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Emile est le gérant de l’hôtel du dernier quai, qu’il mène d’une main de fer. C’est un établissement un peu particulier, puisqu’il accueille des personnes décédées pour les accompagner vers leur destinée.

Ainsi, dès leur arrivée, les arrivants se retrouvent un peu perdus, à l’abandon, et le rôle qu’Emile va jouer à leurs côtés, va leur permettre d’accéder à la paix intérieure, ou au contraire de rejoindre les autres âmes perdues au cœur de la forêt. Chaque personne va devoir alors se rappeler, à travers divers objets leur étant associés, les regrets qui ont bercés leur vie et ainsi, leur permettre d’assumer leur part de responsabilité.

Mais c’était sans compter l’arrivée de trois mystérieux personnages, venus mettre la zizanie dans son établissement et bouleverser tout le quotidien d’Emile, qui va devoir se plier en quatre pour trouver la raison de leur présence inopportune !

J’ai adoré ce roman graphique absolument superbe avec ses dessins et ses couleurs vives. On plonge assez rapidement dans cet univers un peu fantasque, dont les règles sont très claires. Le lecteur va partager le quotidien de cet homme incroyablement minutieux qu’est Emile, et découvrir peu à peu son histoire à travers les yeux des nouveaux arrivants.

On nous dépeint une vie de gérant d’hôtel bien dirigé, avec une bonne pointe d’humour et un gros soupçon d’imagination, le tout réglé comme une horloge !

L’histoire est belle, bien que les thèmes principaux de la mort et de la souffrance soit omniprésents. C’est une vraie réflexion sur ce que nous laissons derrière nous à l’heure de notre mort, les choix que l’on a pu faire et qui ont un impact positif ou négatif sur notre parcours de vie ou sur celui des gens qui nous entoure.

Je vous invite à découvrir ce roman graphique très original, accompagné de personnages haut en couleur sur fond d’histoires tendres et remplies d’humanité 😊

J'ai aimé le message et le thème du livre, cependant concernant les trois arrivants, déjà ils mettent une pagaille monstre et ne sont pas du tout respectueux avec Emile, j'ai trouvé leurs liens avec Emile improbable. En dehors de ça j'ai apprécié l'histoire, même si je trouve qu'elle se fini un peu vite..Spoiler(cliquez pour révéler) il n'y a plus personne pour accueillir a la fin ou pour expliquer aux nouveau arrivants?

Petite parenthèse Spoiler(cliquez pour révéler)cela ne choque que moi que Mathias et Begonia couche ensemble alors qu'au final elle est aussi le chat de Mathias puisqu'il vivait dans le bus avec Emile.. Son chat par procuration mais son chat quand même..

Magistral !

En surface, une BD fantastique.

En profondeur, un message sur la nécessité d'expier ses colères et ses regrets pour ne pas se laisser dévorer par eux et devenir l'ombre de soi-même.

On assiste à une entrée en matière des plus intéressantes : un maître d'hôtel qui a sa petite routine bien rodée, qui cache une certaine lassitude, et qui nous présente son hôtel bien particulier … La nature de l'hôtel, d’être le dernier endroit où se rendent les morts avant de s’en aller, m’a rappelé le drama Hotel del Luna, ce qui m’a permis d’adhérer au récit très rapidement. Les morts vont devoir faire face à leurs regrets afin d’être “soignés” et de rejoindre l’ailleurs. Un jour, le quotidien d’Emile, notre héros, va être bouleversé par l’arrivée de trois morts bien originaux … Le récit n’a pas été aussi surprenant qu’il aurait pu l’être, les révélations sont attendues. Pour autant, cela ne nous empêche pas d’être capté par le récit jusqu’à la dernière page. On peut éprouver une déception vis à vis de la fin, qui se révèle frustrante dans un sens. La tournure de l’histoire est logique et a son sens, mais on a un sentiment de “c’est tout ?” qui prédomine à la fin de la lecture. Toutefois, Le dernier quai fut une lecture sympathique et intrigante, même si ce n’est pas un coup de coeur.

Une bande dessinée avec un scénario original, mais dans son ensemble je n'ai pas adhérer à la totalité. Dommage.

J'aimais bien la BD dans son ensemble, mais la fin me laisse sur ma faim... je ne comprends pas bien l'intérêt d'un épilogue aussi vague. Dans l'ensemble, c'était un peu trop rapide pour moi.

Un concept très intéressant : après notre mort, un train nous emmène dans un hôtel où une chambre nous est attribuée. Des objets liés à nos souvenirs y sont disposés afin de laisser partir tous les regrets / sentiments négatifs qui nous lie encore à notre attache sur terre. J'ai beaucoup aimé l'idée ainsi que les personnages représentés. Le dessins sont colorés au début et se ternissent au fur et à mesure représentant Emile et les sentiments qui s'emparent de lui.

Après mon beau coup de cœur pour *Le Plongeon* de Séverine Vidal et Victor L. Pinel, j’ai tenu à poursuivre ma découverte des éditions Bamboo (et particulièrement de leur collection Grand Angle) en me plongeant dans *Le Dernier Quai* de Nicolas Delestret, une BD fantastique autour de la mort, des regrets, de la culpabilité et de l’amitié. (Je sais que ça parait cliché dit comme ça, mais crois-moi quand je te dis que *Le Dernier Quai* nous réserve de nombreuses surprises.)

Nous rencontrons donc Émile, gérant de l’hôtel du Dernier Quai, un établissement qui a la particularité de n’accueillir que les morts pour leur permettre de s’acclimater à leur nouvelle condition - mais aussi et surtout pour leur permettre de faire face à leurs regrets passés et de s’en libérer afin de pouvoir passer de l’autre côté en toute sérénité. Ceux qui ne parviendront pas à s’en défaire se verront rattrapés par les ombres qui hantent la forêt en bordure de l’hôtel - ce qui n’a vraiment rien d’un destin enviable. Émile est donc là pour prendre soin d’eux, les soutenir et pourvoir à leurs besoins tout en entretenant l’établissement et en faisant en sorte que tout tourne parfaitement. Jusqu’au jour où un trio de pensionnaires étranges et sans le moindre souvenir de qui ils sont débarque et bouscule le quotidien bien huilé d’Émile.

—Références à un roman cher à mon cœur—

Je vais être honnête : Si j’ai d’abord été attirée par cette BD, c’est parce que *Le Dernier Quai* reprend certains éléments de base qui composent *Sous la porte qui chuchote* de T.J. Klune, un roman de mon auteur préféré que j’avais adoré découvrir en février dernier. Et même si le principe me plaisait beaucoup, je redoutais tout de même que les deux histoires se ressemblent trop. Et même si les deux scénarios débutent effectivement avec beaucoup de similitudes, *Le Dernier Quai* s’en émancipe très vite pour devenir un récit surprenant et sombre que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.

—Une BD aux milles facettes—

Les couleurs chatoyantes du début se foncent de plus en plus au fur et à mesure que les sujets traités deviennent graves, jusqu’à passer à toute une palette de gris lorsque le récit vient frôler avec le genre de l’horreur. J’ai beaucoup aimé cette traduction de l’atmosphère lourde et inquiétante qui se traduit directement sous nos yeux.

Pour ce qui est de l’intrigue en elle-même, je ne peux pas t’en dire beaucoup plus que dans le petit résumé que je t’ai fait juste au-dessus, ce serait prendre beaucoup trop de risques de te spoiler. Mais sache que la narration prend un virage tout à fait surprenant vers le tiers du récit et que c’est à partir de là que *Le Dernier Quai* prend une tournure vraiment intéressante.

Les personnages sont travaillés et développés, ce qui fait que l’on s’y attache sans difficulté. J’ai vraiment aimé découvrir leurs histoires, que ce soit via les scènes de flash-back ou simplement lors des échanges où ils se confient. Le suspense est là également avec le temps qui passe inlassablement et les ombres de la forêt qui se rapprochent de plus en plus. Le dénouement était dans la lignée du reste : Très beau et plein de justesse.

—En bref, ce qu’il faut retenir du Dernier Quai de Nicolas Delestret—

En bref, *Le Dernier Quai* de Nicolas Delestret est une BD qui m’a fait passer un excellent moment de lecture au sein de cet hôtel qui accueille les morts. Le tout donne un livre plein de surprises, de tendresse et de douceur mêlées à une atmosphère sombre et pleine d’humanité où l’on s’interroge sur la place que l’on laisse aux regrets et à la culpabilité dans nos vies. Une ode à la bienveillance, à l’amitié et à l’amour qui touche juste et que je ne peux que te conseiller !

https://desrevesdanslamarge.com/chronique-lecture-le-dernier-quai-nicolas-delestret/

Un graphique dont le fond ne m’a pas touchée et dont la forme ne m’a pas séduite.

J’ai acheté ce graphique sur la recommandation d’un libraire et clairement je suis assez déçue. Pourtant le résumé avait l’air top et l’enthousiasme du vendeur m’avait largement convaincue. Mais je n’ai pas feuilleté le contenu, comme j’ai l’habitude de le faire et certainement ne l’aurais-je pas pris sinon.

Si au début le dessin me plaisait car simple, très coloré et vivant, je trouve que cela se dégrade au fur et à mesure des pages, donnant l’impression que le dessinateur s’était relâché. Je ne sais pas si c’est un parti pris pour montrer que le monde se délite petit à petit comme le monde du personnage principal, confronté à des « intrus » dans sa routine bien rodée, mais que je n’ai pas adhéré. Les clins d’œil à l’univers Ghibli que ce soit dans les ombres prenant possession des corps (Princesse Mononoké) que dans le train roulant sur l’eau (Le Voyage de Chihiro) n’auront pas suffi à me faire apprécier le récit.

Pourtant je trouvais que l’idée de ce train amenant les personnes récemment décédées dans cet hôtel pour découvrir le regret de leur vie passée afin de se pardonner et ainsi continuer leur voyage vers l’après était un pitch à la fois poétique et intriguant. Mais au final je trouve le récit mal équilibré. Le 1er acte, vite expédié mais intéressant, montre le rôle d'accueil d'Emile, le protagoniste principal et ce qui arrive aux personnes se voilant la face et n’ayant pas pu faire face à leurs regrets : elles se transforment en ombres, condamnées à souffrir pour l’éternité. Mais j’aurais aimé que le cheminement vers cette acceptation soit creusé pour les premiers pensionnaires plutôt que passé via une ellipse.

Dans la suite de l’histoire, le quotidien bien rodé d’Emile est chamboulé par l’arrivée de personnages aux actions incompréhensibles dans un premier temps, surtout Bégonia (on comprend par la suite pourquoi, mais son comportement m’a rendu folle !). Et l’on se rend alors compte que chaque personne arrivant à l’hôtel porte en lui un secret et des regrets... Spoiler(cliquez pour révéler)Regrets que j’ai trouvés non fondés pour Emile et vite expédiés dans le final..

Peut-être ai-je mal saisi l’objectif de l’auteur mais ce que je retiendrais c’est que l’histoire aurait pu être super mais sa réalisation ne m’a pas convaincue.

https://fantasybooksaddict.blogspot.com/2023/05/le-dernier-quai-nicolas-delestret.html

Ici, on va suivre Emile, le majordome d'un hôtel d'un genre un peu particulier puisqu'il s'agit d'une sorte de purgatoire amélioré. En effet, les défunts doivent faire un point sur leur vie à l'aide d'objets contenant des souvenirs qui leur permettront de faire la paix avec eux-mêmes. Jusqu'au jour où 3 nouvelles âmes arrivent sans aucun souvenir de leur vie d'avant et Emile va devoir mener l'enquête afin de les aider au mieux.

J'ai apprécié de découvrir cet univers, le fonctionnement de cet hôtel. Je trouve que c'était une idée atypique et pleine de potentiel que l'auteur a su parfaitement exploiter !

L'intrigue se déroule donc à huis-clos et amène, quant à elle, son lot de rebondissements inattendus apportant ainsi du suspense à celle-ci.

Elle va se concentrer sur des personnages touchants à leur manière et plus particulièrement sur un personnage inattendu. Volontairement, je ne vais pas en dire plus pour ne pas vous spoiler. Néanmoins, ce panel éclectique de personnages nous permettre d'aborder des thématiques fortes telles que l'amour, la mort, la culpabilité et le pardon. De plus, le graphisme très sombre instaure une ambiance propice à leur développement les portant ainsi avec beaucoup de talent et rendant le tout aussi captivant qu'émouvant !

Pour conclure, cette BD est une très belle réussite ! Je vous la conseille vivement car grâce à elle, j'ai passé un excellent moment !