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Dans une petite ville de Norvège, deux sœurs âgées et puritaines, filles de pasteur luthérien, toutes dévouées à leur petite secte, ont recueilli en 1871 une bonne à tout faire française nommée Babette. Belles et courtisées dans leur jeunesse, elles ont suivi les conseils paternels et se sont réservées pour un idéal d’amour céleste
Au bout de douze ans, Babette qui s’était bien adaptée à cette communauté, gagna une grosse somme à la loterie et au lieu d’en profiter pour elle-même, elle décida d’offrir un repas de douze couverts pour le centième anniversaire du défunt pasteur. Elle consacra tout son argent pour faire venir des produits de France par bateau dont une énorme tortue qui effraya tant les futurs convives qu’ils décidèrent de manger de tous les plats mais en restant muets à leur sujet.
Ils tinrent parole, avalèrent et burent tout ce qui leur était offert, se montrèrent heureux et se laissèrent même aller à des confidences et à de tendres gestes d’amour à la fin du repas mais seul, un ancien amoureux d’une des sœurs, devenu général ayant beaucoup voyagé, reconnut les mets et se rappela avoir dégusté les mêmes au Café Anglais de Paris, célèbre pour la jeune cuisinière qui y officiait avant les événements de la Commune.
Les invités partis, Babette, fatiguée mais heureuse, confia à ses patronnes son désir de rester chez elles. Elle avait enfin atteint son but, celui de se sentir une grande artiste, celui de pouvoir se surpasser et d’accomplir enfin son chef d’œuvre.
Il s’exprimait d’une voix forte, entraînée sur les champs de manœuvres, et qui avait éveillé d’harmonieux échos dans des salons royaux. Cependant il s’entendait parler d’une façon si nouvelle pour lui, et si étrangement émouvante, qu’il dut faire une pause après la première phrase, car il avait l’habitude de préparer ses discours avec soin, conscient du but qu’il se proposait. Ici, au milieu de la simple congrégation du pasteur, il semblait que le personnage du général et sa poitrine constellée de décorations ne servaient que d’agents de transmission à un message. À un message de la plus haute importance
Cela faisait bien longtemps que je voulais découvrir la plume de Karen Blixen. J’avais commencé le recueil de nouvelles Contes d’hiver il y a quelques années, mais l’avais très vite abandonné. Je n’ai pas oublié mon idée pour autant et j’ai profité d’un challenge pour le sortir de m PAL.
Il s’agit en fait d’un recueil de cinq nouvelles, dont la plus courte fait dix pages et les autres environ une cinquantaine.
Trois m’ont le plus marquée :
Dans Le festin de Babette, deux sœurs très pieuses accueillent une gouvernante française. On y évoque les opportunités que les talents des sœurs auraient pu leur faire saisir, l’amour d’un militaire pour l’une d’elles et les grandeurs luxueuses que la mystérieuse Babette fait entrer dans la demeure morose.
Dans Tempêtes, un vieil acteur découvre en une jeune fille une somptueuse actrice, mais les caprices du destin en décideront autrement…
Et dans L’éternelle histoire, un vieil homme d’affaires, déçu de savoir qu’une histoire qu’on lui a racontée comme étant vraie n’est qu’une légende de marin, décide de la faire se réaliser pour de vrai.
J’ai aimé ces trois histoires, mais je ne sais pas trop quoi en retirer. Il n’y a pas vraiment de morale, ni de chute. On sent leur oralité, les histoires dans les histoires. Beaucoup ont en commun de recréer une fiction dans la réalité, de faire advenir ce qui n’existait pas.
J’ai été étonnée qu’à part la petite dernière, aucune ne se déroule au Danemark ! Deux se passent en Norvège et deux en Asie.
Je ne sais que penser de ces nouvelles. Je ne suis pas sûre qu’elles me donnent envie de relire Karen Blixen, mais je me laisserais sans doute tentée par La Ferme africaine si j'en ai l'occasion.
Comme ce recueil est composé de 5 nouvelles. J'ai donné un résumé pour chacune mais en détaillant un peu plus celles que j'ai aimées. Tempêtes et L'anneau sont les deux nouvelles qui m'ont plu.
Difficile de faire une chronique pour ce livre !
À travers ces contes, l'auteure nous fait voyager en Iran, en Chine et en Norvège.
Les légendes et les histoires vraies s'entremêlent. Elles traversent le temps et étayent des moments de vie. Les personnages sont loufoques, inquiétants, envoutants selon les récits.
Ma chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.fr/2018/05/Le-diner-de-Babette-Karen-BLIXEN.html
/! avis uniquement sur la nouvelle et non sur le recueil /!
J'ai trouvé cette courte nouvelle très bien. Difficile bien sûr de se faire un avis, sur le style et les personnages en trente pages à peine ; néanmoins j'ai pu apprécier l'un et l'autre. La première partie de la nouvelle est consacrée à la jeunesse des patronnes, à leur père, et à l'arrivée de Babette. La seconde partie concerne, bien sûr, le dîner. J'ai beaucoup aimé l'écriture de Karen Blixen, qui déroule son histoire paisiblement, fluidement.
Bref, une nouvelle très sympa à lire.
amidemots.blogspot.fr pour la chronique complète :)
Le festin de Babette est une petite gourmandise qui se savoure comme un bon repas de fête.
Une certaine impatience en vue du diner annoncé, une ambiance chaleureuse derrière les vitres givrées, parfois, une ou deux longueurs entre deux plats, un secret de famille dévoilé entre l'entrée et le plat principal, un autre entre le fromage et le dessert.
Bref, un vrai repas de famille durant lequel vous êtes (enfin) la petite souris tapie dans un coin. Tellement bon, que j'ai trouvé que le dessert arrivait bien trop tôt.
J'ai juste lu la nouvelle du festin de Babette. C'était assez bien, un peu compliqué car il y a beaucoup de retours en arrière pas toujours très clair. J'aurais aimé qu'il y ait plus de descriptions des plats servis...
Résumé
Dans une petite ville de Norvège, deux sœurs âgées et puritaines, filles de pasteur luthérien, toutes dévouées à leur petite secte, ont recueilli en 1871 une bonne à tout faire française nommée Babette. Belles et courtisées dans leur jeunesse, elles ont suivi les conseils paternels et se sont réservées pour un idéal d’amour céleste
Au bout de douze ans, Babette qui s’était bien adaptée à cette communauté, gagna une grosse somme à la loterie et au lieu d’en profiter pour elle-même, elle décida d’offrir un repas de douze couverts pour le centième anniversaire du défunt pasteur. Elle consacra tout son argent pour faire venir des produits de France par bateau dont une énorme tortue qui effraya tant les futurs convives qu’ils décidèrent de manger de tous les plats mais en restant muets à leur sujet.
Ils tinrent parole, avalèrent et burent tout ce qui leur était offert, se montrèrent heureux et se laissèrent même aller à des confidences et à de tendres gestes d’amour à la fin du repas mais seul, un ancien amoureux d’une des sœurs, devenu général ayant beaucoup voyagé, reconnut les mets et se rappela avoir dégusté les mêmes au Café Anglais de Paris, célèbre pour la jeune cuisinière qui y officiait avant les événements de la Commune.
Les invités partis, Babette, fatiguée mais heureuse, confia à ses patronnes son désir de rester chez elles. Elle avait enfin atteint son but, celui de se sentir une grande artiste, celui de pouvoir se surpasser et d’accomplir enfin son chef d’œuvre.
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