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Etrange récit que Le Double, texte précoce dans la carrière de l'écrivain (sa parution date de 1846) où déjà se lisent toutes ses obsessions, et modèle de récit fantastique. Dostoïevski met là en scène de manière magistrale la présence inquiétante de l'autre, sans que jamais le lecteur parvienne à faire la part de la folie du héros ou de la bizarrerie du réel.
Le quotidien de Goliadkine, entre son appartement pétersbourgeois de la rue des Six-Boutiques et le ministère où il est fonctionnaire, se brouille peu à peu. Le héros ne cesse en effet de se sentir persécuté par une réplique identique de sa personne : son double le suit dans la rue, s'introduit dans son appartement, sur son lieu de travail, va jusqu'à manger à sa place au restaurant...
À mesure que le personnage, Monsieur Goliadkine semblait Spoiler(cliquez pour révéler)sombrer dans la folie, je perdais moi-même la raison. Pas la meilleure idée que j'ai pu avoir, de lire CE livre dans le métro qui me rend schizophrénique.
On ne comprend pas bien pourquoi il agit comme ça ; au départ, il semble juste souffrir d'une sacré anxiété sociale "je le salue ? je le salue pas", "je fais croire que je suis quelqu'un qui me ressemble en tout point" Spoiler(cliquez pour révéler)prolepse, foreshadowing du double ici
Quand le premier vrai dialogue survient entre son médecin et lui, là, on comprend bien qu'il est complètement touché mentalement, le pauvre.
Il inspire la pitié parce que, sans se mentir, il pue la lose. Il fait pitié. J'ai jamais ressenti ça pour un personnage de fiction, mais lui... C'est une autre affaire tellement qu'il est lamentable dans ses agissements, sans que ce ne soit totalement de sa faute.
Ce qui fait le plus de peine, c'est bien que personne dans son entourage ne lui vient en aide.
La vraie question, ce serait aussi de se demander Spoiler(cliquez pour révéler)est-ce qu'il imagine son double, ou est-ce qu'il existe vraiment ?.
Bref, il est bon pour Sainte-Anne. Et en plus, il est raciste envers les allemands, ce qui expliquerait la Spoiler(cliquez pour révéler)dernière phrase écrite d'un accent allemand comme si c'était un cauchemar. Ouais, il a mérité sa place à l'asile, parce qu'il a vraiment rien pour lui.
Roman fantastique, qui brouille les frontières entre la folie et la réalité. On se retrouve dans les mêmes angoisses que Goliadkine, piégé dans sa vie et celle d'un autre, impuissant face à ce double. La façon d'écrire semble plus empressée vers la fin, quasiment proche de la folie, témoignage de l'état d'esprit du personnage. C'était une lecture agréable qui ne reflète cependant pas la grandeur de la plume de Dostoïevski, figurant parmi ses premiers romans
Voili-voilà" comme dirait Iakov Pétrovitch Goliadkine «conseiller titulaire» d'une administration russe, vivant à Pétersbourg.
Monsieur Goliadkine "notre héros" comme l'écrit Dostoïevski rencontre son double sur un pont, une nuit. Et ce double va transformer sa vie en ronde infernale.
Très jeune, Dostoïevski écrivit à son frère qu'il avait le projet de devenir fou. C'était en somme un projet de vie. L'aliénation sociale, mentale, émotionnelle, thèmes chers à l'écrivain, se mêlent dans ce roman "de jeunesse" qui reçu un accueil glacial à sa sortie. Dostoïevski tenta de le réécrire sans y parvenir.
Je me suis plongée dans la psychose paranoïaque de Iakov Pétrovitch Goliadkine avec empathie et enthousiasme. Avec cette question : comment ce roman va-t-il se terminer ? Résistant à l'envie de lire les dernières pages, j'ai cheminé dans l'esprit malade de Goliadkine, car ce qui intéresse Dostoïevski n'est pas la description de la maladie, mais son cheminement dans la vie et l'esprit de son héros. Goliadkine est d'abord aliéné par une société codifiée à l'extrême, ou la place, le rang dans la société, le travail, détermine la personnalité du sujet. D'ailleurs Goliadkine s'inquiète toujours d'être à sa place, "dans le bon ton" comme il dit, d'avoir le discours adéquat, bref une aliénation de classe sociale très forte et déshumanisante. Iakov Pétrovitch Goliadkine aspire à rompre les barrières sociales, son échec va déclencher l'apparition du double. Il veut être désormais un "autre". Plus fort, plus sûr de lui, pur et parfait. Mais cet "autre" est aussi son ennemi, son double maléfique et malicieux.
La paranoïa de "notre héros" s'agrandit, tout le monde complote contre lui, tous sont ralliés à son double que l'on trouve plus drôle, plus spirituel, plus à l'aise en société, plus habile, plus intelligent, meilleur travailleur et .... plus jeune. Car l'entourage de Goliadkine, même son domestique voient son double. La réalité elle-même est contaminée. Et plus Monsieur Goliadkine veut s'expliquer, plus il s'enfonce dans les affres de son cauchemar. Il perd aussi peu a peu l'usage correct et courant du langage. Son parlé est aussi désordonné, désarticulé et bousculé que son esprit. Atteint d'une forme de jargonaphasie, Goliadkine perd pied, jusqu'à l'abdication.
Le double est un roman drolatique et désespéré, flou et fou comme Iakov Pétrovitch Goliadkine.
Premier roman de Dostoïevski que je lis et... sûrement pas le dernier.
L'atmosphère que parvient à créer l'auteur nous happe totalement dans l'histoire de ce pauvre homme qu'est Goliadkine.
Ce récit est incroyablement riche en idées. Divers sujets sont (intelligemment) abordés, même s'ils ne sautent pas aux yeux directement et, il est là, tout le génie de ce livre.
Et bien tout comme mimi066, je ne conseille pas Le Double pour découvrir l'immense écrivain qu'es Fedor Dostoievski.
Le roman traite de la folie, de la persécution et son atout principal es de nous rendre fou. Je ne sais pas si la traduction que j'ai eu entre les mains y es pour quelque chose (G.Aucouturier) mais la lecture es haché et les derniers chapitres bien que très travailler sur la perception de la folie de Goliadkine sont difficiles à lire.
Un roman intéressant pour comprendre un peu plus la littérature russe et la complexité de Dostoievski, mais une rude lecture.
"Ce qu'il y a de plus odieux dans l'argent, c'est qu'il confère même des talents."
Je reste profondément perplexe devant ce roman.
Il décrit certes brillamment le délire de persécution dans un détail qui ne peut que nous laisser penser que Dostoïevski connaissait très bien son sujet mais le récit est lent, et assez ennuyeux dans l'ensemble.....
Il ne se passe pas grand chose même si ce n'est pas pour l'action que l'on lit Dostoïevski, le manque de rythme est déconcertant. Ce qui est dérangeant ce sont les longueurs et l'adhésion à l'histoire qui ne démarre pas.
Le style de l'auteur est très répétitif et les marques de respect qui se veulent de répéter le nom de l'interlocuteur tout les trois mots est insupportable....
L'intrigue du mystérieux double est intéressante mais n'a pas su retenir mon attention jusqu'à la fin.
Notre protagoniste est bien allumé et c'est en soit ce que je retiens de ce roman.
De plus, il faut tout de même souligner les détails psychologiques et la réalité des travers du personnage principal qui font que ce roman est très ancré dans la réalité.....
Je conseille de ne pas commencer par celui ci si vous voulez découvrir l'auteur.....
J'étais enthousiaste en lisant la quatrième de couverture. J'avoue être un peu restée sur ma faim, bien que les recherches psychologiques de Dostoïevski restent remarquables.
Il me semble que ce livre est à lire pour sa culture littéraire, bien qu'il ne présente pas d'intérêt très marqué. L'écriture est assez agréable et l'histoire est plaisante.
J'avais un peu peur au moment de me lancer dans cette lecture mais finalement j'ai vraiment apprécié, la littérature russe et notamment Dostoïevski est absolument à découvrir !
Résumé
Etrange récit que Le Double, texte précoce dans la carrière de l'écrivain (sa parution date de 1846) où déjà se lisent toutes ses obsessions, et modèle de récit fantastique. Dostoïevski met là en scène de manière magistrale la présence inquiétante de l'autre, sans que jamais le lecteur parvienne à faire la part de la folie du héros ou de la bizarrerie du réel.
Le quotidien de Goliadkine, entre son appartement pétersbourgeois de la rue des Six-Boutiques et le ministère où il est fonctionnaire, se brouille peu à peu. Le héros ne cesse en effet de se sentir persécuté par une réplique identique de sa personne : son double le suit dans la rue, s'introduit dans son appartement, sur son lieu de travail, va jusqu'à manger à sa place au restaurant...