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Extrait ajouté par siegrid 2010-07-01T15:01:27+02:00

Alors, elle dit : « Allons nous promener, mon ami, l'air nous fera du bien. »

Raoul crut qu'elle allait lui proposer quelque partie de campagne, loin de ce monument, qu'il détestait comme une prison et dont il sentait rageusement le geôlier se promener dans les murs... le geôlier Erik... Mais elle le conduisit sur la scène, et le fit asseoir sur la margelle de bois d'une fontaine, dans la paix et la fraîcheur douteuse d'un premier décor planté pour le prochain spectacle ; un autre jour, elle erra avec lui, le tenant par la main dans les allées abandonnées d'un jardin dont les plantes grimpantes avaient été découpées par les mains habiles d'un décorateur, comme si les vrais cieux, les vraies fleurs, la vraie terre lui étaient à jamais défendus et qu'elle fût condamnée à ne plus respirer d'autre atmosphère que celle du théâtre ! Le jeune homme hésitait à lui poser la moindre question, car, comme il lui apparaissait tout de suite qu'elle n'y pouvait répondre, il redoutait de la faire inutilement souffrir. De temps en temps un pompier passait, qui veillait de loin sur leur idylle mélancolique. Parfois, elle essayait courageusement de se tromper et de le tromper sur la beauté mensongère de ce cadre inventé pour l'illusion des hommes. Son imagination toujours vive le parait des plus éclatantes couleurs et telles, disait-elle, que la nature n'en pouvait fournir de comparables. Elle s'exaltait, cependant que Raoul, lentement, pressait sa main fiévreuse. Elle disait : « Voyez, Raoul, ces murailles, ces bois, ces berceaux, ces images de toile peinte, tout cela a vu les plus sublimes amours, car ici elles ont été inventées par les poètes, qui dépassent de cent coudées la taille des hommes. Dites-moi donc que notre amour se trouve bien là, mon Raoul, puisque lui aussi a été inventé, et qu'il n'est, lui aussi, hélas ! qu'une illusion ! »

Désolé, il ne répondait pas. Alors :

« Notre amour est trop triste sur la terre, promenons-le dans le ciel !... Voyez comme c'est facile ici ! »

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Extrait ajouté par Sherlocked_666 2021-05-05T14:46:01+02:00

"Imaginez, si vous le pouvez, le masque de la Mort se mettant à vivre tout à coup pour exprimer avec les quatre trous noirs de ses yeux, de son nez et de sa bouche la colère à son dernier degré, la fureur souveraine d’un démon, et pas de regard dans les trous des yeux, car, comme je l’ai su plus tard, on n’aperçoit jamais ses yeux de braise que dans la nuit profonde."

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Extrait ajouté par Armiide 2024-02-24T16:23:11+01:00

Et la branche de l'arbre où il avait terminé son supplice était disposée de telle sorte qu'avant de mourir, il avait pu voir gigoter avec lui - consolation suprême - mille pendus !

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Extrait ajouté par Azarie810 2023-12-20T14:59:47+01:00

Le fantôme de l’Opéra a existé. Ce ne fut point, comme on l’a cru longtemps, une inspiration d’artistes, une superstition de directeurs, la création falote des cervelles excitées de ces demoiselles du corps de ballet, de leurs mères, des ouvreuses, des employés du vestiaire et de la concierge.

Oui, il a existé, en chair et en os, bien qu’il se donnât toutes les apparences d’un vrai fantôme, c’est-à-dire d’une ombre

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Extrait ajouté par Belami77 2023-04-12T18:29:34+02:00

Il prit son cœur à deux mains pour le faire taire. Mais un cœur n'est point la gueule d'un chien, et même quand on tient la gueule d'un chien à deux mains, - un chien qui aboie insupportablement, on l'entend gronder toujours.

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Extrait ajouté par Belami77 2023-04-12T18:29:00+02:00

Il y a des moments où la trop grande innocence d’esprit apparaît tellement monstrueuse qu’elle en devient haïssable.

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Extrait ajouté par Belami77 2023-04-12T18:28:45+02:00

Ainsi les plus innocents, surpris dans la paix de leur coeur, apparaissent-ils tout à coup, à cause que le coup qui les frappe les fait pâlir, ou rougir, ou chanceler, ou se redresser, ou s'abîmer, ou protester ou ne rien dire quand il faudrait parler, ou parler quand il ne faudrait rien dire, ou rester sec alors qu'il faudrait s'éponger, ou suer alors qu'il faudrait rester sec, apparaissent-ils tout à coup coupables.

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Extrait ajouté par Belami77 2023-04-12T18:28:24+02:00

Oui, il sentait bien que son pauvre cœur tout neuf ne lui appartenait plus. Il avait bien essayé de le défendre depuis le jour où Christine, qu’il avait connue toute petite, lui était réapparue. Il avait ressenti en face d’elle une émotion très douce qu’il avait voulu chasser, à la réflexion, car il s’était juré, tant il avait de respect de lui-même et de sa foi, de n’aimer que celle qui serait sa femme, et il ne pouvait, une seconde, naturellement, songer à épouser une chanteuse.

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Extrait ajouté par Belami77 2023-04-12T18:28:02+02:00

Car non seulement nous la voyions, l'eau, mais encore nous l'entendions !... Nous l'entendions couler... clapoter !... Comprenez-vous ce mot clapoter ?... C'est un mot que l'on entend avec la langue !... La langue se tire hors de la bouche pour mieux l'écouter !...

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Extrait ajouté par Belami77 2023-04-12T18:27:34+02:00

La vérité est que l'imagination du squelette était née de la description qu'avait faite du fantôme, Joseph Buquet, chef machiniste, qui, lui, l'avait réellement vu. Il s'était heurté, - on ne saurait dire "nez à nez", car le fantôme n'en avait pas, - avec le mystérieux personnage.

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