Le dictateur et le hamac

Manuel Pereira Da Ponte Martins (au nom à rallonge) est le président du Piaui, un état lusophone d'Amérique du Sud proche du Brésil. Il vit à Téresina et a pris le pouvoir en tuant le précédent dictateur. Un jour, il va voir une voyante. Il tue la malheureuse qui lui prédit une mort par lynchage de la part d'une foule en fureur. Devenu agoraphobe, le dictateur engage un sosie pour prendre sa place. Il pense alors fuir la prédiction funeste. Après avoir formé son remplaçant, il s'en va voyager en Europe. Il fréquente les plus beaux lieux, vit la belle vie, s'amuse. Quelques années passent. Le sosie finit par s'ennuyer et embauche à son tour un autre sosie pour prendre sa place. A son tour, il s'en va en Amérique du Nord afin de projeter des films de Charlie Chaplin... Il s'agit des débuts du cinéma et le sosie en question qui se déguise en Charlot ressemble plutôt à Rudolph Valentino, le Latin Lover légendaire par excellence du temps du cinéma muet. Entre temps, le véritable dictateur rentre dans son pays. Il se fond dans la foule lors d'un événement officiel public. Jaloux de voir que son remplaçant est adulé par la population et par sa propre famille,sous le coup de la colère, il finit par le tuer. Dès lors, la prédiction de la voyante s'accomplit : le peuple le lynche afin de venger son président. Voici l'histoire de ce fameux dictateur qui rêve dans son hamac... Bien évidemment, le roman ne se déroule pas de façon linéaire. L'auteur décrit les points de vues, revient à plusieurs reprises sur les diverses facettes de ce récit où il n'y a pas davantage d'intrigue et dont les séquences tournent en rond. Entre temps, Daniel Pennac interrompt l'histoire du dictateur pour y apporter ses réflexions personnelles. Il a lui-même voyagé en Amérique du Sud et raconte ses impressions. Il ajoute ses anecdotes personnelles. Ce rythme rend la lecture difficile et j'ai dû vraiment insister pour terminer le livre jusqu'à la fin. Le texte est plein d'humour. L'auteur écrit bien et ses remarques sont sympathiques. Mais cela ne suffit pas pour rendre "Le Dictateur et le hamac" intéressant. L'histoire répétitive de sosies, d'acteurs des années 1920, de dictateurs latino-américains le tout saupoudré des pensées et chroniques de l'écrivain (plus adaptées à un billet dans une revue qu'à un roman) ne parvient pas à enthousiasmer. Je n'ai pas du tout "accroché". Dommage !

Bof, bof pas, et de très loin, le meilleur de Daniel Pennac ! On passe à autre chose, très vite, et on oublie celui-là !

J'aime l'ecriture de Daniel Pennac, mais j'avoue que là je n'ai pas compris l'interêt de ce roman. Je ne conseillerais pas ce livre si je devais faire connaître cet auteur.

Un livre que j'ai lu pour mes cours et que je n'ai pas du tout aimé. J'ai dû me forcer à finir, mais vraiment, j'aurais très bien pu m'en passer ! C'est totalement absurde, sans queue ni tête, pas du tout le genre de littérature que j'apprécie.

Je comprends que certains puissent ne pas aimer ce livre. Mais pour moi, c'est une très belle découverte, car j'ai beaucoup aimé l'intrigue mettant au cœur du sujet les sosies de ce dictateur Peirera Martins. Je l'ai lu très vite, et la fin est complètement "déboussolante", car on perd tous nos repères ! C'est assez surprenant de se laisser embobiner à ce point ! :)

Un roman qui change de ceux dont on a l'habitude avec Daniel Pennac. Une nouvelle façon d'écrire aussi, mais ce livre est à tenter.

Ce serait l'histoire d'un dictateur d'un pays d'Amérique du sud qui se ferait remplacer par un sosie qui à son tour se ferait remplacer par un sosie et ainsi de suite. En prime, un auteur qui s'interroge sur ce qu'il écrit et sur le lien évident entre son histoire et le Dictateur de Chaplin.

Exactement le genre de livre qui m'insupporte. Lire l'auteur qui s'interroge sur ce qu'il écrit, qui intervient sans cesse dans le récit etc.. m'énerve. De plus, il s'agit plus d'une succession de chapitres que d'un roman (normal, ce n'est pas sensé en être un). Bref le seul résultat positif de cette lecture, c'est qu'on a envie de revoir le film de Chaplin. C'est vraiment là le seul intérêt que j'ai trouvé à ce livre. Fans de Malaussène, abstenez-vous !

C'est une histoire qui m'a paru comme ayant des réflexions intéressantes à propos des systèmes dictatoriaux, ainsi que sur les ressentis de l'écrivain de ses personnage et des lecteurs terminant un livre. J'ai surtout apprécié la dernière partie, celle des autres dictateurs.

J'ai abordé ce livre très intriguée. J'aime beaucoup Pennac, et je suis tombée par hasard sur Le Dictateur et le Hamac à la bibliothèque... Je n'en avais jamais entendu parler.

Ma lecture s'est faite petit à petit, progressivement. Quelques pages un jour, quelques chapitres un autre.

Ce n'est pas un livre que je conseillerai pour l'histoire elle-même. Simplement pour... L'état d'esprit. Cette manie du détail certaines fois, ces passages éludés d'autres. Ces changements de sujet impromptus, surprenants, qui font sourire. L'incroyable subtilité du mélange entre fiction et réalité... La tranquilité aussi.

Un joli livre à savourer doucement, au soleil, dans un hamac.

C'est pas vraiment le Pennac que je conseillerais, certes. Lent et peu accessible (intrigue en filigrane très très fin!)