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"C'est ainsi que, dès son enfance, il apprit une chose que ses vaillants protecteurs avaient mis la moitié de leur vie à comprendre : que le bonheur vient à ceux qui prennent eux-mêmes leur vie entre leurs sabots." P. 413

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Pourquoi n'avais-je pas le sentiment que ce bonheur était du bonheur? Parce qu'il n'en était pas vraiment?

Ou parce que j'étais une pauvre conne peut-être totalement incapable d'être heureuse? Comme ces stupides humains?

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Jouir de l'instant présent en dépit de tout, étais-ce là la clé d'une vie heureuse?

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Je devais donc absolument savoir, quitte à recourir à la menace :

- Dis-le-moi, ou je fais tomber une bouse sur ta tête !

- Tou né férais pas ça ! a-t-il sursauté.

- La question n’est pas là, ai-je bluffé. Mais plutôt de savoir si tu souhaites en arriver là.

Après réflexion, il a fini par se décider.

- Tou l’auras voulu. Eh bien, cetté chose dont tou n’as apparemment aucoune idée, c’est qué… les houmains, ils mangent les vaches.

- Les humains font quoi ? ai-je demandé, totalement ahurie.

- Ils mangent les vaches.

- Ils font quoi ???

- Ils mangent les vaches.

- ILS FONT QUOI ???

- Y’ai l’impression qué tou té répètes un peu…

Ma tête tournait, mes pattes étaient sur le point de flancher. Je ne pouvais tout simplement pas croire ce que disait Giacomo, c’était bien trop monstrueux. Et pourtant, cela expliquait une quantité de faits qui acquéraient tout à coup une signification particulièrement cruelle. Par exemple, pourquoi il y avait si peu de vaches âgées à la ferme. Ou pourquoi je n’avais encore jamais vu le corps d’une vache morte. Oh, non ! Nous étions aussi naïves que les poules à qui on prenait leurs œufs !

J’ai réagi à cette révélation comme l’aurait fait n’importe quelle vache normalement constituée.

- No ! s’est écrié Giacomo avec horreur. Né vomis pas sour moi !

Il a tout juste eu le temps de s’écarter d’un bond.

Quand j’ai enfin cessé de cracher, j’étais une autre vache. Jusque-là, je rêvais d’un coin de terre où je vivrais heureuse, loin de Champion et de Susi. Désormais, je savais que mon chagrin d’amour, si cruel qu’il m’apparaisse, n’était pas le risque le plus terrible que je courais. Dans cette ferme, on pouvait me tuer, après quoi je serais mangée par ces humains abominables. De toute évidence, il ne me restait qu’une solution : partir. Mais où aller ? Où ?

- Existe-t-il un endroit où on ne mange pas les vaches ? ai-je demandé au chat en désespoir de cause.

- En voyageant dans lé monde, y’ai vu beaucoup des endroits où on né mangeait pas les cochons. Mais oune seul où on laissait vivre les vaches. Cet endroit, il s’appelle… l’Inde !

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— C’est dangéreux !

— Plus dangereux que de rester ici ? Où on doit me transformer en escalope dès demain ? Même si je ne sais pas ce que c’est ?

— C’est ouné…

— JE N’AI PAS DEMANDÉ DE PRÉCISIONS !

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Regardez-moi ça, un mâle conscient de ses limites ! Je croyais que c’était aussi rare que les cochons volants.

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— P’tit Radis, tu es encore plus naïve que les poules, qui ne comprennent pas que les œufs qu’on leur enlève sont leurs enfants.

— Ou bien elles le comprennent et c’est juste qu’elles n’aiment pas beaucoup les enfants, a répliqué P’tit Radis.

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Cependant, il y a des jours où, tout en comprenant la mauvaise humeur des autres, on a quand même envie de leur coller une bouse sur le mufle pour les faire taire.

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Je ne sais pas pourquoi, mais ce Big Mac dont le fermier vient de parler ne me dit rien qui vaille.

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"- Parce que chacun de nous est responsable de son propre bonheur." P. 412

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