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Extrait ajouté par fitz 2013-10-28T14:28:14+01:00

Liryk avait accompagné en personne la femme qui disait s’appeler Ylena Thirsk dans un petit salon de réception. Les cheveux en désordre et peu encline à bavarder, elle avait insisté pour voir la reine, qui selon elle l’attendait. Incapable de dire s’il avait affaire à la véritable Ylena Thirsk ou à une usurpatrice, Liryk avait pris la précaution de la soumettre à une fouille méticuleuse. Elle s’était laissé faire sans rien dire et, au bout du compte, elle n’avait aucune arme, rien d’autre que les vêtements de cavalière qu’elle portait. En réalité, tout cela était pour le moins déconcertant, mais tous les Morgravians qui s’étaient présentés au château dernièrement n’avaient-ils pas les plus étranges histoires à raconter ? Pourquoi n’en irait-il pas de même avec elle ? se demanda Liryk avec un soupir fataliste.

Par ailleurs, la jeune femme ne ressemblait absolument en rien aux portraits qu’on donnait des Thirsk. Outre ses cheveux blonds – premier point distinctif –, c’était une véritable beauté. Or, les mâles de la maison Thirsk n’avaient jamais été particulièrement réputés pour l’harmonie de leurs traits. Liryk avait noté son port altier et fier – marque indiscutable de sa noblesse –, et le regard plein de défi qu’elle lui avait lancé lorsqu’il avait tenté de l’interroger au poste de garde montrait qu’elle n’était pas le moins du monde intimidée par sa présence ou celle de ses hommes. Pour finir, il avait accepté d’envoyer un page prévenir la reine.

— Sa Majesté décidera si elle accepte de vous recevoir, avait-il dit.

— Soyez assuré qu’elle me recevra, avait-elle répondu, avant de suivre le soldat jusqu’à l’antichambre, sans rien ajouter.

Le commandant se demandait ce que cette visite allait impliquer pour l’avenir de la reine et du royaume. Il percevait nettement qu’elle était lourde de menaces pour les projets de mariage, qui paraissaient déjà si précaires dans l’esprit du souverain morgravian. Les nobles avaient exigé de voir Ylena Thirsk, et c’était à croire que Shar exauçait le plus cher désir de Valentyna.

— Dame Ylena, mes hommes m’ont dit vous avoir trouvée dans les bois qui bordent le palais ?

— C’est exact, répondit Wyl. J’étais perdue, commandant Liryk, et je leur sais gré de m’avoir guidée. J’ai déjà expliqué que mon cheval boitait lorsque je suis arrivée à Beeching, mentit-il de nouveau.

Il était toujours sous le choc de son arrivée magique en Briavel. Une chose était sûre, Rasmus disait vrai en affirmant qu’ils allaient l’« envoyer » à destination.

— Je l’ai laissé là-bas, poursuivit Wyl, en regrettant instantanément cette erreur.

Rien ne serait plus simple maintenant pour Liryk que d’aller vérifier sur place.

— Et vous avez marché tout du long depuis Beeching ? Ne pouviez-vous pas acheter une autre monture ?

— Pour dire la vérité, je n’avais pas suffisamment d’argent sur moi. Et puis, la route n’est pas si longue après tout.

— Toutes les femmes nobles que je connais trouveraient qu’une lieue représente une sacrée distance.

— Vous oubliez que je suis une Thirsk, contra Wyl. Chez nous, même les femmes sont fortes et résistantes, ajouta-t-il en s’efforçant autant que possible de rester aimable.

Avant que Liryk puisse répondre quoi que ce soit, les portes du salon s’ouvrirent et la reine Valentyna fit irruption dans la pièce. Elle avait couru à travers tout le château et son teint avait rosi.

Wyl avait attendu cet instant le cœur battant à tout rompre – ce qui expliquait sans doute le ton un peu cassant qu’il avait employé avec Liryk. À l’instant où il la vit, il le sentit s’arrêter. Il salua d’une profonde inclinaison du buste, heureux que sa tenue de campagne lui épargne une révérence plus féminine.

— Majesté, murmura-t-il, d’une voix qui s’étranglait dans sa gorge.

Le doux parfum de Valentyna parvenait jusqu’à lui. Tout ce dont il rêvait en cette seconde, c’était de la prendre dans ses bras, de l’embrasser. Tout cela lui était interdit.

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Extrait ajouté par Pegh 2018-09-01T14:08:31+02:00

- Roi Celimus, dit Cailech en se levant a son tour pour regarder son ennemi au fond des yeux. Mon émissaire, Aremys, pèche sans doute pas excès de confiance, mais ce n'est pas mon cas. Jusque-là, je ne pouvais pas savoir avec certitude si nous allions nous entendre. Mieux valait que je prenne certaines précautions, au cas où votre volonté ne rejoindrait pas la mienne.

Aremys eut l'impression que la température venait de chuter brutalement. Les feux qui brûlaient gentiment dans les âtres à chaque extrémité de la pièce ne parvenaient pas à réchauffer l'atmosphère devenue glacée. Malgré lui, il admira le sang-froid de Celimus qui avait à peine bronché sous la menace. La tension devenait palpable entre les deux souverains. Qu'est ce que Cailech avait bien pu garder dans sa manche ?

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Extrait ajouté par Adasosam 2015-10-06T10:42:12+02:00

Chapitre Premier

Devant eux, le vignoble étirait ses rangs de vignes, épousant la pente douce du coteau, avant de plonger subitement vers une petite plage de galets et la mer. L'air iodé avait des senteurs revigorantes et la lumière incomparable dans le ciel sans nuages rappelait à chaque seconde à Aremys pourquoi il aimait tant le nord - et combien il lui avait secrètement manqué toutes ces années. Il prit une profonde inspiration et sourit. Comme il appréciait de se sentir en vie, en dépit de la tournure soudain compliquée qu'avait prise son existence...

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PROLOGUE

Fynch eut l’impression de souffrir pendant une éternité.

Une lumière vive l’éblouissait, tranchante et insupportable, tandis que des vagues de douleur lui martelaient le crâne. La bril ance dorée s’insinuait entre ses paupières serrées, mettant ses yeux au supplice. Il abandonna son petit corps à l’agonie qui s’emparait de lui.

Il eut la sensation de n’être plus qu’un poisson en train de se débattre, transpercé par un crochet. Mais ce n’était que le fruit de son imagination. En réalité, il était parfaitement immobile. Sous la puissance impétueuse de la magie qu’Elysius lui avait offerte et qui se déversait en lui, il grimaçait, dents découvertes.

À un moment, il crut voir la silhouette du sorcier passer à travers lui pour s’enfoncer dans la mort, pareil e à l’image d’un souvenir lointain que l’on ne parvient ni à cerner ni à retenir. Elysius lui souriait. Fynch songea à lui exprimer sa gratitude, mais l’intensité de la souffrance monopolisait son attention.

La pulsation du pouvoir commença à battre en lui, accordée au rythme de son cœur. Chaque coup devenait plus fort que le précédent, plus implacable, jusqu’à ce qu’il perde toute notion de son individualité. Il ne savait plus qui il était, ni même où il se trouvait. Il vit l’image d’un frêle esquif bal otté par les flots, incapable de résister ou simplement de se diriger. Fynch n’eut d’autre choix que de s’immerger totalement dans cet horrible océan de douleur et de désarroi, puis de se laisser porter jusqu’à en apercevoir, avec soulagement, les confins. Combien de temps ce voyage avait-il duré ? Il n’en avait pas la moindre idée. Il était même incapable de le deviner. L’atroce sensation s’atténua peu à peu. Soudain, il constata qu’il parvenait à la supporter. Il avait survécu. Son cœur battait à tout rompre, mais il ne paraissait plus sur le point de faire exploser sa poitrine. Si la lueur aveuglante subsistait, c’était uniquement sous forme de fulgurances ambrées, comme s’il avait fixé le soleil en face trop longtemps. Et il parvenait maintenant à prendre des inspirations profondes et régulières qui n’avaient plus rien à voir avec les goulées affolées des instants précédents.

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Extrait ajouté par Gkone 2013-11-09T12:23:08+01:00

- Qui est le roi dragon ?

- C'est le roi des créatures.

- Et toi, qui es-tu ?

- Je suis le roi dragon, répondit Fynch en ouvrant un pont avec le Ticket.

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Extrait ajouté par Nyselia 2013-07-16T21:38:11+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler) - C'est désespérant de parler avec vous, Ylena! répondit la reine. On dirait que vous êtes Romen et Wyl réunis dans une même personne.

Elle se tut soudain, comme frappée par l'énormité de ce qu'elle venait de dire sans avoir réfléchi.

- Vraiment? Comme c'est étrange, répondit Wyl.

Ses yeux plongèrent dans ceux de la reine. Les lueurs des chandelles et du feu se combinaient pour nimber leurs visages magnifiques d'une douce lumière orangée. Elles étaient toutes proches l'une de l'autre. Trop proches, songea Wyl. Si proches que je pourrais l'embrasser. Une bouffée de délire souffla dans son esprit, embrumant son jugement. Son geste était une pure folie, il le savait, mais il fut incapable de résister. Il se pencha en avant, comblant la distance qui séparait la bouche de la sienne. Les lèvres d'Ylena se posèrent sur celles de Valentyna.

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Extrait ajouté par Lilinie 2011-02-26T17:29:23+01:00

Valentyna fit volte-face pour rentrer. Elle se sentait vide et plus seule qu'elle ne l'avait jamais été. Le fait d'être enfant unique lui avait appris à s'occuper seule et à utiliser son imagination, mais rien encore ne l'avait préparée à perdre toute sa famille, tous ses amis, tous ses alliés. Et pourtant, je suis loin d'être aussi seule qu'Ylena l'est. Et elle, elle abandonne sa vie sans regret. Tout bien réfléchi, voilà qui expliquait sans doute ses élans d'affection un peu étonnants. La reine n'était toujours pas parvenue à oublier le souvenir du baiser d'Ylena. Il semblait qu'il la hantait en permanence. Il y avait tant de tendresse dans ce baiser... Non, plus que ça encore. C'était un baiser plein d'amour. Une fois seulement quelqu'un l'avait embrassée comme ça, et c'était Romen. Bien sûr, ce n'était pas la même bouche, pas le même visage, mais la passion qu'elle y avait mise lui rappelait douloureusement celle de l'homme qu'elle avait aimé. L'évocation de ces marques physiques de l'amour la mettait en colère - dans une colère brûlante qui lui donnait envie de se battre. Ce n'était pas après Ylena qu'elle en avait, mais après celui par qui tous ces malheurs étaient arrivés. Tout en marchant vers le château, dans un état d'abattement absolu, elle envoya un page chercher le commandant Lyrik.

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