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Le destin de Rose



Description ajoutée par Ju_Books 2019-07-27T14:48:33+02:00

Résumé

Rose adore son village natal. Pas question pour elle de le laisser aux griffes d’un promoteur immobilier sans scrupules, qui n’hésitera pas à dévaster cette région rurale, dans le seul but d’y faire des bénéfices. Alors que Rose use de son expertise d’avocate pour le faire échouer, Arturo da Costa se révèle un adversaire redoutable. Déterminé, il bénéficie du pouvoir qu’offrent l’argent… et la séduction !

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Classement en biblio - 6 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2020-01-13T19:03:45+01:00

** Extrait offert par Cathy Williams **

1.

— Nous avons un problème.

Arturo da Costa s’installa au fond de son siège et joignit les mains devant son visage avant de reporter son attention sur Harold Simpson. Âgé d’une cinquantaine d’années, ce dernier dirigeait le département juridique de l’entreprise avec une incroyable efficacité. Sa remarque sembla donc à Art aussi étonnante qu’inattendue.

Art fronça les sourcils tout en réarrangeant mentalement son emploi du temps. Il allait devoir repousser sa réunion.

— Dites-moi tout, demanda-t-il d’un ton sec.

Harold était l’un des rares hommes qu’il savait ne pas intimider.

— Il s’agit de Gloucester.

— Comment pourrait-il y avoir un problème ? Nous avons obtenu tous les permis nécessaires et les accords ont été signés.

— Si seulement les choses étaient aussi simples, soupira Simpson.

— Elles le sont, Harold.

— Pas tout à fait, rétorqua celui-ci avec une grimace. Ce n’est pas insurmontable, c’est plutôt… gênant.

— Je ne comprends pas. Vous êtes censé régler mes problèmes, ajouta-t-il en plongeant son regard dans celui de son interlocuteur. C’est pour cela que je vous paie.

Visiblement plus ennuyé qu’embarrassé, Harold ne cilla pas.

— C’est la première fois que vous demandez mon aide, reprit-il. Je suis surpris. Je vous croyais capable de vous débrouiller tout seul. De toute évidence, je me suis trompé.

— Ils ont organisé un sit-in.

— Je vous demande pardon ?

En guise de réponse, Harold alluma son portable et le tourna vers lui avant de s’éloigner. De toute évidence, il craignait sa réaction…

Art parcourut l’article et retint un juron. Il avait été publié dans un journal local, ce qui ne le rendait pas moins problématique.

Il y avait également une photographie en noir et blanc montrant des protestataires armés de pancartes avec des messages accusant les promoteurs immobiliers de piller et de saccager les régions rurales. Autrement dit, ces gens le dépeignaient comme un monstre.

— Comment avez-vous pu rater ça ? demanda Art en s’efforçant de trouver une solution au problème.

— Je savais que le projet n’était pas très populaire, mais je pensais pouvoir gérer la situation. Malheureusement, l’avocate des contestataires est déterminée à nous mettre des bâtons dans les roues, continua-t-il en secouant la tête. Elle n’a aucune chance de faire capoter le projet, car nous avons obtenu toutes les autorisations, mais son action pourrait nous porter préjudice.

— C’est un euphémisme, Harold.

— Si elle obtient le soutien de la communauté, poursuivit ce dernier comme si son patron n’avait pas ouvert la bouche, son action risque de décourager nos acheteurs. Ils se voient souvent comme de futurs piliers de la communauté et n’apprécieront sûrement pas que des gamins viennent vandaliser leurs maisons ou que les autres résidents leur tournent le dos.

— Vous parlez en connaissance de cause, Harold ? Des enfants auraient-ils jeté des œufs sur votre façade ? s’enquit Art, amusé malgré lui. Attendez un instant, vous avez dit « elle » ?

— Elle s’appelle Rose Tremain.

— Et cette Rose Tremain est-elle mariée ?

— Non.

— Je vois… Vous avez une photo d’elle ? Des informations sur les réseaux sociaux ?

— Elle n’utilise pas les réseaux sociaux, répondit Harold. Je le sais parce que j’ai demandé à mes employés de faire des recherches, mais ça n’a servi à rien. Elle semble être plutôt vieux jeu dans ce domaine.

— Ce n’est pas le terme que j’emploierais, commenta Art.

— Je ne lui ai parlé qu’au téléphone et par mail, mais je pourrais vous donner mes impressions.

— Je vous écoute.

— On ne pourra pas l’acheter, affirma Harold d’un ton catégorique.

— Tout le monde a un prix, murmura Art. Vous n’avez donc aucune photo d’elle ?

— Je crois qu’il y en a une avec la revue de presse de la semaine dernière.

— Voyons ça.

Harold fouilla dans une pile de documents avant de lui tendre un cliché de mauvaise qualité montrant une petite foule de manifestants installés dans un campement de fortune. Et au premier plan, une femme semblant hurler quelque chose aux journalistes.

Incrédule, Art plissa les yeux. Les femmes qu’il avait l’habitude de fréquenter aimaient se pomponner. Elles portaient des tenues de grands couturiers et se rendaient régulièrement en institut de beauté.

Rose Tremain donnait l’impression d’avoir découpé ses habits dans une couverture ou dans un rideau. Quant à ses cheveux, ils formaient une espèce de masse hirsute.

— Effectivement, déclara-t-il froidement, on ne pourra pas l’acheter. Il faudra que je trouve autre chose pour la convaincre de quitter mon terrain. Chaque jour perdu me coûte une fortune, ajouta-t-il en contactant son assistant personnel afin de modifier son emploi du temps pour les deux semaines à venir.

— Qu’allez-vous faire ? demanda Harold, visiblement inquiet.

— J’ai l’intention de prendre des vacances, annonça Art avec un sourire. Ce ne seront pas de vraies vacances, mais vous serez le seul à le savoir, Harold. Si je ne peux pas acheter Mlle Tremain, je vais procéder différemment.

— Comment ? Ce n’est pas illégal, j’espère…

— Illégal ? répéta Art en éclatant de rire.

— Peut-être pas illégal, mais immoral ?

— Ça, mon cher, tout dépend de la définition que vous en faites.

* * *

— Tu as un visiteur, Rose.

Rose leva les yeux vers la jeune femme se tenant à l’entrée du bureau qu’elle partageait avec son collègue, Phil. Ce n’était pas un espace très professionnel, mais il leur convenait.

En plus de Phil qui lui versait un loyer, deux autres pièces transformées elles aussi étaient régulièrement louées alternativement par le club de jardinage, le club de bridge et un club d’animations pour enfants. Ces multiples locations lui permettaient de payer les frais d’entretien de la maison victorienne qu’elle avait héritée de sa mère cinq ans plus tôt. Ou du moins y contribuaient-ils en partie. Le reste étant couvert par l’hypothèque.

Il lui arrivait parfois de regretter de ne pas avoir un endroit à elle, mais au moins, elle ne perdait pas de temps dans les transports en commun.

— Qui est-ce, Angie ? demanda-t-elle en retenant un soupir.

Elle était débordée avec trois dossiers à traiter pratiquement en même temps dont l’un était particulièrement complexe.

— Un type qui est là pour le terrain.

— Ah, le terrain.

C’est ainsi que tout le monde appelait le dossier qui les occupait à temps plein depuis qu’un magnat de l’immobilier avait acheté leurs terres pour son horrible projet.

Phil n’était pas installé dans la région depuis longtemps, mais Rose y avait vécu toute sa vie. Aussi avait-elle pris la cause des contestataires à cœur. Elle avait même été jusqu’à leur permettre d’utiliser sa cuisine comme quartier général, et en était très fière.

Elle ne supportait pas ces grands patrons et ces riches hommes d’affaires persuadés qu’ils pouvaient faire n’importe quoi, y compris écraser les plus pauvres pour s’enrichir davantage. Leur comportement la dégoûtait.

— Tu veux que je m’en occupe ? s’enquit Phil.

— Non, répondit-elle souriante.

Phil n’avait que trente-trois ans, mais il faisait plus que son âge. En fait, il ressemblait à un vieux bibliothécaire. Pourtant, sous cette apparente bonhomie se cachaient un esprit affûté et une forte volonté. Il se consacrait à son travail avec une passion similaire à la sienne.

— Ils ont peut-être enfin décidé de nous envoyer un avocat plus expérimenté, ajouta-t-elle. Pour l’instant, nous n’avons eu affaire qu’à des juniors. C’est un peu insultant, poursuivit-elle en secouant la tête. Ils sont tellement sûrs de l’emporter qu’ils ne nous prennent pas au sérieux.

— Je sais que tu es convaincue que nous avons une chance, mais je te rappelle que DC Logistics est l’une des plus puissantes entreprises au monde.

— Peut-être, mais ça ne veut pas dire qu’ils pourront ajouter ces terres à celles qu’ils possèdent déjà, conclut-elle en remontant ses cheveux en un chignon lâche qui n’allait pas manquer de se défaire.

Malgré tout, elle prit un instant pour vérifier son reflet dans un petit miroir installé entre les étagères croulant sous le poids des ouvrages juridiques.

Son visage aux traits bien dessinés était quelconque. Quant à son nez, il était plutôt pointu. En fait, ses yeux bruns étaient son seul atout. Elle était trop grande et trop maigre pour attirer les regards… mais elle s’en moquait.

— Voyons ce qu’ils ont l’intention de faire, annonça-t-elle en adressant un clin d’œil à Phil avant de se rendre à la cuisine.

Les voir aussi impliqués pour défendre leur cause inciterait peut-être son mystérieux visiteur et DC Logistics à revoir leur position.

Poussant la porte, elle prit un instant pour observer l’inconnu. Contrairement à ce à quoi elle s’attendait, il était grand, très grand même et plutôt musclé. Il avait les épaules larges et la taille fine. Vraiment, il n’avait rien en commun avec l’avocat d’un certain âge plutôt empâté et au costume hors de prix qu’elle s’était imaginé rencontrer…

Surprise, elle s’éclaircit la gorge pour attirer son attention et il se tourna vers elle.

— Ma secrétaire ne m’a pas donné votre nom, monsieur… ?

— Franck, répondit-il en comblant la distance qui les séparait.

Son comportement l’irrita. Il était dans sa cuisine, mais donnait l’impression que la maison lui appartenait…

— Très bien, monsieur Franck, reprit-elle néanmoins en veillant à cacher son agacement, vous êtes là à propos du terrain. Si vous ou votre entreprise imaginez que ce petit stratagème va fonctionner, vous allez être déçu.

Avisant qu’il n’était plus qu’à quelques centimètres d’elle, Rose s’écarta pour préparer du café.

— Asseyez-vous, je vous en prie, offrit-elle. Montrez-moi les papiers.

— De quel stratagème parlez-vous ? s’enquit-il, les yeux rivés sur une affiche.

Il la souleva un instant pour mieux l’examiner avant de la reposer sur la table pour se tourner vers elle.

— Vous voulez bien m’expliquer ?

— Celui de l’avocat en tenue décontractée, répondit-elle d’un ton sec.

Malgré elle, son cœur se mit néanmoins à battre la chamade quand il croisa son regard. Il était tellement sexy qu’elle avait du mal à réfléchir.

Visiblement peu impressionné, il s’installa sur une chaise, jambes croisées, ce qui lui donnait un air élégant malgré son jean et son polo élimés.

— Votre compagnie pense vraiment qu’il suffit de nous envoyer quelqu’un comme vous pour nous encourager à laisser tomber ? s’enquit-elle en posant une tasse devant lui. Vous espérez peut-être nous convaincre que vous êtes différent des autres ?

— Ah, c’est donc de cela que vous parlez, murmura-t-il.

— En effet. Ça ne marchera pas, reprit-elle froidement. Mon équipe et moi sommes dévoués à cette cause. Vous direz à vos employeurs que nous avons l’intention de nous battre jusqu’au bout.

— Je crois que vous me surestimez, déclara M. Franck. Hum, ce café est excellent, fit-il remarquer en prenant une gorgée. Par ailleurs, je ne suis pas avocat, mais si c’était le cas, je m’efforcerais de ne pas devenir comme ceux que vous semblez détester.

— Si vous n’êtes pas avocat, alors qui êtes-vous ? l’interrogea-t-elle en haussant les sourcils. Angie m’a pourtant dit que vous étiez là à propos du terrain.

— Angie étant la jeune fille avec le piercing et les cheveux en brosse ?

— Oui. Elle est aussi une excellente secrétaire et un petit génie de l’informatique.

— Ce qu’elle vous a dit est correct, je suis là à propos du terrain. Je souhaite rejoindre votre noble cause.

* * *

Le plan d’Art était à la fois simple et brillant. Il ne lui avait fallu que quelques secondes pour prendre sa décision quand Harold avait affirmé qu’ils ne pourraient pas acheter leurs détracteurs.

Sois proche de tes amis et encore plus proche de tes ennemis.

Il s’était préparé avec soin, mais la femme qui l’observait avec méfiance était très différente de ce qu’il s’était imaginé, ce qui n’avait aucun sens.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Vitany 2020-01-12T07:45:51+01:00
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Pas terrible.

L'histoire est très classique d'un Harlequin azur et les personnages pas spécialement attachants.

On se retrouve encore une fois avec le genre d'héroïne que je n'aime pas, soit qui fait semblant d'avoir du caractère mais finit par céder à tout ce que veut le héros juste parce qu'il affole ses hormones.

J'ai aussi trouvé les raisons pour lesquelles Arturo garde le secret sur sa vie complètement stupides. Et il passe quand même la moitié de l'histoire à mentir à Rose, ce qui ne fait pas vraiment une bonne base pour entamer une relation selon moi.

Mais ça reste divertissant tout de même.

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Date de sortie

Le destin de Rose

  • France : 2019-09-01 - Poche (Français)

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