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Extrait ajouté par RMarMat 2015-05-29T14:00:09+02:00

Rien n'est plus difficile que de mourir en un pays étranger et inconnu, sur un lit banal d'une auberge, vieux et enlaidi, sans laisser personne au monde derrière soi.

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Extrait ajouté par Biquet 2012-03-15T18:32:07+01:00

Effectivement s’avançait contre Giovanni Drogo l’ultime ennemi. Non point des hommes semblables à lui, tourmentés comme lui par des déserts et des douleurs, des hommes d’une chair qu’on pouvait blesser, avec des visages que l’on pouvait regarder, mais un être tout puissant et méchant ; il n’était pas question de combattre sur le sommet des remparts, au milieu des coups de canon et des cris exaltants, sous un ciel printanier tout bleu, il n’y avait pas d’amis à coté de vous dont la vue vous redonne du courage, il n’y avait pas non plus l’acre odeur de la poudre, ni de fusillades, ni de promesses de gloire. Tout va se passer dans la chambre d’une auberge inconnue, à la lueur d’une chandelle, dans la solitude la plus totale. On ne combat pas pour repartir couronné de fleurs, par un matin de soleil, au milieu des sourires des jeunes femmes. Il n’y a personne qui regarde, personne ne vous dira bravo. Oh, c’est une bataille bien plus dure que celle qu’il souhaitait jadis.

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Extrait ajouté par Biquet 2012-03-15T18:28:33+01:00

Peu à peu, sa confiance diminuait. Il est difficile de croire à quelque chose quand on est seul et que l’on ne peut en parler avec personne. Juste à cette époque, Drogo s’aperçut à quel point les hommes restent toujours séparés l’un de l’autre, malgré l’affection qu’ils peuvent se porter. Il s’aperçut que, si quelqu’un souffre, sa douleur lui appartient en propre, nul ne peut l’en décharger si légèrement que ce soit. Il s’aperçut que, si quelqu’un souffre, autrui ne souffre pas pour cela, même si son amour est grand, et c’est cela qui fait la solitude de la vie.

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Extrait ajouté par Biquet 2012-03-15T18:28:01+01:00

Tout s’enfuit, les hommes, les saisons, les nuages. Et il est inutile de s’agripper aux pierres, de se cramponner au sommet d’un quelconque rocher, les doigts fatigués se desserrent, les bras retombent inertes, on est toujours entraîné dans ce fleuve qui semble lent, mais qui ne s’arrête jamais.

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Extrait ajouté par anonyme 2022-06-23T07:55:53+02:00

Le soir même le lieutenant Morel conduisit en cachette Drogo sur le chemin de ronde pour lui permettre de voir le désert. Et Drogo pu contempler le monde du septentrion, la lande inhabitée à travers laquelle, disait-on, les hommes n'étaient jamais passés. Jamais, de par-là, n'était venu l'ennemi, jamais on n'y avait combattu, jamais rien n'y était arrivé.

Plus tard, seul dans sa chambre, Drogo comprenait ce qu'était la solitude et il pensait aux factionnaires qui, à quelques mètres de lui, marchaient de long en large, tels des automates, sans s'arrêter jamais pour reprendre haleine. Ils étaient des dizaines et des dizaines à être réveillés, ces hommes, tandis que lui était étendu sur son lit, tandis que tout semblait plongé dans le sommeil. Des dizaines et des dizaines, se disait Drogo, mais pour qui, pour quoi ?

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Extrait ajouté par MissMalice 2019-05-08T13:24:26+02:00

Peu à peu, sa confiance diminuait. Il est difficile de croire à quelque chose quand on est seul et que l'on ne peut en parler avec personne. Juste à cette époque, Drogo s'aperçut à quel point les hommes restent toujours séparés l'un de l'autre, malgré l'affection qu'ils peuvent se porter ; il s'aperçut que, si quelqu'un souffre, sa douleur lui appartient en propre, nul ne peut l'en décharger si légèrement que ce soit ; il s'aperçut que, si quelqu'un souffre, autrui ne souffre pas pour cela, même si son amour est grand, et c'est cela qui fait la solitude de la vie.

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Extrait ajouté par Wyvern 2018-07-11T00:59:20+02:00

Ce n'était donc pas le soldat qui chantonnait, ce n'était pas un homme sensible au froid, aux punitions et à l'amour, mais la montagne hostile. Quelle triste erreur, pensa Drogo, peut-être en est-il ainsi de tout, nous nous croyons entouré de créatures semblables à nous et, au lieu de cela, il n'y a que gel, pierres qui parlent une langue étrangère ; on est sur le point de saluer un ami, mais le bras retombe inerte, le sourire s'éteint, parce que l'on s'aperçoit que l'on est complètement seul.

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Extrait ajouté par Laurien 2017-05-30T10:53:02+02:00

L'attente inquiète sur les glacis du fort, l'aride exploration de la plaine désolée du Nord, les soucis au sujet de la carrière, les longues années d'expectative ne furent plus qu'une pauvre chose.

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Extrait ajouté par Biquet 2012-03-15T18:31:50+01:00

Maintenant on le chassait. Et ses camarades, ses autres camarades, ceux qui avaient mené la-bas, en ville, une vie facile et joyeuse, les voici à présent qui arrivaient au col, avec des sourires méprisants et supérieurs, venus moissonner de la gloire.

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Extrait ajouté par Biquet 2012-03-15T18:31:33+01:00

Une colère terrible s’empara de Drogo. Lui qui avait renoncé aux plus belles choses de l’existence pour attendre les ennemis, lui, qui, depuis plus de trente ans, s’était nourri de cette unique espérance, allait-on le chasser juste maintenant, au moment ou la guerre arrivait ?… Simeoni voulait l’expédier, lui, Drogo, pour libérer une chambre ? Uniquement pour ça. Il était bien question d’inquiétude et d’amitié !

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