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Le fils de Staline




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Commentaire ajouté par marie-nel 2021-12-10T13:43:05+01:00
Or

La première chose que je peux vous dire, une fois le livre terminé, c’est que c’est une histoire atypique. Pour la simple raison que les personnages n'ont ni nom, ni prénom. Ils sont définis par leurs fonctions, l'Attaché culturel, le Premier Attaché, le Tyran, le Pianiste, le Peintre, la Danseuse, la Guitariste, etc. Au début, cela m'a un peu désorientée, mais c’est très vite passé, et j'ai très bien réussi à savoir qui était qui. Après tout, un prénom ou une fonction, c’est en soi à peu près la même chose puisque ça détermine un personnage. Autre originalité, les lieux ne sont pas nommés avec des lieux existants et que nous connaissons. Deux grands pays sont cités, le Pays Rouge et le Grand Pays. On peut comprendre derrière qu’il s'agit de la Russie et de l'Amérique. Surtout que certains lieux du Pays rouge s'appelle la Place Rouge. Et puis le titre avec la mention de Staline finit de corroborer cela. On pourrait penser aussi que de ne pas mettre de nom précis sur les lieux peut perdre le lecteur, mais pas du tout. Les décors sont tout de même bien décrits, l'ambiance aussi, froide et austère, j'ai très bien réussi à m'imaginer les lieux.

Ceci dit, je ne vais pas trop revenir sur l’histoire en elle-même pour ne pas trop vous la dévoiler et pour vous laisser la surprise de la découverte. C’est un roman à suspense donc ce serait dommage de trop en dire. Un nouvel attaché culturel va atterrir dans la Ville Rouge. Il arrive du Grand Pays, il est accompagné de sa femme et de son fils. Il va habiter dans une grande tour où se trouvent tous les diplomates, d’où ils ne peuvent pas sortir. Ils sont surveillés de près, comme chaque personne d'ailleurs. L'attache culturel et sa femme vont devoir se faire à cette nouvelle vie, où même les repas sont pris en communauté. On comprend très vite que cet attaché culturel a un double rôle. C’est en fait un espion, il doit faire passer vers le Grand Pays des artistes menacés au Pays Rouge d’être enfermés. Il doit rentrer en contact avec le Peintre qui doit l'aider dans cette entreprise.

Au fur et à mesure des pages, on va en apprendre plus sur les raisons et les motivations du Peintre de trahir ainsi son pays. On va se rendre compte des dangers que courent les artistes, comme ce fut le cas dans la réalité dans la Russie des années 50. On en apprendra également plus sur l'attaché culturel, sur ce qui l'a motivé dans ce choix. On comprend que sa famille n'est qu'une couverture.

Hugues Boulet nous offre là un roman d'espionnage comme on en croise peu. Pas de morts atroces, pas de fusillades, pas de sang, c’est ici beaucoup plus le côté psychologique qui est creusé. On suit les personnages, leurs motivations, leurs façons de procédé. Le danger rôde partout, la sensation d’être constamment surveillé pèse sur la santé mentale de certains. C’est ce point que j’ai bien aimé, entre autres, dans ce roman, de voir la face cachée de l'espion, ce qu’il ressent au fond de lui, comment il se sent quand il doit faire comme si. J'ai aimé aussi suivre ceux qui sont dans la tourmente et qui sont pris pour cible par l'état, ici les artistes que l'on veut placer dans des camps. Généralement ils ne savent pas qu'ils sont en ligne de mire, et tombent de haut lorsqu'ils l'apprennent.

Ce sont pour toutes ces raisons que je peux dire que les personnages sont vraiment très bien travaillés. L'auteur a été très précis dans la description de leurs caractères sans pour autant apporter de lourdeurs au texte. Tout se lit avec beaucoup de facilité, le très bon style de l'auteur y est aussi pour quelque chose, il amène beaucoup de fluidité au texte. On va comme ça suivre les personnages sur une année. Le livre est d'ailleurs découpé en quatre parties suivant les saisons d'une année, commençant à l’été et se finissant l’été de l’année d’après. Cela permet de suivre une belle évolution dans le temps, ce qui est plutôt bien vu de la part de l’auteur, car de telles actions ne peuvent pas se passer du jour au lendemain et prennent du temps.

Pour ce qui est de l'attachement aux personnages, je n'en ai pas trop ressenti. Mais cela ne m'a pas plus dérangée que cela. Le choix narratif de l'auteur est à la troisième personne du singulier, ce qui permet de garder une certaine distance avec les personnages. Alors moi qui suis friande d'une narration à la première personne, j'ai trouvé ici qu'elle aurait été malvenue et que l'auteur a très bien fait de ne pas la choisir. Les faits sont déjà en eux-mêmes éprouvants, garder une distance avec les personnages permet de ne pas trop s'attacher à eux. En plus, cela permet de garder aussi une certaine froideur vis-à-vis d’eux, comme ils doivent le ressentir dans ce pays. J'ai trouvé que cela permettait encore mieux de ressentir l'ambiance hostile, froide, distante.

D'ailleurs en parlant d'ambiance, l'auteur a très bien décrit les décors, les lieux, les saisons qui transformaient les parcs. J’ai très bien réussi à tout m'imaginer, à voir les scènes comme si elles se déroulaient devant mes yeux. Ce livre ferait une très bonne série télévisée. Elle en a tous les codes et n'a rien à envier aux plus célèbres de Netflix notamment. On sent en tout cas le métier de journaliste de l'auteur, le travail en amont, le style comme si on lisait un long article.

Comme vous l'aurez sûrement deviné après la lecture de cet avis, j'ai passé un bon moment de lecture avec ce livre. Peut-être aurais-je aimé que l'on voit un peu plus d'artistes qui passent dans l'autre camp. Selon le résumé, je m'attendais à ce qu'il y en ait plus, mais maintenant que j'ai fini ma lecture, je me rends compte que ce n'est pas ce que voulait montrer l'auteur. Ce n’est pas l'action en elle-même qui lui plaît et l’intéresse mais beaucoup plus la réflexion qui amène à faire le choix de passer dans l'autre camp. Comme dit plus haut, c’est la psychologie de l'acte qui est étudiée et fouillée ici. Et finalement, je trouve que ça change de ce que j'ai pu lire jusqu’à présent dans le même genre. Je ressors donc avec un très bon sentiment sur ce livre.

Si vous aimez les romans à suspense, il faut que vous sachiez avant de commencer ce roman, que vous n'aurez pas de scènes sanglantes, et que vous rentrez dans un roman d'espionnage intense psychologiquement parlant. Je ne peux que vous le recommander, car il sort vraiment de ce que j’ai déjà lu dans ce genre. C’est aussi un portrait brossé sur le duel de ces deux pays géants, de ce qu'on a connu du temps de l'URSS et de la guerre froide. L'auteur en a profité pour faire passer des messages sur la famille, la vie libre et sans enclaves que l'on apprécie encore plus quand le contraire nous est montré. Plus les années passent, et plus j'ai l’impression que cela continuera dans ces pays de l'Est, comme si c’était écrit dans leurs gènes…et au milieu de ces géants qui décident, il y a des gens qui essaient de vivre, ou plutôt de survivre…

Pour toutes ces raisons, je vous conseille la lecture de ce roman. De mon côté, je vais continuer de suivre Hugues Boulet, ce roman a confirmé le premier bon ressenti que j'avais eu avec son précédent livre. Je le lirai donc à nouveau avec grand plaisir.

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Commentaire ajouté par leboudoirdulivre 2021-06-28T14:14:44+02:00
Lu aussi

https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2021/06/26/le-fils-de-staline-dhugues-boulet/

Après avoir vu ce livre sur Instagram, j’avoue qu’il me tentait beaucoup de par son titre et un résumé assez intriguant. J’ai apprécié le parti pris de l’auteur et contrairement à d’autres romans trop axé espionnage et que j’ai jugé compliqué, celui-ci aborde le côté psychologique des personnages. On sent le travail journalistique derrière les mots de cette histoire des plus intéressantes.

Le nouvel attaché culturel arrive dans la Ville Rouge. Une famille parfaite pour la mission qu’il doit remplir. Aidé par Le Peintre, il doit convaincre des artistes renommés de s’enfuir à l’Ouest avant que le Parti les condamne à une mort certaine dans les camps de rééducation.

Suivi en permanence, il doit faire preuve de finesse pour ne pas se faire prendre lors de ses rendez-vous secrets. Sa famille pour couverture est sa meilleure arme.

Hugues Boulet aborde l’espionnage et les dessous d’une famille qui qu’on lui cache des choses.

Comment en vient-on à épouser un homme dont tout n’est que mensonges ?

Comment peut-on quitter l’opulence pour la Ville Rouge où toute liberté est interdite ?

De mystérieux personnages dans un pays où tout n’est que faux-semblants, où l’on ne peut faire confiance à personne, où le peuple meurt de faim et ne pense qu’à sa survie…

Au fil des saisons, l’auteur mélange l’espionnage, l’art, le questionnement sur ceux qui ont une famille pour couverture, les émotions et les pensées de chaque personnage dans un tourbillon de peur et d’amour confus.

Un roman basé sur la psychologie des agents doubles et de leur couverture, un parti pris intéressant et peu abordé qui permet aux lecteurs de réfléchir et de se mettre à la place des personnages en plein dilemme entre amour et devoir. Les liens familiaux sont intéressants, les tourments d’un agent double partagé entre sens du devoir et sa famille, la survie d’un peuple entre peur et misère donnent une belle immersion dans la Ville Rouge.

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Activité récente

Les chiffres

lecteurs 2
Commentaires 2
extraits 0
Evaluations 2
Note globale 8 / 10

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