Le Diptyque du temps, Tome 1 : Léviatemps

intéressant bien que pour moi certains passage tire en longueur

Guy écrivain, va tout quitter, femme et fille et va se retrouver à vivre dans le grenier d’une maison close le « Boudoir de soi ». Lorsqu’il va découvrir le meurtre d’une courtisane, il va se mettre en tête d’arrêter le tueur. Avec l’aide de Faustine et Martial, ils vont s’immiscer au plus profond de l’horreur pour tenter de découvrir le tueur.

J’ai passé un bon moment malgré les longueurs du texte. L’auteur définit l’environnement de manière très détaillée et précise ce qui peut paraître long parfois.

En revanche, j’ai adoré la manière dont Guy a brossé le portrait du tueur tout le long du livre. Il trouvait réponse à chacune des questions en suivant les actions du tueur, j’ai été étonné plus d’une fois de sa perspicacité.

Le trio formé par Guy, Faustine et Martial se complète bien, chacun y va de son expérience et de son ressenti, une vraie équipe de détectives.

J’ai adoré Faustine, elle a un caractère qui lui permet de s’affirmer pour une femme de cette époque.

L’univers m’a beaucoup plu, l’Exposition Universelle a été une époque où la ville était en pleine expansion. L’auteur nous relate cette période avec beaucoup de précisions.

Je suis passée par plusieurs émotions au cours de ma lecture, j’ai été attristé par les disparitions, j’ai eu peur quand le trio s’aventurait sur des pistes dangereuses et horrifié après avoir lu la révélation.

Je recommande aux lecteurs qui aiment les livres avec beaucoup de détails et précisions sur l’environnent et qui ne craignent pas les longueurs.

Il me reste le second tome à savourer.

J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, avec toutes ces descriptions de Paris et de l’exposition universel, avec une intrigue qui a mis du temps à se développer et ficeler. Mais j’ai aimé le fait qu’on suive le raisonnement, les erreurs de parcours et les révélations du personnages sans sauter aucune étape. Quant à la fin c’est ce qui a relevé toute l’histoire pour moi , avec un final vraiment inattendu qui a finalement était toujours sous nos yeux.

Cet auteur a vraiment un talent pour décrire l'horreur, une simple coupure de rasoir le matin devient une scène sanglante sous ses mots.

J'ai aimé les personnages même si la réalisation cauchemardesque du tueur me semple peu plausible. En tout cas elle est si glauque que mon imagination l'a censuré, m'empêchant de la visualiser avec précision.

Je lirais le tome suivant, c'est certain.

Maxime Chattam nous entraîne en compagnie de son héros, l'écrivain Guy de Timée, à la poursuite d'un Jack l'éventreur Parisien en pleine exposition universelle, un vrai régal.

Même avec le recul, je ne sais pas trop quoi penser de ce roman.

Il est plutôt bien écrit, en dehors de quelques maladresses, la plume est soignée et agréable. L'histoire rassemble tout ce que j'aime habituellement : une enquête, une immersion psychologique dans la tête d'un tueur, des éléments horrifiants... Et pourtant, je n'ai pas été vraiment conquise.

Sans doute parce que l'enquête traîne en longueur à certains moments : à force de vouloir décrire la psychologie du meurtrier, l'auteur s'enlise dans des analyses très longues et souvent redondantes. L'étude graphologique a été le point de non retour pour moi, une dizaine de pages à répéter ce qui avait déjà été dit et à sortir carrément un essai à partir d'un pauvre message... à un moment donné, il faut savoir s'arrêter.

De plus, j'ai trouvé toutes ces analyses assez malvenues de la part d'un écrivain. Je veux bien qu'il ait quelques notions de psychologie mais de là à devenir un enquêteur qui sait tout sur tout, ça m'a paru peu crédible. D'autant que je n'ai pas apprécié ce "héros" ; j'ai largement préféré Faustine, une femme qui n'a pas froid aux yeux, ne se laisse pas marcher sur les pieds, garde une part de mystère, sans pour autant être insupportable. Dommage que la romance gâche ce portrait, elle était un peu de trop dans cette histoire.

D'ailleurs l'intrigue elle-même est intéressante, pleine d'action et de suspense si on excepte les longs passages analytiques. Certains passages frôlent l'horreur et j'ai adoré la scène finale du Léviatemps, très créative dans son horreur. Dommage tout de même qu'il faille attendre les 50 dernières pages pour que le titre du livre ait un sens. Et la fin m'a beaucoup déçue, je me suis dit "tout ça pour ça..."

J'ai été dépitée par ce dénouement, d'abord parce que la confrontation finale m'a semblé un peu trop rapide et facile. Ensuite parce que j'avais deviné un élément important donc je n'ai pas été surprise par le "rebondissement". Enfin, je trouve qu'il est quasiment impossible de deviner l'identité du tueur avant la fin, l'auteur ne nous laisse pas la possibilité de suivre un jeu de pistes tout au long du roman, d'étudier divers suspects et de parier dès le milieu du livre sur tel ou tel suspect. C'est vraiment dommage car c'est ce qu'il y a de plus amusant dans une enquête.

J'ai connu un Maxime Chattam bien plus inspiré, ce roman est un peu poussif et ne recèle aucune surprise.

Le portrait psychologique du tueur dressé par le trio "d'enquêteurs" est bien trop redondant, et paraît peu crédible à mesure qu'ils assemblent les indices relevés.

J'ai eu la fâcheuse impression de lire un récit plus "technique" sur le plan de sa conception, avec un peu de remplissage autour, plutôt qu'une véritable histoire, réfléchie et originale.

Très moyen, surtout en regard de ce qu'a déjà proposé l'auteur.

Franchement, avec Chattam, faut vraiment avoir le cœur bien accroché et ne pas avoir mangé un truc avant de lire, parce que c’est toujours macabre et vraiment flippant.

Et ce bouquin n’est pas différent des autres. Il est intense, le suspens est à coupé au couteau, ça donne souvent des palpitations, ça retourne le cerveau, ça nous balade de droite à gauche, ça embrouille l’esprit, ça induit en erreur, ça donne la gerbe, ça fait peur, c’est angoissant… mais c’est hyper bien écrit.

Le travail de recherche est phénoménal, que dis-je, Chattam maîtrise son sujet à la perfection. C’est même pire que ça, parce que sincèrement, je me questionne sur sa santé mentale. Ne faut-il pas être un peu « déséquilibré » pour écrire et surtout, imaginer des trucs pareils ? Parce que les détails sont si précis et tous les traits psychologiques évoqués à la façon des profileurs sont si justes, que c’est ça qui en fait un récit des plus palpitant, réaliste et terrifiant.

Et cette fin, à nouveau, qui surprend et qui ne connait rien du mot prévisible. J’avoue ne pas avoir aimé du tout ce « Léviatemps », je trouve que Chattam est allé trop loin dans l’impossible et pour le coup, c’est la seule chose qui a manqué de réalisme dans ce récit.

Comprendra qui lira…

C'est le premier roman de l'auteur que j'ai lu. Plongé dans Paris dans le contexte de l'exposition universelle, j'ai vraiment eu l'impression de faire un voyage dans le temps.

Ce thriller nous tient en haleine, le récit est addictif comme tous romans du genre, mais ce sont les personnages qui m'ont vraiment convaincu de les suivre.

Non seulement les descriptions sont précises et recherchées, mais le vocabulaire utilisé rend l'immersion plus crédible encore.

Comme la série Autre-monde il y a un questionnement sur l'humanité, le progrès de l'homme : technologie, sciences, ou sera la limite ?

J’ai bien aimé, mais ces pas mon préféré de cet auteur. Je vais lire la suite tous de même.