Commentaires

Une histoire d'amour tragique et magnifique inspiré par des évènements réels.

Un livre à lire voir relire... atmosphère envoutante quasi magique.

Quand on passe à pied devant l'Opéra, difficile de nier le délice qu'il représente pour nos pupilles. Ce n'est évidemment pas le seul bâtiment parisien dont on puisse dire cela, mais là intervient Gaston Leroux : il l'illumine d'une ampleur que je ne lui soupçonnais absolument pas. Il en fait un monde mystérieux, hermétique, presque vivant.

"Le Fantôme de l'Opéra", c'est tout d'abord un cadre historique évocateur : le Paris du XIXème siècle dont le parfum a traversé les générations. Et puis un monument : l'Opéra, cadre envoûtant depuis les toits jusque dans ses nombreux sous-sols. Les couloirs, loges, passages secrets, entrepôts pour les vieux décors... mettent en place un monde d'illusions, où la frontière entre réel et fantastique perd de sa netteté.

Les personnages contribuent eux aussi à brouiller nos perceptions. Encouragés par le fantôme qui en a fait un jeu, nos sens mis en alerte ne savent plus distinguer, une fois perdus dans les méandres des sous-sols, une créature fantastique d'un simple technicien. Et même si peu à peu la lumière se fait, que les faits deviennent réalistes mais tout aussi extraordinaires, reste ce mystérieux homme croisé dans l'obscurité par le Persan et le vicomte, dont on ne saura jamais l'identité.

Je salue donc avant tout cette ambiance envoûtante, très différente de ce à quoi je m'attendais. Et c'est pour le mieux. Donner l'impression de la magie sans qu'un seul élément ne soit magique... ma foi je trouve cela plutôt plaisant !

En tout cas cela m'a plus tenue en haleine que l'histoire d'amour qui guide le récit. Bien que sympathique, mis en perspective par l’enquête de l’auteur, je ne trouve pas que ce soit l’atout principal de cette œuvre.

Une magnifique histoire d'amour dans un lieu emblématique de Paris et inspirée de faits réels.

Bizarrement, le fantôme qui est un horrible monstre nous inspire beaucoup de sympathie et on referme ce livre en étant triste pour lui, pour sa vie, pour ce qu'il était, bien qu'il ne l'ai jamais demandé. Ce personnage était vraiment marquant de part sa complexité, cet homme torturé avec beaucoup d'humour et de cruauté qui ne souhaitait qu'une chose : mourir. Finalement, les autres personnages étaient bien développés, parfois énervants, même s'ils restaient assez "effacés" dans toute l'histoire.

Je ne pensais pas trouver autant de suspense et un environnement aussi génial dans une telle histoire, j'ai été agréablement surprise.

Un grand classique très, très agréable à lire.

Je n'ai pas aimé le style d'écriture mais sinon c'est une belle histoire!

L'intrigue est assez prenante pour nous conduire à l'épilogue mais j'ai cependant quelques réserves. A mon goût, l'écriture manque souvent de fluidité et la construction-même du récit ne m'a pas toujours convaincue. Bien qu'on puisse considérer que ce petit côté "deus ex machina" fonctionne assez dans les coulisses de l'Opéra, la résolution des mystères me laisse un peu sur ma faim, on dira.

Quant aux personnages, s'ils sont intéressants, indéniablement... je ne sais pas? ils manquent peut-être un peu d'assise, de profondeur ?...

Reste un assez bon bouquin, qui fonctionne et tient en haleine. Mais je ne suis pas séduite...

Pas vraiment accroché, sans doute par le style d'écriture qui a, à mon goût, un peu vieilli, mais aussi le déroulement de l'intrigue. Le cadre m'intéressait bien, pourtant, mais j'ai trouvé que le monde de l'opéra n'était finalement que secondaire. C'est le décor, et pas ce qui importe le plus. Alors que l'intrigue en elle-même n'avait rien de bien sensationnel, quelque chose de bien vite expédié et qui traîne inutilement en longueur.

Les personnages sont pas les plus intéressants qui soient, pas plus que les relations qu'ils entretiennent entre eux.

D'ailleurs, l'histoire d'amour avait beaucoup trop d'importance et écrasait le reste, alors que ce n'était pas ce qui m'intéressait le plus.

Il fait chaud, très chaud cet été. Et j'avais envie d'un rien qui puisse le rafraîchir... Je me suis donc lancée dans une relecture du "Fantôme de l'Opéra", une histoire qui alterne entre scènes grandioses de romanesque et sueurs froides, tension à couper au couteau.

Gaston Leroux est l'auteur des aventures de "Rouletabille", on retrouve donc dans cet ouvrage un style d'écriture de vieux romans policiers, avec toute une partie tragi-comique sur l'administration française de l'époque.... Mais ce qui est plus intéressant (encore!), c'est la poésie qu'il met dans certaines scènes. Poésie souvent liée à des notes de musique et un décor décrit à merveille.

Le décor joue d'ailleurs un rôle très important dans l'histoire: il se module, se transforme au fil des scènes et des émotions. J'ai rarement vu un livre aussi visuel! Cela m'a donné envie de visiter l'Opéra Garnier au rythme des mots du livre, dans toute sa poésie et son horreur.

Et que dire des personnages? Toute l'intrigue est portée par le mystérieux fantôme de l'Opéra, jusqu'à la dernière note. Les autres personnages sont des témoins de la tragédie, la commentant, essayant de l'influer. Pour arriver jusqu'au final et à apothéose de l'histoire, un épilogue qui renverse toutes les croyances que nous pouvions avoir jusque là.

Je conseille fortement la lecture de ce livre, un classique et une histoire qui ne semble pas se démoder ni perdre de sa force.

Une histoire aussi magnifique, que tragique, inspirait de fait réels.

C'était la première fois que je lisais un roman de Gaston Leroux. Que dire de ce roman ?

Tout d'abord, Il s'agit à la base d'un roman policier. Cependant, arrivé au milieu du livre, une grande place est accordé à la romance. En effet, ce roman sort de l’ordinaire et se compose de tris éléments : une enquête policière, une histoire d'amour le tout saupoudrait de fantastique.

Autre élément original, l'auteur nous présente cette histoire sous la forme d'un compte rendu d'enquête sur des éléments réellement arrivé. En outre, il n'hésite pas à interagir avec le lecteur pour lui apporté des précisions ou tout simplement pour lui donner son opinion. Ainsi, les faits sont rapporter avec une certaine distance par rapport à l'histoire qui s'est produite il y a maintenant quelques temps.

Or, en adoptant ce système, le lecteur ne fait qu'observer il n'est pas réellement pris dans l’histoire. Aussi, pour y remédier, le narrateur nous livre des extraits de mémoires et autres document écrit à la première personne. C'est ainsi que tout le dénouement nous ai raconté du point de vue du personnage de Persan. dès lors, le lecteur peut avoir accès à certaines informations sur l'histoire des personnages ainsi que sur leur ressentie répondant à certaines questions qui resterait sinon en suspens.

En effet, dès les premières pages, le lecteur est informé de l'intrigue ce qui lui reste à savoir c'est comment et pourquoi. Et c'est là que le problème se pose pour rendre compte des réponses à ses questions tout en restant à distance. or, c'est ce qui à la fois frustrée le lecteur par moment mais aussi créer tout cet univers très important pour l'intrique du fantastique avec le fantôme de l'opéra.

Le seul personnage dont on sait suffisamment de choses (et encore surtout à la fin et toujours par d'autre personnages) c'est le fantôme. or, ce personnage est décrit de manière assez cohérente tant en ce qui concerne son caractère que ces agissements le rendant à la fois énigmatique, cruel ...

Le rythme du récit est assez inégal : le début est lent, puis la romance entre Raoul et Christine créer une sorte de pause narrative (qui aurait peut-être pu être légèrement raccourcit)enfin tout s'accélèrent dans la troisième partie du roman donnant à certains moments une impression de tourbillons.

Pour résumer, c'est un livre qui sort de l'ordinaire.

ce policier est génial à lire sans plus attendre.