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Les années 1915 et 1916 ont été, pour Henri Barbusse, décisives. C’est en 1915 qu’il a vécu Le Feu dans les tranchées du Soissonnais, de l’Argonne et de l’Artois, comme soldat d’escouade, puis comme brancardier au 231e régiment d’infanterie où il s’était engagé. C’est en 1916, au cours de son évacuation dans les hôpitaux, qu’il a écrit son livre. Celui-ci, publié par les Éditions Flammarion à la fin de novembre, remporta aussitôt après le prix Goncourt. Considéré dans le monde entier comme un des chefs-d’œuvre de la littérature de guerre, c’est un des témoignages les plus vrais et les plus pathétiques des combattants de première ligne. Le Feu est suivi du Carnet de guerre qui permet de remonter aux sources mêmes de la création du roman épique d’Henri Barbusse.
- L'avenir ! s'écria-t-il tout d'un coup comme un prophète. De quels yeux ceux qui vivront après nous et dont le progrès - qui vient comme la fatalité- aura enfin équilibré les consciences, regarderont-ils ces tueries et ces exploits dont nous ne savons pas même, nous qui les commettons, s'il faut les comparer à ceux des héros de Plutarque et de Corneille, ou à des exploits d'apaches !
Lu par curiosité et à l'occasion du centenaire de la Grande Guerre...
Ben j'ai été sacrément secoué!
Pédagogiquement ce livre devrait être lu dans toutes les écoles! La guerre des tranchées vu de l'intérieure par les "troufions de base". C'est cru, dur, très souvent insupportable mais si réel...
Et le livre est bien mené! Dans la première partie on suit la troupe dans ses pérégrinations d'abris en caves, le train train du quotidien du soldat avec en fond la menace sourde et toujours présente de la guerre qui a tout moment déchire les camarades. La pression monte jusqu'à la deuxième partie: l'assaut! Abominable... Terrible... Incroyable! Et pourtant ça c'est réellement passé! Et ensuite la retombée et le temps des questionnements.
Profond, touchant, cruel, vindicatif, révolté... On trouve de tout dans ce livre qui a pour but de nous faire voire comment les poilus on vécus cette guerre.
Je conseille vivement à ceux qui ne veulent pas oublier ce qui a déjà seulement 100ans.
Alors qu'il est âgé de 41 ans Henri Barbusse s'engage en avril dans l'infanterie et participe aux combats en première ligne,il restera au combat jusqu'en1916.
8 juin 1915 il sera décoré de la croix de guerre et sera réformé en juin1917.
Reconnu dans le milieu littéraire, l'auteur décide de mettre sur papier les évènements qui l'ont marqué durant cette grande guerre,cela apparaît sous forme de feuilleton dans le quotidien en août 1916 puis publié en entier en en novembre 1916.
Alors que le courrier est sous contrôle ainsi que les nouvelles publiées, la population apprend la vraie vie dans les tranchées.
Celle qui fait peur celle qui dénonce les conditions de vie des soldats,de ces maris, père fils qui combattent.
Le froid la pluie la boue jusqu'au genoux,la soupe la faim l'alcool qui aide à supporter l'insalubrité les poux la gale l'attente des courriers et colis
Une misère indescriptible de la vie dans les tranchées est dévoilée alors qu'on diffuse des informations de joie de partie de carte de partage de repas copieux,des hommes qui attendent leur retour en permission.
Tout ça il n'en est rien,les hommes ont faim on peur tout ça pourquoi ?
Voilà ce que dénonce Barbusse,les images resteront gravées dans leur mémoire enfin pour ceux qui rentreront chez eux car les morts se comptent par milliers.
Une œuvre immersive que je réécouterai.
L'auteur nous plonge au cœur des tranchées, difficile parfois enfin souvent de s'imaginer toutes ces situations tragiques.Une guerre qui marque les corps et les mémoires les hommes à vie.
Livre incontournable si l'on souhaite aborder les récits de guerre des poilus de 14. Toute l'horreur de la guerre, les morts, la saleté, la boue, le froid, la neige. Ecrit sur le vif, au fond des tranchées, il n'est pas surprenant que son témoignage fut prix Goncourt 1916
Henri Barbusse commence sa carrière littéraire en écrivant des poèmes et des nouvelles. Il fait paraître deux romans, avant de s'engager, en 1914, à plus de quarante ans. Il découvre alors « ces choses épouvantables faites par trente millions d'hommes qui ne le veulent pas ».
En 1916, il rédige « le Feu », tiré de son expérience personnelle du front et de ses carnets de guerre où il a noté ce qu'il a vécu durant 22 mois, publié tout d'abord sous forme de feuilleton dans un quotidien. Il y évoque la vie des tranchées et l'horreur des combats dans un récit au souffle épique qui constitue une violente dénonciation de la guerre. Outre les assauts inutiles et les massacres effroyables, Henri Barbusse trace des tableaux tragiques de la misère quotidienne dans la boue des tranchées.
Le roman édité intégralement aux éditions Flammarion fait scandale mais obtient le prix Goncourt en 1916 et reste de nos jours un témoignage précieux.
J'ai bien aimé, mais je crois que ce livre a dévié de mon horizon d'attente. Je n'ai pas trouvé l'écriture particulièrement poétique, mais parfois plutôt ampoulée. Je ne situais pas toujours bien la place du narrateur et le point de vue. Je m'attendais à plus d'émotions aussi : détachement volontaire de la part de l'auteur, pour montrer la déshumanisation des hommes, ou est-ce moi qui ai été insensible ? De même que la relative monotonie du récit : reflet fidèle de la vie du soldat et volonté de la transmettre au lecteur ou simple ennui (relatif) de ma part ?
De belles pensées sur le devoir de mémoire, la raison de la guerre, la mémoire tout court, l'humain et l'égalité.
« Le feu » est un ouvrage d’un réalisme poignant et d’une poésie guerrière. Cette œuvre, ce qui n’aura pas plu à tous les écrivains classiques et puristes de l’époque, utilise le vocabulaire imagés et métaphoriques des poilus, celui de la rue, celui de la campagne, celui des accents, celui des régions accélérant ainsi l’immersion du lecteur. Ce langage que l’on retrouvera un peu plus tard dans « Les Croix de Bois » de Roland Dorgelès et dans une bien moindre mesure dans « Ceux de 14 » de Maurice Genevoix.
En lisant ce prix Goncourt 1917, soit dit en pensant autrement plus impliqué et polémique que nos prix Goncourt actuels, je m’imagine les impacts psychologiques et émotionnels qu’il aura eu sur les poilus eux-mêmes qui ne pouvaient ou ne savaient mettre des mots sur l’horreur de leur quotidien ainsi que sur les familles de ces combattants qui y découvraient l’abomination vécue par leurs fils, leurs maris, leurs frères. Le feu, avant même d’être un plaidoyer contre la guerre, c’est avant tout un hommage aux sacrifices de ces millions de poilus.
Une lecture qui, dans les écoles de la République, devrait être, ne disons pas obligatoire car cela n’est plus de mise de nos jours, mais systématique !!
Je savais en commençant ce livre que je n'en sortirais pas indemne. Cela n'a pas manqué.
Au-delà de ma passion pour cette période historique, la plume d'Henri Barbusse et les évènements décrits ne peuvent nous laisser insensibles. Le lecteur ne peut qu'éprouver une profonde pitié, être horrifié et écoeuré par cette guerre qui martyrise et avilie les hommes. Henri Barbusse nous donne à découvrir son escouade dans plusieurs situations différentes et nous apprend comme aucun livre d'histoire ne pourrait le faire le quotidien de ces soldats. Soldats que l'on découvre humbles, monsieur tout le monde et fragiles. Ils sont dépeint avec beaucoup d'affection, de tendresse et de véracité. Toujours démunis, tantôt joyeux, tantôt graves, camarades et complices dans ce jeu de mort, ce témoignage est essentiel : nous plongeons dans les tranchées en accompagnant ces hommes au front lors des assauts, de l'attente, à l'arrière ou dans un poste de secours.
Avec beaucoup de poésie, Henri Barbusse vous prend aux tripes et vous explique l'horreur et l'effroi dans toute sa beauté.
J'ai été bouleversée, émue, consternée et choquée. Cette lecture rend hommage à ces hommes, ouvriers et paysans de France, qui sont morts et ont consenti à tous les sacrifices. A travers ce livre, l'ampleur du désastre que fut cette Première Guerre se révèle à nos yeux et c'est avec rage et révolte que nous refermons ce livre qui est à lui tout seul la preuve irréfutable du non-fondé d'une guerre et de la valeur du pacifisme. Si la littérature ne devait avoir qu'un but, qu'il soit celui-ci.
Merci à Henri Barbusse de nous donner l'occasion 100 ans après de nous rappeler de ces hommes et de leur rendre justice.
Un autre roman de guerre central de notre littérature. Je l'ai préféré à d'autres, car il en existe beaucoup qui retrace la guerre de 14-18 aussi fidèlement. Une écriture très soignée au milieu de l'usage de l'argot, une vision globale de la vie au front... Un écrit fictif proche de l'historique assez intéressant.
Une description au plus près des combats de la Grande Guerre. On est dans les tranchées, avec les combattants. Un livre qui humanise tous ces sacrifiés, avec une tonalité anti-militariste, voire socialiste. Et il date de 1915, il reste alors 3 ans de guerre derrière...
Résumé
Les années 1915 et 1916 ont été, pour Henri Barbusse, décisives. C’est en 1915 qu’il a vécu Le Feu dans les tranchées du Soissonnais, de l’Argonne et de l’Artois, comme soldat d’escouade, puis comme brancardier au 231e régiment d’infanterie où il s’était engagé. C’est en 1916, au cours de son évacuation dans les hôpitaux, qu’il a écrit son livre. Celui-ci, publié par les Éditions Flammarion à la fin de novembre, remporta aussitôt après le prix Goncourt. Considéré dans le monde entier comme un des chefs-d’œuvre de la littérature de guerre, c’est un des témoignages les plus vrais et les plus pathétiques des combattants de première ligne. Le Feu est suivi du Carnet de guerre qui permet de remonter aux sources mêmes de la création du roman épique d’Henri Barbusse.
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