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Esta semmitoufla avec gratitude dans la grosse cape quon lui avait prêtée pour se protéger du froid.

Et donc, commença-t-elle pour briser la glace, Tilly et toi... ?

Viola fit volte-face. Esta comprit tout de suite sa gaffe.

Désolée, cest juste..., essaya-t-elle dexpliquer. À la manière dont tu la regardes, jai cru que peut-être...

Nous sommes amies, rétorqua Viola.

Mais ses joues sétaient à nouveau empourprées et Viola nétait pas le genre de fille à qui cela allait bien.

Oui, évidemment, opina Esta. Au temps pour moi.

Elle se sentait partagée. Elle savait quelle ne devait pas laisser ses convictions modernes affecter son comportement lors dune mission une négligence qui pouvait vite devenir dangereuse mais, malgré le bouclier de Viola, elle avait perçu dans ses yeux de la peur... peut-être même de la tristesse.

La jeune fille séloigna dune démarche rapide sans lui accorder un mot de plus.

Viola étant plus petite, Esta navait aucun mal à la suivre, mais lenvie de revenir sur le sujet la démangeait terriblement. Après avoir longé tout un pâté de maisons dans un silence marqué par le crissement de leurs pas dans la neige, Esta ne parvint plus à se retenir.

Quoi quil en soit, dit-elle doucement sans ralentir, ça a lair dêtre une fille formidable.

Viola sarrêta net.

Oui, acquiesça-t-elle avec méfiance. Cest vrai.

P147-148

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Elle avait complètement bouleversé son existence bien ordonnée : il l'entendait chanter faux pendant qu'elle faisait trempette dans sa baignoire en porcelaine, il voyait ses bas de soie traîner négligemment sur les meubles du petit salon, et il sentait constamment le parfum fleuri du savon qu'elle utilisait - plutôt subtil pour quelqu'un qui se comportait en toute occasion avec la délicatesse d'un rhinocéros.

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Il n’y a rien de plus dur que d’admettre à voix haute ce à quoi on a déjà renoncé.

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— Impressionnant, ton masque, commenta-t-elle. J’ai beau savoir qu’il est là, je ne le vois presque pas.

Il reposa sa flûte sans avoir bu la moindre gorgée.

— Je ne suis pas sûr de comprendre, dit-il sèchement. Je suis exactement la personne que tu vois.

— Tu ne sais pas à quel point tu dis vrai.

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J’ai connu pire.

Comme lorsqu’il mourait de faim dans un caniveau. Qu’il essayait de rester propre alors que le monde entier s’escrimait à le salir.

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— Bon, je prends le canapé ? Ou est-ce que tu vas agir en gentleman et me laisser ton lit ? demanda-t-elle en battant des paupières.

— Je garde mon lit, mais tu es libre de m’y rejoindre.

— Tu risques d’attendre longtemps.

— Alors tu vas devoir dormir sur le canapé. Autant que tu l’intègres tout de suite : je ne suis pas un gentleman.

— Je m’en étais doutée, conclut-elle.

Elle se leva, lui jeta un coussin et se dirigea vers le fond de l’appartement.

— Où est-ce que tu vas ?

— J’ai besoin d’utiliser les commodités.

Mais elle passa sans s’arrêter devant la salle de bains et entra directement dans sa chambre. Avant qu’il ait tout à fait compris ce qui se passait, elle avait fermé la porte et tiré le verrou, et il se retrouva planté là tout seul, le coussin à la main.

Il lui fallut une seconde pour enregistrer ce qu’elle venait de faire, puis il traversa l’appartement au pas de course pour tambouriner à la porte.

— Ouvre-moi, Esta.

— Non merci, lui répondit-elle depuis la chambre. Je suis bien là où je suis.

— Je suis sérieux. Je n’hésiterai pas à enfoncer la porte.

— Comme tu veux. C’est chez toi, après tout.

Il entendit un bruit de froissement. Ça ne pouvait pas être le bruit d’un jupon qui tombe au sol et d’un corset qu’on délace... Harte secoua la tête et s’interdit de l’imaginer en train de se déshabiller. Il ne devait pas se laisser distraire.

Exaspéré, il se passa une main dans les cheveux.

— Qu’est-ce que tu fabriques, là-dedans ?

— À ton avis ?

Il eut soudain l’image de la fille allongée dans son lit, ses cheveux châtain foncé étalés sur son oreiller, mais il repoussa cette pensée et l’enferma à double tour dans un coin de son esprit.

— A mon avis, tu essaies de me voler mon lit, rétorqua-t-il en réprimant un grognement de contrariété.

— On peut même dire que j’ai réussi.

Sa voix était plus proche, cette fois.

Si elle dormait là, le lit allait prendre son odeur, et Harte n’aurait plus jamais une nuit de sommeil paisible. Il tambourina à nouveau à la porte puis la jaugea du regard — s’il voulait, il pouvait la faire céder.

— Je veux mon lit, Esta.

La porte s’entrouvrit alors et le visage d’Esta apparut. Elle avait les épaules nues hormis les bretelles de sa combinaison, et elle avait détaché ses cheveux qui tombaient en vagues dans son dos.

— Tu n’as qu’à voir ça comme une leçon : je m’occupe de ton éducation, dit-elle en lui lançant un petit objet.

Il le rattrapa instinctivement, ce qui laissa à Esta le temps de refermer et de remettre le verrou.

— Mon éducation ?

Il baissa les yeux : c’était la montre de gousset qu’il s’était fait voler au vernissage du Metropolitan.

— Qu’est-ce que ça signifie ?

— C’est pourtant simple, Darrigan, répondit-elle depuis l’autre côté de la cloison. Quand j’en aurai fini avec toi, tu seras enfin un vrai gentleman.

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— N’ayez crainte, déclara-t-il d’une voix forte. La belle Esta n’est plus de notre monde, mais je vais la ramener parmi nous. Voyez plutôt...

Il leva la main et les parois de l’armoire commencèrent à se relever, comme les pétales d’une fleur qui se referme. Une fois close, l’armoire se remit à tourner, plus lentement cette fois, et se posa au sol où elle s’immobilisa à nouveau.

Harte s’approcha et la fit tourner une dernière fois pour la positionner face au public, puis, d’un geste triomphant, il ouvrit la porte.

Le silence se fit dans la salle et, après un court instant, il entendit des rires. Harte se retourna pour regarder l’armoire — vide. La fille n’était pas là.

Il étouffa un juron et, s’efforçant ne rien laisser transparaître de son agitation, il s’adressa au public:

— Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, si vous me permettez, je...

— C’est moi que vous cherchez ? l’interpella alors une voix à présent familière.

Harte eut subitement très chaud. Il sentit le sang tambouriner à ses tempes et vit toute sa carrière défiler devant ses yeux. Les spectateurs se tordaient le cou dans tous les sens pour trouver d’où venait la voix.

Dans une des rangées au milieu de la salle, la fille se leva et agita la main.

— Je suis là !

Ceux qui étaient assis à proximité sursautèrent — elle était apparue parmi eux tel un fantôme.

Bouche bée, ils la regardèrent se frayer un passage devant deux autres spectateurs jusqu’à l’allée principale.

Au début, le public était trop choqué pour réagir. Un silence assourdissant emplit le vaste théâtre. Harte lui-même ne pouvait détacher ses yeux de la fille. Elle était parvenue à s’asseoir au beau milieu d’une rangée sans que personne ne la remarque... Complètement abasourdi, il se demandait comment il avait pu se laisser de nouveau berner quand les applaudissements commencèrent à crépiter. Peu à peu, le public se leva pour les acclamer, et ce fut bientôt un concert de sifflements et de demandes de rappel.

La fille était déjà presque à l’entrée quand il se rendit compte qu’il devait la rattraper. Elle lui envoya un baiser, fit un signe d’adieu à la salle et s’éclipsa dans le hall du théâtre. Dans l’assistance, Harte aperçut Nibsy, le seul à être resté assis. Le jeune garçon le salua d’un air narquois avant de se lever pour s’extraire de la foule déchaînée et partir à la suite de la fille.

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— Mademoiselle ? l’interpella-t-il en lui offrant sa main. Auriez-vous la gentillesse... ?

Elle leva ses étranges yeux fauves où bataillaient la peur et la colère.

— La gentillesse, moi ? Jamais.

Elle se détourna. Il tendit à nouveau la main et, cette fois, quand elle voulut refuser, Nibsy la força à se lever.

— Oui, elle sera ravie de vous aider, dit-il avec entrain.

Son enthousiasme aurait dû mettre Harte sur ses gardes, mais il ne parvenait pas à s’en faire. La fille voulut se dégager mais il la prit fermement par le bras.

— Ne faites pas d’histoires, murmura-t-il, vous ne parviendrez qu’à vous ridiculiser.

Il l’attira à ses côtés dans l’allée.

— C’est vrai qu’en matière de ridicule, vous savez de quoi vous parlez, rétorqua-t-elle avec un sourire féroce. Vous en avez fait votre métier.

Elle lui lança un regard meurtrier mais, pour Dieu sait quelle raison, cela ne fit qu’attiser sa curiosité.

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Harte n’avait aucun remords à retourner contre eux leurs peurs ou leurs espoirs, leurs préjugés ou leur hypocrisie. Aucun remords à les distraire de la vérité. Il se contentait de faire ce qu’il pouvait pour survivre dans un monde qui abhorrait jusqu’à son existence.

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Le sourire de Dolph Saunders était pareil à celui d’un tigre : surprenant et troublant, il rappelait surtout que s’y cachaient des crocs.

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