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Wyl s’inclina profondément devant la duchesse – une femme qu’il admirait depuis son enfance.

— Je me souviens que mon père racontait combien vous vous étiez montrée bonne pour ma mère après leur mariage, duchesse Aleda. Vous l’aviez aidée à choisir sa robe pour un bal à la cour, alors qu’elle était si jeune et si timide, tout juste mariée à l’homme qui appelait notre roi son « meilleur ami ». Elle savait que la reine se moquait d’elle, mais vous lui rappeliez toujours qu’elle était celle grâce à qui Fergys Thirsk ne perdait jamais une bataille. Vous lui disiez, ma dame, qu’il ne pourrait supporter l’idée de ne pas rentrer chez lui, retrouver la plus jolie et la plus aimée des épouses, dit-il d’une traite avant de se racler la gorge.

» J’aurais aimé que nous nous rencontrions dans de meilleures circonstances, ma dame, pour que je puisse vous remercier de ces bontés.

Cette fois, c’était Aleda qui sentait ses yeux la trahir. Elle s’inclina doucement devant lui.

— J’aurais aimé vous rencontrer en tant que Wyl Thirsk, répondit-elle.

» Je crois que je vais devoir m’allonger.

Elle crut qu’elle allait s’effondrer à la pensée qui lui vint alors, mais elle la dit à voix haute néanmoins.

— Notre fils Alyd vous vénérait.

— C’était le meilleur ami qu’on puisse rêver, ma dame. Il me manque tellement, répondit Wyl.

» Je vengerai sa mort, ajouta-t-il calmement.

Au ton glacial de sa voix, personne ne pouvait douter de sa détermination.

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Extrait ajouté par Kiriu 2015-09-30T19:43:41+02:00

— Nous ne nous reverrons plus, Wyl Thirsk. Le Thicket te laissera passer. Prends des provisions et pars avant la nuit. N'oublie pas ma mise en garde - on ne peut pas ruser avec le don du Dernier Souffle. Si tu essaies, il te sanctionnera d'une manière que tu ne peux même pas imaginer. Myrren a dit que tu devais régner sur Morgravia. Alors tu régneras...

A ces mots prophétiques, Wyl sentit un frisson lui parcourir l'échine d'Ylena. Il leva la main pour saluer; il ne pouvait même plus parler.

— Aie confiance en Fynch - même s'il a son propre chemin à suivre désormais, cria encore Elysius.

Son propos restait énigmatique. Il voulait en dire plus, mais il craignait que Wyl finisse par croire que le don pouvait être trompé. Il se méfiait. Ses yeux morts regardaient s'éloigner la silhouette de la seule personne qui pouvait sauver Morgravia, Briavel et le royaume des Montagnes. Il regarda longtemps, bien après que Wyl eut disparu, jusqu'à ce que sèchent sur ses joues les larmes qu'il avait versées.

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Extrait ajouté par Pegh 2018-08-27T18:30:32+02:00

- Alors la vie de cette femme vaut quelque chose pour toi. Pourquoi la protèges-tu alors que Celimus nous a assuré qu'elle constituait une menace pour le royaume ?

Wyl eut un petit rire plein d'amertume qui arracha un rictus au mercenaire. Dans le même temps, il eut aussi pour effet d'ouvrir les vannes ; Wyl se mit à parler avec colère.

- Elle n'a même pas encore dix-huit ans. Elle a perdu sa mère à la naissance, son père lorsqu'elle n'était qu'une enfant et son frère récemment, commença-t-il d'une traite jusqu'à ce que sa voix se brise.

"Son frère, Wyl Thirsk, a été assassiné sur ordre du roi parce que Celimus a toujours été jaloux de la préférence que lui marquait son père, le roi Magnus.

"Quelques heures seulement après son mariage, Ylena Thirsk était déjà veuve. Elle a vu son mari innocent se faire décapiter pour le seul crime d'être amoureux et d'avoir soufflé une conquête à Celimus. On l'a obligé a s'agenouiller dans le sang encore chaud de son mari et à se pencher sur le corps sans tête de celui qu'elle aimait, tandis qu'on posait sa propre tête sur le billot.

Aremys était stupéfait.

- Comment peux-tu savoir tout ça ?

- Parce qu'on m'a obligé à regarder !

Les mots sortaient de sa bouche avec la force irrésistible de l'eau quand cède une digue, empêchant Aremys de poser les questions qui lui brûlaient les lèvres.

- La vie d'Ylena n'a été sauvée que parce que j'ai accepté de me soumettre à un chantage. Je n'avais pas le choix - c'était ça ou la regarder mourir devant moi.

- Que voulait-il que tu fasses ? murmura Aremys en pleine confusion, ne sachant pas vraiment si Faryl parlait d'elle-même ou de quelqu'un d'autre.

- Que je m'arrange pour tuer un roi. Au début, il s'agissait seulement d'une rencontre entre Valor et Wyl Thirsk - le roi de Briavel respectait le nom des Thirsk ; il avait de l'estime pour mon père, même s'ils étaient ennemis. C'est pour cette seule raison qu'il a accepté de laisser entrer quelqu'un de Morgravia dans son château.

Aremys secoua la tête. La conversation avait subitement dévié et il ne comprenait plus. Pourquoi donc Faryl faisait-elle comme si elle était Wyl Thirsk ?

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Il laissa filer quelques minutes, le temps pour eux deux de se ressaisir un peu. Finalement, il s'approcha doucement, la main toujours plaquée sur son bras, devenu intolérablement douloureux.

_ Je t'en prie, explique-moi, dit-il d'une voix qu'il découvrit suppliante.

" Je veux t'aider

_ M'aider ? répondit-elle tristement. Mais tout ce que je te demande c'est de laisser Ylena en paix.

Aremys déglutit avec difficulté.

_ Je te promets d'empêcher quiconque de toucher ne serait-ce qu'une seul de ses cheveux - aussi longtemps que je vivrai.

Faryl, ou Wyl - ou qui que fût la personne devant lui - , se tourna doucement pour lui faire face. Une nouvelle lueur était apparue dans ses yeux de chat - une lueur d'espoir lui sembla-t-il.

_ Sur ton honneur ?

Il hocha la tête avec lassitude.

_ Un serment par le sang si tu veux.

_ Et en échange ?

_ Je veux que tu me racontes toute l'histoire.

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PROLOGUE

Il se laissa glisser à bas de la sel e sur ses jambes flageolantes. Trop bouleversé pour entraver son cheval, Wyl se dit qu’il resterait bien là tandis que lui-même titubait au cœur d’un fourré pour y vomir. Le besoin d’évacuer la malédiction dura une éternité. Il lui fal ait se purger de la sorcel erie et de sa sinistre emprise, mais la délivrance se dérobait. Dans un coin de son esprit embrumé, l’idée naquit que cette nuit froide éclairée par la pâle lueur de la lune était trop bel e pour qu’il meure. Pas cette fois. Pas encore…

Wyl avait l’impression de sentir sur lui la main hideuse de la magie qui avait pris possession de son corps quelques heures plus tôt. La sensation était encore si vive, si horriblement présente, qu’il ne parvenait pas à la chasser. Le commandant Liryk de Briavel avait souri lorsque l’homme qu’on appelait Romen Koreldy, tout juste banni du royaume, avait suggéré de faire halte au Fruit défendu pour sa dernière nuit de ce côté-ci des frontières.

Le vieux soldat s’était égayé à la pensée que le mercenaire avait choisi de noyer son chagrin dans les bras accueil ants d’une prostituée du plus fameux bordel de la région ; et son sourire s’était accentué lorsque Romen avait accepté les propositions de la bel e Hildyth. Le commandant Liryk avait eu l’occasion d’apprécier la qualité de ses services et il savait que son compagnon n’aurait pu trouver meil eure spécialiste pour oublier ses tourments. L’esprit de Wyl Thirsk, emprisonné dans le corps de Koreldy, avait en tout point partagé cet avis – du moins jusqu’à ce que la jeune femme plonge un stylet dans son cœur pour trancher le fil de sa vie. Mais el e n’avait pas tué Wyl. Au contraire, le corps de Romen avait libéré son hôte involontaire pour le laisser dériver jusqu’à celui d’Hildyth… qu’il avait projetée dans la mort.

Pour Wyl, l’expérience n’était pas nouvel e – une fois déjà, il avait éprouvé l’atroce déchirement – mais il ne parvenait pas à se convaincre que la chose venait de se produire de nouveau. Son estomac était vide maintenant et il se dit qu’il devait absolument faire cesser les spasmes. Il porta le regard sur ses mains – ses mains de femme, douces et bel es – accrochées au tronc d’arbre contre lequel il s’appuyait, puis concentra toute son attention sur la sensation de l’écorce rude sous ses doigts pour que se calment enfin les vagues de terreur.

Ne pense pas à celle que tu es devenu. Rappelle-toi qui tu es, se dit-il. N’oublie pas qui tu es !

— Je suis le fils de Fergys Thirsk d’Argon, coassa-t-il de sa nouvel e voix étonnante.

» Je suis Wyl Thirsk, général de la légion de Morgravia.

Sa voix s’affermissait, mais il en détestait le timbre féminin et haut perché.

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Extrait ajouté par newmoon 2013-11-27T08:37:50+01:00

Il avançait droit devant lui,dans les ténèbres impénétrables de la lande au-delà des grilles - silhouette folle dans une robe de soie couverte de sang et les pieds nus. Wyl s'enfonçait dans les collines,au plus profond de leur néant,consumé de haine et de chagrin;sa propre colère se mêlait au désespoir sans fond de sa soeur.Des cris et des sanglots jaillissaient sans fin de sa gorge,jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus.

Sa bouche était à vif et tout son nouveau corps tremblait.Il ne savait pas si c'était à cause du choc ou du froid;au fond,peu lui importait.Plus rien n'avait d'importance désormais. La dernière des Thirsk avait perdu la bataille et lui-même n'avait plus qu'une seule envie - mourir.

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Extrait ajouté par newmoon 2013-11-27T08:36:51+01:00

-Ne compte sur personne,Wyl,dit le mercenaire en fixant Ylena dans les yeux. Telle est ma devise.Tu ne peux pas diriger la vie des autres.Fais ce que tu as à faire et prends les problèmes un par un, au fur et à mesure.

"Je ne crois pas qu'Elspyth saura attendre si tu tardes trop. Et je ne pense pas que ta reine pourra repousser Celimus encore bien longtemps ou que Cailech ne prendra pas d'initiative.Et qui pourrait en vouloir à Felrawthy de lancer des représailles?

"Tout ce que tu dois faire,c'est te concentrer sur une seule et unique priorité - tu ne peux pas ^^etre partout à la fois.Tu veux des réponses au sujet de ta malédiction?Alors, allons les chercher.

-Pourquoi fais-tu cela pour moi,Aremys?

Le colosse secoua son verre vide.

-Franchement,parce que je n'ai rien de mieux à faire.

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Extrait ajouté par newmoon 2013-11-27T08:36:35+01:00

-Je dois poursuivre ma route, mon père. Merci néanmoins de votre compagnie...et du fier coursier que vous m'avez prêté, répondit Elspyth en descendant du baudet.

Elle caressa le poil rêche de l'animal,s'extasiant intérieurement de la sérénité qu'elle pouvait voir dns ses grands yeux bruns. Je donnerai n'importe quoi pour pouvoir mener ta vie simple,mon ami,songea-t-elle.

Pivotant sur elle-même,elle rencontra le doux regard illuminant l'aimable figure du moine.

-Je devrais pouvoir m'en passer pendant une journée ou deux,dit le vieil homme.Pourquoi ne le prendriez-vous pas? J'imagine que le duc trouvera bien un moyen de me le faire rapporter.Je vais rester à Brynt pendant plusieurs jours.

Elspyth sentit la sérénité emplir son coeur;après tout,il y avait peut-être encore de l'espoir pour Morgravia si l'on y trouvait des personnes aussi bienveillantes? Dans son état de faiblesse,c'était une offre qu'elle n'était pas en mesure de refuser.

-C'est Shar lui-même qui vous a mis sur ma route,mon père.Merci d evotre générosité.Je veillerai à ce qu'il soit bien nourri et à ce qu'on vous le rapporte dès demain.

-Oh,rien ne presse,mon enfant. D'ailleurs,lui-même ne se presse pour personne,répondit le moine avec le plus enjoué des sourires.

"Que Shar vous guide et vous protège"

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Extrait ajouté par fitz 2013-10-28T14:26:57+01:00

Cailech se tenait au-dessus de la silhouette couchée sur la paille humide de la petite cellule où ne pénétrait aucune lumière. Creusée au cœur même de la montagne à laquelle s’adossait la forteresse, elle aurait tout aussi bien pu être une tombe. Gueryn, le prisonnier, espérait de tout cœur qu’elle le devienne.

— Mourant ? demanda le roi entre ses dents serrées de colère.

Cailech était avare en mots et, sur ce terrain-là, son interlocuteur lui rendait la politesse.

— Fait tout pour, seigneur Cailech. Refuse de manger depuis bien longtemps.

Les mâchoires de Cailech accentuèrent leur pression.

— De l’eau ?

Le garde-chiourme secoua négativement la tête.

— Ne parle pas et ne bouge plus beaucoup.

— J’aurais dû être prévenu, dit Cailech avec dégoût.

» Fais venir Rashlyn immédiatement. Et laisse-nous.

L’homme sortit, bien conscient d’avoir déplu à son roi. Il appela un garçon et un message fut prestement envoyé à l’étrange homme en noir que personne n’aimait, mais qui était le barshi de leur souverain.

Cailech arpentait la cellule de long en large tout en réfléchissant. Il n’avait toujours pas la moindre idée de l’identité de son prisonnier ; il savait juste qu’il appartenait à l’infâme légion de Morgravia. Au début, il avait été heureux de le capturer pour pouvoir faire un exemple par la torture et l’humiliation – manière d’offrir une revanche à son peuple pour la perte des siens sauvagement exécutés par les hommes du roi Celimus. Ce massacre sans raison de jeunes gens innocents – pas même des guerriers encore – avait profondément offensé le roi des Montagnes. Cailech s’était dit qu’il allait rendre la monnaie de sa pièce au jeune présomptueux régnant en Morgravia. Toutefois, l’étrange comportement de Romen Koreldy à l’égard de cet homme l’avait troublé. Pourquoi diable Koreldy était-il revenu dans les Razors après la sévère mise en garde reçue lors de son précédent séjour ? Mystère. Romen – pour lequel Cailech ne pouvait s’empêcher d’éprouver une certaine amitié, voire de l’admiration – avait dévidé un tissu d’explications qui lui paraissaient toutes plus fausses les unes que les autres, même s’il ne pouvait rien prouver formellement. Cailech n’avait plus envie de tuer des hommes de Grenadyne, d’autant qu’il avait déjà prélevé un lourd tribut dans la famille Koreldy, mais tout cela c’était avant que Romen fuie les Razors. Depuis, il voulait la tête du mercenaire. Par ailleurs, l’attitude qu’avait eue Koreldy à l’égard du soldat de Morgravia le soir de la grande fête ne cessait de le tourmenter. Comment se connaissaient-ils ? Où s’étaient-ils rencontrés ? Pourquoi Koreldy avait-il pris fait et cause pour le prisonnier et tenté de sauver sa vie ? Et ensuite, pourquoi cet homme-là avait-il renoncé à son unique chance de réussir son évasion en attirant sur lui tous les guerriers des Montagnes pour qu’ils perdent la trace des autres fuyards – Koreldy et la femme, Elspyth de Yentro ?

Pour toutes ces raisons, le roi Cailech, qui pouvait percer un secret avec la patience implacable d’un chien rognant un os, avait épargné le soldat de Morgravia quand tout son être lui criait de le tuer. Écoutant un instinct dont il ne cernait pas nettement les contours, il l’avait fait mettre au cachot, avait soigné ses blessures potentiellement mortelles, en somme il l’avait préservé pour qu’il l’aide à faire revenir Koreldy dans les Razors.

Cailech n’avait vraiment pas apprécié la fuite de ses trois prisonniers. S’ils n’avaient pas repris Gueryn Le Gant, il aurait certainement fait exécuter ses propres hommes qui les avaient laissé s’échapper. Bien sûr, ils avaient bénéficié d’une complicité – en l’occurrence celle de son second. Encore aujourd’hui, la trahison de Lothryn était un souvenir qui lui nouait les tripes. C’est qu’une profonde amitié les avait unis ; ils avaient été comme des frères, ni plus ni moins. Les jours avaient passé et Cailech ne parvenait toujours pas à comprendre pourquoi Lothryn l’avait trahi – à cause de la femme pour laquelle il semblait éprouver quelque chose, à cause du décès de son épouse, morte en donnant naissance au fils du roi, ou plus vraisemblablement à cause de son désaccord quant aux traitements infligés aux prisonniers morgravians. Au fond, peu importait. Lothryn avait refusé de se soumettre et d’offrir sa loyauté ; il avait payé.

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Extrait ajouté par Lilinie 2011-02-26T17:28:43+01:00

Wyl parvenait à peine à croire à la beauté surréelle des Terres sauvages.

Le petit homme aux yeux morts prit son temps pour répondre.

- En Parrgamyn, nous vénérons le dieu Mor. Em Morgravia et Briavel, Shar est la divinité. Dans le royaume des Montagnes, Haldor est le dieu vers lequel les hommes se tournent. Et moi, je crois que nous prions tous pour le même dieu - la nature. Celle qui est capable de nous offrir ça, dit-il en embrassant la vue d'un ample geste du bras.

Celle qui est capable aussi de donner naissance à des créatures aussi sophistiquées que toi ou moi, aussi gracieuses qu'un cerf, aussi majestueuse qu'un aigle. Voilà une puissance digne d'être adorée.

Ce qui s'offre à ta vue est l'œuvre de la nature - je n'ai fait que l'embellir ici et là, parce que mes talents sont en harmonie avec elle. La mise en scène des chutes d'eau est de moi, mais en fait tout était déjà en place depuis des siècles. Shar s'en était chargé.

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