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Leo Bulero, pourvoyeur du D-Liss, une formidable drogue, règne sans partage sur les délires d'une humanité devenue presque folle. Aux télépathes clairvoyants ou aux colons misérables exilés sur mars, il dispense une fuite salvatrice. Tout se gâte cependant le jour où un certain Palmer Eldritch revient après dix ans d'exil au sein du système proxien. Il vient apporter aux hommes une autre drogue, véritable secret du bonheur. Comme il l'affirme lui-même, Dieu promet la vie éternelle, lui la dispense. Mais qui est vraiment Eldritch ? Un imposteur, un magicien fou, une nouvelle divinité ? Dans un monde où réalité et illusion n'ont plus de frontière, tout est possible...
La législation était formelle sur ce point. L’adultère ne pouvait être prouvé. Des experts de l’ONU sur Mars et les autres colonies s’y étaient essayés… en vain. Pendant toute la durée de la translation, tout était permis : l’inceste, le meurtre, n’importe quoi, en restant du point de vue juridique une simple illusion, un désir sans conséquence.
Philip K. Dick nous perturbe l'esprit, il soulève diverses interrogations pour nous amener à remettre en question notre perception de la réalité qui nous entoure. Il nous amène même à réfléchir sur ce qui définit véritablement un Dieu, à travers son influence, son pouvoir, et son omniprésence... Peut-on même parler d'ubiquité divine !? Certes, cet auteur était excentrique, voire complètement délirant, mais c'est ce qui fait tout son charme...
Le Dieu Venu du Centaure de Philip K. Dick est une œuvre saisissante qui nous plonge dans un univers de mystère et de réflexion métaphysique. À travers une prose envoûtante, Dick explore les frontières floues entre la réalité et l'illusion, posant des questions profondes sur la nature de l'existence et de la conscience.
L'histoire, comme souvent chez Dick, est peuplée de personnages complexes et tourmentés, confrontés à des réalités changeantes et à des identités incertaines. Le récit nous entraîne dans un voyage hallucinatoire où les limites de la perception sont sans cesse remises en question, défiant le lecteur de démêler le vrai du faux.
Dick excelle dans la création d'univers dystopiques où les technologies futuristes coexistent avec des éléments surréels, créant une atmosphère à la fois familière et étrange. Dans "Le Dieu Venu du Centaure", il explore également des thèmes tels que la religion, la politique et la nature de la réalité, offrant une lecture dense et captivante.
Cette oeuvre est bien plus qu'un simple récit de science-fiction ; c'est une méditation profonde sur la condition humaine et les mystères de l'existence, qui continue de hanter l'esprit du lecteur bien après avoir refermé ses pages.
Le réchauffement planétaire rend la vie sur Terre de plus en plus difficile, et la colonisation est en marche. Aidée par le D-Liss, drogue de translation, du magnat Leo Butero. Mais le retour sur Terre fracassant de Palmer Eldritch en provenance du Centaure et l'arrivée d'une nouvelle drogue, le K-Priss, aux effets hallucinatoires puissants, vient rebattre les cartes du juteux business. Et peut être plus.
Entre les Pre-Cog et ceux qui se font améliorer le cerveau, l'humanité tente l'évolution en marche forcée.
Dans cette histoire, les combinés Pouoee Patt ont un veritable monopole sur le marché des accessoires à D-Liss, ils permettent d'incarner des poupées et de s'évader de sa vie de colon. Des Barbie pour adultes en somme.
Mais le K-Priss, qui promet une expérience bien plus profonde et sans accessoires, risque de les rendre obsolètes, et menace la position du patron des Combinés PP : Léo Butero. D'où son "combat" contre Palmer Eldritch.
Philip K.Dick nous emmène encore une fois dans une histoire où la frontière entre le réel et l'imaginaire devient de plus en plus floue à mesure que le récit avance, nous perdant parfois totalement dans les limbes de son scénario. D-Lissieusement.
Tel une ombre planant sur l'histoire, Palmer Eldricht est là, toujours, partout, à mesure que le K-Priss s'étend, et peut prendre différentes formes. mais cet être à l'omniprésence dérangeante est-il vraiment un être humain?
Anticipation désuète, mais pas totalement, la marque de fabrique de K.Dick.
J'aime me perdre dans ses histoires, même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans celle là, l'expérience a été géniale dans l'ensemble. Du grand délire. Mais pas que.
Vous pouvez retrouver cette chronique sur mon instagram :
J'ai toujours trouvé l'humour de Dick très proche de celui de Kubrick, l'humour de l'absurde, de l'inversion de la finalité des choses ...
J'ai toujours trouvé des points communs dans leur expression, beaucoup de chaleur humaine dans un cadre apparament froid, rigide et détaché.
Ils partageaint tous les deux la même passion pour la musique. Il s'agit de l'un des vrais Chefs-d'oeuvre de K.DICK traitant de grands thèmes du genre comme l'homme-dieu, les drogues légales de l'avenir, la surpopulation, la colonisation du système solaire, les pseudo-mondes, l'exploration du système du centaure et la rencontre tant attendue... ...du génie de DICK.
Un livre qui peut si on le veut, nous faire réfléchir à de nombreuses choses sur les addictions. Ce qui le rend intéressant c'est le questionnement, le fond du roman.
Il y a toujours une leçon a tirer des romans de Philip K. Dick, toujours. Bien que les personnages soient souvent apathiques, il est divertissant de suivre leur aventure et de voir comment ils se sortirons du pétrin dans lequel ils se sont mis.
C’est la première fois que je découvrais l’univers aussi fantasque que déroutant de Philip K. Dick et la première chose à dire est qu’il vaut mieux être bien accroché. Effectivement, il ne nous ménage pas avec des personnages qui ont chacun un but et qui vont devoir converser les uns avec les autres pour obtenir ce qu’ils désirent. Pour cela, il faudra feinter, jouer finement et parfois même se coucher pour ne pas tout perdre.
Le récit est finement maîtrisé tout en nous offrant une intrigue bien alambiquée, sans que celle-ci ne devienne lassante. Au contraire, on s’intéresse rapidement à l’environnement des protagonistes, à ce futur quelque peu délirant dirigé par les colonies spatiales et la drogue qui est l’ultime moyen de s’évader dans ce monde devenu bien lisse.
La religion trouvera sa place dans le derniers tiers du récit, l’auteur interrogeant sur la création de l’être humain, sur la foi et sur son utilité dans la vie de chaque homme et femme. Ce thème de la croyance se mêle particulièrement bien à l’opposition constante entre illusion et réel, laquelle amène à plusieurs moments troubles pour les personnages et le lecteur qui ne savent plus dissocier le rêve de la réalité.
En avance sur son temps, comme bon nombre d’auteurs de science-fiction, Philip K. Dick reste néanmoins un auteur de son époque et nous le fait bien sentir lorsqu’il est question du traitement de la femme en tant que personnage. Dès les premières lignes, on se retrouve face à une hyper sexualisation du corps féminin qui, après deux ou trois passages sur la description de la cambrure ou de la taille de la poitrine des personnages, devient vraiment lassante.
Jai toujours eu du mal avec la science-fiction trop futuriste, et celui-ci ne fait pas exception malheureusement. Il y a trop de néologismes, beaucoup de personnages, bien travaillés certes mais sur un si petit roman je my suis vite perdu.
Lintrigue tourne autour de la drogue, Leo Bulero détiens le secret dune drogue qui plonge lhumanité dans le rêve éveillé, il a le monopole jusquà ce que Palmer Eldritch, venu du Centaure se pointe avec une drogue mille fois plus puissante et donc plus dangereuse. Tout les addicts se larrache pour leurs plus grands malheurs. Jai quand même aimé ce monde illusoire que la drogue créée, entre la réalité et les délires des colonisateurs laissez à eux-mêmes, seulement le roman ne tourne pas vraiment autour de ça, il parle avant tout de comment lauteur voit le futur.
En fait, je ne suis pas sûr davoir bien tout saisi à ce roman, les personnages se ressemblent trop pour être unique, ils leurs manquent de la profondeur selon moi. Le fond de lintrigue est bon, philosophique même mais je nai pas accroché, cest perdu au milieu de tant dautres choses comme la quête sur la drogue, la colonisation dautres planètes et tout un tas de néologisme, cela ma perdu et jai donc passé une lecture en demi-teinte.
Bon bouquin, un peu complexe à lire mais je suis passé à côté.
Voilà mon sixième ou septième livre de Philip K Dick, que j'ai découvert avec Ubik. C'est toujours un régal de le lire malgré la complexité de son oeuvre et ce livre ne déroge pas à la règle. L'auteur nous perd constamment entre le réel, la fiction et l'hallucination. C'est un homme perturbé, et c'est peu de le dire, et l'auteur le ressent. Mais pour une fois, et je pense que je commence à avoir l'habitude de lire du Dick, je l'ai trouvé plus simple, je me suis moins perdu dans les méandres de sa pensée.
Ce livre ne déroge pas aux thèmes chers à Dick, la dualité, la religion, la surconsommation, la drogue et la recherche du bonheur. Par ailleurs, comme toujours nous nous attachons au héros, ici Barney Mayerson, petit précog (métier qui consiste à prévoir l'avenir) d'une société interplanétaire qui diffuse illégalement de la drogue, sous couvert de l'ONU. D'ailleurs, le livre nous met tout de suite dans l'ambiance, puisque même avant l'apparition de la nouvelle drogue, le héros ne sait plus ou il se situe. Il se réveille dans le lit de sa nouvelle assistante. Et malgré son égoïsme, sa lâcheté, ses peurs, nous nous attachons à lui. Et c'est souvent le cas, les héros chez Dick sont d'une banalité affligeante, ils sont plutôt à classer du côté des nuls que des héros fiers de l'être, ceux qui nous rendent fiers de les suivre.
Bref, un très très bon livre, comme souvent avec Philip K Dick, un livre de science fiction qui nous donne envie de vivre à fonds notre présent et surtout un livre qui nous donne envie de lire de nouveau un livre de cet auteur
Le Dieu venu du Centaure est un livre assez déstabilisant, commençant comme une enquête et se poursuivant en une sorte de quête onirique un peu foutraque. A nouveau, Philip K. Dick multiplie les personnages-clefs sans qu'on arrive à véritablement se prendre de passion pour l'un d'entre eux : encore une fois, pas de vrai héros, mais des arrivistes couards, opportunistes ou machiavéliques. Comme dans Loterie solaire, dont il semble assez proche, les personnages féminins sont très mal lotis, on ne relèvera qu'une précog qui cherche à grimper les échelons de sa société le plus vite possible, une illuminée cherchant sur Mars des ouailles à convertir et une artiste réalisant des poteries originales. Elles n'apparaissent que pour donner un sens au destin d'un individu qu'on pourrait qualifier de héros – mais qui n'en a ni les épaules, ni le comportement. Mayerson, chef du département précog de Léo Bulero, chargé de déterminer à l'avance l'évolution des marchés, les tendances, mais aussi les conséquences de certains actes décisifs, est cet homme-là. Ses interrogations, ses hésitations, ses pensées intimes rythment le récit de la confrontation attendue entre son chef, sorte de mafieux de la drogue aussi fascinant qu'horripilant, et ce Palmer Eldritch qui, au départ du moins, semble protégé par les Nations-Unies. L'enjeu ? La mainmise sur un marché unique, celui du commerce d'une drogue vaguement tolérée (mais officiellement, bien entendue, interdite) qui permet aux fermiers martiens, travaillant dans des conditions misérables, d'oublier leur ordinaire en s'évadant artificiellement par le biais d'un hallucinogène combiné à… une poupée Barbie. Bulero commercialise les « poupées Pat », modèles en miniature de ce que désirent les clients (splendide appartement, voiture et corps de rêve, vacances dépaysantes, etc.) et vend sous le manteau le D-Liss, grâce auquel chacun peut s'incarner dans un avatar de la poupée, mais un avatar réaliste. La rumeur de l'arrivée de cet Eldritch que personne n'a vu mais que tout le monde connaît bouleverse ce petit monde : Bulero devra le rencontrer pour tirer les choses au clair, c'est inévitable. Mais Eldritch a tout prévu…
C'est ensuite que ça se gâte. On quitte assez abruptement une progression classique pour une séquence en apnée dans une série de va-et-vient entre les réalités. Car la nouvelle drogue, le K-Priss, n'a plus besoin qu'on se focalise sur un objet et brise toutes les barrières, tant sociales que physiques, permettant à chacun de revivre, à l'envi, des scènes de son passé – ou de se projeter dans l'avenir. Toutefois, un détail a son importance : Eldritch est présent dans tous ces fantasmes, présent dans tous ces rêves, ces réalités illusoires. Omniprésent. Tout-puissant, capable de recréer ces univers oniriques et de les plier à sa volonté. Un tel pouvoir est celui d'un dieu, ni plus ni moins. Quand ils s'en rendront compte, Bulero et Mayerson s'en mordront les doigts. Comment échapper à un dieu ? Comment le vaincre ?
Dans cette seconde moitié, on va naviguer dans un futur où la grande confrontation a eu lieu, et dans le passé honteux de Mayerson, désireux de reconquérir sa femme (l'artiste). On va glisser, parfois sans le savoir, dans des mondes éthérés, quelquefois réalistes, quelquefois vides. Eldritch se joue des sens et de la raison de ceux qu'il entraîne dans ses délires, au moins autant que Dick se joue de notre certitude. Au point qu'on ne sache plus ce qu'il désire raconter – ou si, véritablement, il cherchait à raconter, voire à finir son récit.
Le contexte est tout aussi saisissant, mais traité presque par dessus la jambe : une Terre presqu'inhabitable, des opérations chirurgicales capables d'accélérer l'évolution, des extraterrestres aux motifs obscurs… Ce qui aurait pu donner une aventure rocambolesque, ou un véritable space-opéra métaphysique est réduit à une oeuvre difficile à jauger, redondante, bavarde et parfois lourde – mais fascinante.
Pas aussi ardu ni prenant que le Maître du Haut-Château, pas aussi séduisant, ni (je l'avoue) agréable à lire, mais incontestablement intéressant. Un bon Philip K. Dick.
Résumé
Leo Bulero, pourvoyeur du D-Liss, une formidable drogue, règne sans partage sur les délires d'une humanité devenue presque folle. Aux télépathes clairvoyants ou aux colons misérables exilés sur mars, il dispense une fuite salvatrice. Tout se gâte cependant le jour où un certain Palmer Eldritch revient après dix ans d'exil au sein du système proxien. Il vient apporter aux hommes une autre drogue, véritable secret du bonheur. Comme il l'affirme lui-même, Dieu promet la vie éternelle, lui la dispense. Mais qui est vraiment Eldritch ? Un imposteur, un magicien fou, une nouvelle divinité ? Dans un monde où réalité et illusion n'ont plus de frontière, tout est possible...
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