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Liste des extraits

les cinq cents yeux du Katakak contemplèrent la beauté ultime de ce monde quand il se retrouva face à l'Elfe. La créature n'était pas préparée à cela. C'était quelque chose qu'elle ne pouvait concevoir : tout son champ de vision était occulté par ce visage blanc et souriant, ces cheveux soyeux, ces yeux rieurs. le monstre agita ses mandibules.

Le Nain se fendit tout de même d'un commentaire :

- Vous croyez qu'elle va lui faire gouzi-gouzi ?

Mais ses camarades pétrifiés ne répondirent pas. C'était trop bizarre.

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Les aventuriers discutèrent à mi-voix, et tinrent sous les yeux amusés de la fonctionnaire une sorte de réunion plus ou moins présidée par le Ranger. celui-ci voulait s'assurer que tout le monde était prêt à participer à cette dernière mission, et qu'ils pourraient se séparer ensuite quand ils seraient devenus riches. Il était inutile de demander son avis à l'Elfe, puisqu'elle avait pour habitude de dire oui à n'importe quoi. Il était d'ailleurs bizarre qu'elle soit encore vierge.

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la compagnie se pressa vers l’entrebâillement d'une porte gigantesque. C'est que le règlement était clair : on n'ouvrait pas les deux battants pour des aventuriers de niveau trois.

- Merci à vous ! lança la Magicienne avant de disparaître de l'autre côté.

- Et bonne journée, messieurs ! compléta le rôdeur.

Le courtaud s'adressa au soldat qui surveillait leur passage :

- C'est vrai que vous avez l'air de gros cons, mais vous êtes plutôt sympas !

Il fut vivement tiré en arrière par la Magicienne, et le groupe se précipita dans l'avenue de la Couronne Tordue, laissant le fonctionnaire en proie au doute.

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Bulletin cérébral de l'elfe :

C'est tellement joli par ici ! J'ai envie de m'installer, de m'allonger dans l'herbe et de regarder les oiseaux qui passent et repassent au ras de l'eau pour boire. Mais ça serait mieux avec un peu de soleil... On pourrait installer une famille d'elfes sylvains à cet endroit ! Ce serait merveilleux, et puis on n'aurait pas besoin de donner à boire à nos poneys. Bien sûr, il n'y a pas assez d'arbres pour qu'on puisse construire des cabanes, en plus on pourrait tomber dans l'eau, et on ne serait jamais tranquilles avec les bateaux qui passent et les humains qui vivent à côté. Et là-haut, c'est un écureuil on dirait ? Ah non... C'est juste un roustillon qui cherche à manger. Quand j'y pense, ça fait bien quinze minutes que les autres ont arrêté de parler, ça fait du bien.

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Après cette deuxième nuit dans la grange, Zangdar considérait son avenir d'un œil neuf. Il avait envie d'en découdre. Il voulait retrouver les sensations de sa jeunesse, apprécier le pouvoir qui s'échappe de ses doigts, hurler ses incantations à la face du monde. Il devait retrouver sa dignité, cesser d'être une victime du Destin pour s'imposer à nouveau comme le Maître. Il avait décidé de rebâtir sa situation socioprofessionnelle.

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Le Barbare frappa sa poitrine, comme pour affirmer son appartenance à une espèce proche des grands singes :

-Moi je dis qu'il faut taper, beaucoup et fort !

-Et donc, soupira le Ranger, on va encore mourir.

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Les rues étaient encombrées de camelots, de mendiants, de cagettes de légumes et de citoyens désœuvrés. Il n’était pas facile de s’y frayer un chemin quand on était accompagné d’un ogre et qu’on devait traîner un brancard de fortune. La Magicienne tenait un mouchoir sur son nez, car de puissants relents iodés se mêlaient aux parfums divers, à l’origine plus ou moins avouable. Pour couronner le tout, le vacarme de la population cédait la place à celui, plus entêtant, d’oiseaux marins chapardeurs qui parcouraient le ciel en piaillant. Ce mélange d’agressions sensorielles ne pouvait être comparé qu’à une chose : la gueule de bois.

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— Vous avez dit qu’on gagnait de l’expérience, si on tuait un mastard comme ça… Mais tu sais combien ?

La rouquine tourna la page de son bestiaire, et fit un rapide calcul mental. Puis ses yeux s’écarquillèrent :

— Par les tentacules de Gzor ! On gagne autant que si on tue vingt-cinq orques !

— Vingt-cinq orques ? s’exclamèrent une moitié des aventuriers.

— Bon sang de foutrache ! cria le Nain. On ne va pas passer à côté de ça quand même ?

Refermant son livre en soufflant, la Magicienne ajouta :

— Équipe conseillée pour affronter un géant : cinq aventuriers au moins, de niveau huit à douze.

— Niveau huit à douze ! gémit l’Elfe en retroussant sa lèvre inférieure.

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Les odeurs de crasse vinassée du Nain, et celles plus animales du Barbare et de l’Ogre occupaient déjà tout l’espace vital, exacerbées par la chaleur des corps. L’Elfe fronça son joli nez, et pensa qu’il était sans doute malvenu de faire un commentaire sur l’hygiène de ses camarades, vu qu’on n’avait pas le droit de parler. Au fond du refuge, ses compagnons ne pouvaient distinguer que les contours de leurs silhouettes, et le reflet des yeux et des gouttes de sueur qui coulaient de leur nez. L’Elfe en revanche voyait tout de façon nette, car sa formidable vision elfique s’était déjà accoutumée à la pénombre. Elle observa le Nain, qui semblait avoir retrouvé une partie de son calme, et se sentait dans son élément sous terre. Il jetait des regards inquiets vers l’extérieur, et flattait la roche d’une main négligente comme s’il venait de retrouver un animal familier. La Magicienne s’éventait avec son chapeau d’une main, et de l’autre tirait sur les parties de sa robe qui collaient à sa peau. Elle remettait de l’ordre dans ses pensées

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Ils couraient.

 

Un ranger au regard d’acier, une elfe agile et rusée, un ogre impitoyable, un barbare brutal, une magicienne aux cheveux de feu et un nain comme les autres. L’équipe semblait hétéroclite aux yeux d’un ignorant, mais quiconque avait la moindre notion du métier d’aventurier ne pouvait qu’applaudir cette extraordinaire complémentarité. Dans une équipe, on avait besoin d’un certain nombre de talents. Sur le sac à dos du pseudo-chef de groupe s’accrochait désespérément un minuscule invité : le gnôme des forêts du Nord.

 

Ils couraient depuis déjà quinze bonnes minutes, et il leur semblait qu’ils avaient passé leur vie à fuir. Fuir devant les parents fâchés, devant le cousin méchant, devant le marchand de bonbons énervé, devant les créanciers, devant les créatures sauvages, puis devant les monstres, et récemment devant les fonctionnaires zélés, les pirates d’eau douce et les cultistes avides de vengeance. Fuir, pour sauver leur misérable peau, en se demandant si ça en valait vraiment la peine.

 

Car en fait, qu’est-ce qu’on y gagnait au juste ?

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