00

l'espoir fait vivre même quand on est mort, c'est la seule chose qui nous maintient en vie

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Extrait ajouté par mollyandherbooks 2014-08-26T09:13:50+02:00

JOUR DEUX

Lorsque j'atteins enfin la porte, je tombe sur Kent, qui me fixe, la bouche étirée en une ligne mince. Il passe d'un pieds sur l'autre, comme si il hésitait à me bloquer la route. Je brandie la main et m'écrie:

-N'y pense même pas.

je luis ai presque aboyé dessus. Sans un mot, il s'écarte et me laisse passer. A mi-couloir, je l'entends hurler:

-Pourquoi?

-Parce que! répondis-je bien que je me pose la même question que lui.

Pourquoi ça m'arrive à moi?

pourquoi? Pourquoi, Pourquoi?

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Extrait ajouté par snoukette74 2013-07-21T17:53:18+02:00

Jour cinq

Je n'entends pas Kent bouger, mais sa voix se rapproche brusquement. Il trouve mes mains dans le noir et les serre entre les siennes.

- Ce jour-là, je me suis juré d'être ton sauveur à mon tour un jour, peu importait combiende temps ça prendrait, chuchote-t-il.

Nous restons ainsi ce qui me semblait des heures. Et les sommeil continue de m'attirer vers lui, de m'éloigner de Kent. Pourtant mon coeur, qui bat aussi vite que les ailes d'un papillon, chasse les rêves, l'obscurité et la brume qui gagne mon esprit. Dès que je céderai au sommeil, je le perdrai. Je perdrai cet instant à tout jamais.

Ma voix provient de loin, bien au-delà de la brume, et il faut une éternité pour naviguer de mon cerveau à ma bouche.

- Kent ?

- Oui ?

- Tu me promets de rester ici avec moi ?

- Je te le promets.

A ce moment précis, alors que je ne sais plus si je rêve, si je suis éveillée ou si je me trouve dans un espace entre les deux où tout ce qu'on désire se réalise, ses lèvres effleurent les miennes... mais il est trop tard, je glisse, je suis partie, il est parti et le souvenir de ce baiser se dérobe, se repliant sur lui-même comme une fleur qui se protège pour la nuit.

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