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La bête avait hérité des énormes mâchoires et des larges épaules de sa mère, mais elle avait aussi le corps longiligne et puissant du loup qui l’avait engendrée.

Cette part sauvage avait d’ailleurs causé quelques problèmes de dressage, et Caswallon comme Gaelen avaient parfois cru que son cas était désespéré, jusqu’à ce qu’un jour Gaelen promène l’animal sans laisse au milieu d’un troupeau de moutons. Il lui avait ordonné de s’asseoir, et le chien avait obéi. Son regard s’était toutefois attardé sur les brebis grasses et paisibles et de la bave avait coulé de sa gueule. Au bout d’un moment, il avait abaissé l’arrière-train et fermé les yeux, incapable de supporter davantage un spectacle si appétissant.

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Le chiot commença à geindre quand Caswallon le passa au garçon, puis se calma lorsque Gaelen le caressa derrière ses oreilles pendantes.

- Comme je le pensais, il est à moitié loup, dit l’homme de clan. Toutefois, je crois qu’il a suffisamment de chien en lui pour être dressé. Ça te plairait de le garder?

Gaelen porta le chiot devant son visage et le regarda dans ses petits yeux marron. Comme lui, l'animal sans défense était orphelin, et, comme lui, il avait rampé sur le sol montagneux.

- C’est un enfant des montagnes, déclara Gaelen. Je vais l’adopter. J’ai le droit?

- Oui, répondit Caswallon, l’air grave. Mais avant tout, il doit vivre.

Au bout d’un moment, Caswallon goûta le ragoût. Une fois celui-ci à la température du corps, il le passa à Gaelen.

- Trempe ton petit doigt dedans et donne-le à lécher à la bête. Manifestement, il est trop jeune pour pouvoir manger autrement.

La préparation était noire et épaisse. Gaelen suivit les consignes. Le chiot plissa de nouveau la truffe en percevant son odeur puis lécha le doigt. Le garçon continua à nourrir l’animal jusqu’à ce qu’il finisse par s’endormir dans ses bras.

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La caverne n’était pas très haute; les deux compagnons y entrèrent prudemment à quatre pattes. À l’intérieur, les parois se resserraient jusqu’à former un étroit tunnel qui prenait à droite. Plus loin, ils distinguèrent un profond sillon dans lequel la chienne avait laissé sa portée. Il y avait là cinq petits corps; un sixième petit luttait pour se hisser sur ses pattes tremblantes. Caswallon tendit le bras, souleva le chiot noir et gris et le passa au garçon. Puis il examina les corps. Tous étaient morts.

De retour dans la lumière du jour, Caswallon récupéra le chiot et le fourra dans sa tunique, afin que sa chaleur corporelle réchauffe la minuscule bête.

- Allume un feu là-bas, Gaelen, que nous voyions s’il vaut la peine d’être sauvé.

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- Tu as encore beaucoup à apprendre, mon garçon. Au sujet de la guerre et des guerriers. Oui, la cité est tombée, comme d’autres avant elle. Mais il n’y a pas de ville, ici, et nous n’avons nul besoin de remparts. Les montagnes sont pareilles à une forteresse dont les murailles transpercent les nuages. Quant aux hommes de clan, ils ne paradent pas dans les festivals, avec des plastrons brillants; ils ne marchent pas de conserve. Mets un homme de clan à côté d’un lowlander et tu verras deux hommes, mais tes sens te tromperont. L’un est comme un chien, bien entraîné, bien nourri. Il a l’air en pleine santé et aboie bruyamment. L’autre ressemble à un loup maigre et mortel. Il n’aboie pas – il tue. Les Aenirs ne viendront pas ici tout de suite. Fais-moi confiance.

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Du fond de la caverne, celui que l’on prénommait Oracle regarda le garçon manger et sourit. Le gamin était fort, résistant comme un loup. Depuis cinq jours qu’il était là, il menait une lutte acharnée contre la douleur de ses blessures, sans jamais verser la moindre larme – même lorsque dans son délire il avait revécu des moments terrifiants de sa jeune vie.

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Caswallon ! Les enfants réclament toujours des histoires à son sujet. S'il était une hirondelle, il resterait das le Nord tout l'hiver rien que pour voir jusqu'où la température descend.

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S’il n’avait pas mutilé les chasseurs, ce n’avait pas été par lâcheté. Quelles qu’aient été ses raisons, elles étaient suffisantes aux yeux de ses amis. Puisqu'aucune réponse ne justifierait ses actions auprès de ceux qui le détestaient, c’était exactement ce qu’il leur donnait : aucune réponse.

Maeg se sentait triste à l’idée que cette haine puisse entraîner des effusions de sang et une querelle à mort entre les Farlains. Mais « à chaque jour suffit sa peine », et le quotidien posait toujours aux femmes des montagnes quantité de problèmes plus urgents à résoudre.

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Au soir de la veille du dernier jour, le triomphe aenir était passé de possible à probable. Seuls les athlètes farlains pouvaient les vaincre. Les Aenirs avaient remporté presque toutes les finales des courses de vitesse, avaient vaincu Gwalchmai au tournoi de tir à l’arc mais perdu contre Layne au jet de lance. Caswallon avait battu le concurrent aenir au combat à l’épée courte, mais avait perdu la finale contre Intosh, l’épéiste pallide. Gaelen et Agwaine étaient parvenus à se qualifier pour la course de huit kilomètres prévue le lendemain, même si Agwaine ne le devait qu’à un coureur haesten qui s’était tordu la cheville en sautant par-dessus un arbre abattu. Il était mécontent de s’être qualifié de cette manière et le fut plus encore du fait que Borak, l’athlète aenir aux cheveux blancs, avait battu Gaelen, qui se retrouvait ainsi à la deuxième place dans la demi-finale.

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Drada jeta un bref coup d'œil à ses frères qui attendaient que le prisonnier soit traîné devant eux. L’imposant Tostig, réputé pour sa cruauté et son appétit bestial. Ongist, lavant-dernier de la fratrie, un gars intelligent et aussi amoral qu’un loup. Aeslang, Barsa et Jostig, les fils que son père avait eus de Swangild, sa maîtresse pendant de longues années. Ils restaient les favoris, malgré le meurtre de leur mère par Asbidag. En réalité, ce drame semblait les avoir laissés de marbre. Il faut dire que Swangild, une femme cruelle, avait été aussi incapable d’émotions que la catin en noir qui l’avait remplacée. Enfin, il y avait Orsa le Berserk, aussi bête qu’ennuyeux. Au combat, il faisait toutefois un redoutable adversaire, qui tuait en riant à gorge déployée.

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Dans cet ultime moment, alors que la créature se préparait à un nouvel assaut, on aurait dit que le temps s’était ralenti. Sigarni sentait le parfum de la forêt, la terre brune et musquée, la fraîcheur de la brise. Des images surgirent dans son esprit ; elle revit Fell, le beau garde forestier, le premier grand amour de sa vie. Il avait été tué au cours de la bataille contre le Baron, transpercé par la dernière flèche décochée dans ce combat fatal. Des visages du passé scintillèrent dans sa mémoire. Ballistar le nain, parti mener une nouvelle vie dans un autre monde ; Asmidir, le capitaine à la peau noire ; Obrin, le renégat outlander ; et Faucon Rouge – surtout Faucon Rouge.

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