Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
708 873
Membres
985 802

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Le Fils du pauvre



Description ajoutée par Flo2172 2011-02-22T16:07:40+01:00

Résumé

Dans ce roman, Mouloud Feraoun raconte sa propre enfance, au sein de son village et de sa famille en Kabylie, ainsi que son itinéraire atypique d’enfant destiné à

devenir berger et qui, au lieu de cela a eu l’immense opportunité de pouvoir fréquenter l’école.

Fouroulou, le héros, nous donne à voir son village et sa structure géographique et sociale ainsi que les us et coutumes de la société kabyle, le travail des hommes et des femmes, le statut des femmes, la place privilégiée des enfants mâles, la gestion des conflits familiaux, les superstitions … Par ailleurs, il nous raconte sa formation scolaire jusqu’à l’âge de 19 ans veille de son entrée à l'école d'instituteur de Bouzarea.

Afficher en entier

Classement en biblio - 167 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par anonyme 2014-10-16T12:47:21+02:00

En somme, à Tizi, on se connaît, on s'aime ou on se jalouse. On mène sa barque comme on peut, mais il n'y a pas de castes. Et puis, combien de pauvres se sont mis à amasser et sont devenus riches ? Combien de riches se sont appauvris promptement avant d'être ruinés par Saïd l'usurier, que tout le monde respecte, craint et déteste. Il aura son tour, bien sûr, il mourra dans la mendicité. La loi est sans exception. C'est une loi divine. Chacun de nous, ici-bas, doit connaître la pauvreté et la richesse. On ne finit jamais comme on débute, assurent les vieux. Ils en savent quelque chose.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par mohamedledz 2021-05-28T13:42:08+02:00
Commentaire ajouté par Davunk 2021-03-15T19:00:55+01:00
Bronze

Par le biais de ce livre, c'est de façon à peine masqué que Mouloud Feraoun raconte sa propre vie. Pourtant, je n'y vois pas le chef d'oeuvre dont parle beaucoup...

Loin de moi, pourtant, l'idée de dévaluer le roman. Forcément, son histoire est intéressante parce qu'elle évoque une réalité. Celle de l'Algérie de l'entre deux guerre ici. Et de la famille des Menrad, peu fortuné, qui doit s'en sortir comme elle peut alors que Fouroulou, le jeune fils, veut faire des études et sortir sa famille des difficultés. Et en soi, c'est bien écrit, ça se lit bien et ça se finit vite étant donné que le roman est assez court. Mais, à mon grand regret, je n'ai jamais jamais ressenti de vraie force dans cette écrit. Juste une histoire relatée, avec un sens de l'écriture certain, mais sans moment de grâce à mon sens. Alors si cet avis parait négatif, c'est essentiellement dû au statut du livre. En soi, je l'ai apprécié, mais il ne m'aura pas marqué.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par anis366 2021-01-25T18:46:50+01:00
Diamant

livre passionant et fantastique

Afficher en entier
Commentaire ajouté par ShadowreadX 2020-01-03T17:35:25+01:00
Diamant

Il est vraiment super l'autobiographie de Mouloud Feraoun.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par 142536978a1 2018-03-22T11:56:02+01:00
Lu aussi

C'est un court roman qui relate l'enfance plus ou moins romancée de son auteur. On y découvre la vie en Kabylie au début du siècle. Personnellement, je l'ai lu juste après[u] L'Art de perdre[/u] d'Alice Zeniter et j'ai trouvé qu'il le complétait bien dans la mesure où on nous décrit la même région (la Kabylie), le même peuple (les Kabyles des montagnes) mais deux places dans la société: Mouloud Feraoun nous parle de la pauvreté, là où Alice Zeniter décrivait plutôt une famille de "fellah". Toutefois, dans les deux cas, la France joue un rôle important de repositionnement sociale, qu'elle soit source de richesse pour le père de Fouroulou ou de déracinement et d'appauvrissement pour Ali.

Pour revenir au [u]Fils du pauvre[/u], je dirai que c'est une oeuvre qui donne un premier aperçu de la société kabyle au 20è siècle et qui insiste sur le rôle de l'éducation dans l'ascension sociale. De plus, jamais l'auteur ne tombe dans le misérabilisme ou le pathos alors même qu'il nous décrit des conditions d'extrême dénuement.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par MonBoudoirLivresque 2017-04-03T15:07:32+02:00
Or

J'ai relu avec plaisir ce roman dans le cadre du challenge organisé par certaines pages littéraires algériennes.

Il m'est toujours difficile de chroniquer des livres que je chéris beaucoup. J'ai découvert Fouroulou avant Feraoun. Eh oui le personnage avant l'écrivain. J'avais lu des passages, écouté des conversations. Le Fouroulou avec sa djellaba, je l'imaginais tout petit avec un regard malicieux. Fouroulou, surnom tendre. Fouroulou, mon mythe à moi.

Quel plaisir de relire la Kabylie à travers Feraoun !

Le fils du pauvre ! Fils d’un pauvre.

Un livre qui s’étale sur deux périodes : la première, ma préférée ! Je me suis incrustée dans la famille de Fouroulou et j’ai découvert son mode de vie: Modeste, mais atypique. J’ai été scandalisée (ma première lecture) en découvrant le favoritisme (je n’exagère pas) chez les kabyles : C’est toujours cool de naître garçon chez eux ;) mais j’ai compris une chose par la suite : Quand nous avons des terres(ou juste quand nous sommes paysans) et une vie difficile, on doit miser sur le mâle pour nous prêter mains fortes aux temps des labours et pour la gestion du patrimoine familial même s’il est relativement insignifiant.

Passons… au fond de ce roman : Feraoun a écrit avec le cœur cette autobiographie, on le sent à travers les passages descriptifs de sa Kabylie. Il nous transporte à travers des chemins sinueux pour atteindre les sommets des montagnes et découvrir des hameaux livrés aux lois ancestrales et à une vie précaire.

Il nous présente sa famille et les habitants de son village. Des caractères différents mais bien soudés face au désastre causé par le colonialisme. Des personnalités différentes, mais!!! Rebelles & Soumis sont tenus de respecter les adultes et les sages du village. J’ai été impressionnée par tant d'égard à la Djemaa.

Solidarité ! Générosité ! Respect ! J’ai ces mots au bout de la langue à chaque fois que je me rappelle Fouroulou. Je les scande après chaque passage. Je les revendique quand je parle de Feraoun.

L’émotion est omniprésente tout au long de ma lecture. Feraoun fait des clins d’œil incessants aux : pouvoir matriarcal dans les maisons, la grand-mère gère tout d’une main de fer, l’émigration, l’introduction du christianisme, … et bien sûr ce qui lui tient à cœur : les études.

Je me rappelle que ma mère m’avait parlée d’un dédain senti à travers certains passages. Fouroulou aurait regardé de haut ou bien décrit certaines choses en gardant ses distances ? Cela reste son impression, ne la jugeons pas. Personnellement, je n’ai jamais détecté ce comportement : pour moi il a juste décrit des situations vécues et quand on réécrit un passé douloureux, certains restent pudiques et ne dévoilent qu’à moitié leur ressenti.

Feraoun donne une leçon à travers le parcours de son Fouroulou : celle du courage. Il faut vraiment être « vaillant » « persévérant » « optimiste » pour combattre les aléas d’une vie très dure, loin du confort citadin et vouloir la changer, la réussir et bénéficier d’un statut prestigieux aux côtés des colons (colonisateurs).

Feraoun titille notre sensibilité. Il a écrit pour que personne n’oublie.

Un roman poignant. Une narration émouvante. Des descriptions vivantes et saisissantes.

A chaque fois que je prends ce livre, sans le lire, sans l’ouvrir, j’ai un pincement au cœur et je ressens une certaine fierté.

Fouroulou m’a offert un cadeau inestimable : connaître Feraoun, lire certains de ses livres que je trouve très touchants.

Feraoun, lui, m’a fait découvrir une magnifique région, des gens impressionnants que j’admire. Des mœurs et des coutumes que je note avec avidité pour pouvoir rendre hommage, UN JOUR, à mon petit Fouroulou portant sa djellaba berbère.

La Kabylie occupe vraiment un coin douillé dans mon cœur. La langue berbère que j’apprends me fait pousser des ailes à chaque fois que je la parle maladroitement mais bon ils m’en voudront pas les kabyles, je suis une intruse ;)

Ce livre est un trésor. Court mais si profond.

La plume de Feraoun. Simple, directe, accessible… Je vous le répète quand on écrit avec les tripes, le message passe comme une lettre à la poste.

https://monboudoirdelivres.blogspot.com/2017/04/le-fils-du-pauvre-mouloud-feraoun.html

Afficher en entier
Commentaire ajouté par SoPh1e 2016-11-27T07:41:53+01:00
Bronze

Dès le départ, nous savons que Fouroulou Menrad, le personnage principal, représente l'auteur et qu'il deviendra instituteur, se hissant à la force de ses méninges hors de sa misérable condition sociale.

Le roman est comme séparé en deux nouvelles, la première, plus longue, racontant l'enfance, la seconde narrant les études et l'obtention des diplômes convoités.

J'ai été gênée, pendant ma lecture, par la présentation très folklorique de la vie au village, dont on sent que l'auteur prend de la distance, se plaçant à un autre plan, sans nul doute plus élevé puisque, je l'ai dit, nous savons qu'il est sorti de cette classe sociale. Il s'agit bien sûr de l'Algérie des années 1950, la société française ne devait pas être beaucoup moins archaïque.

Cependant, bien que la vanité soit mal perçue chez les kabyles, selon les mots de l'auteur, ce dernier affiche fièrement son extraordinaire réussite. Bien sûr, il a de quoi, mais l'écart entre les représentations, d'un côté le village et sa famille, de l'autre son double, Fouroulou, accomplissant le chemin des études, m'a semblé exacerbé. De plus, cette mise à distance est exacerbée par la mise en valeur des appuis coloniaux reçus par Fouroulou, le "fils du pauvre", pour partir étudier à la ville : obtention de bourses, accès à l'école française, logement chez un missionnaire.

J'ai apprécié l'incursion dans la vie typique de cette famille plus que modeste du fin fond de la kabylie, il est bien écrit (mon édition, dont je ne retrouve pas la couverture sur internet, comporte plein de petites erreurs, majuscules manquantes, mais bon, j'étais dans l'ambiance ^^), cependant je n'étais pas pressée de le retrouver, je me suis un peu forcée pour le lire.

A lire sous le figuier.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par lalea 2016-04-26T23:13:51+02:00
Argent

Le fils du pauvre est une mini biographie de l'auteur. On ne pas vraiment le noté comme un roman d'aventure mais son histoire est assez intéressante, on y apprend un peu de culture et un peu de philosophie.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par imane-kaddour 2012-11-18T21:33:21+01:00

Etant algerienne mais pas kabile il y a certain mot que je nai pas compris , un garcon de ma classe est ukrainien, ayant deja des souci de coprehension en francai ce livre lu est devenue tres difficile a lire , cependant une tres belle histoire en perspective!

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Flo2172 2011-07-08T09:34:48+02:00
Lu aussi

Un bon livre qui montre l'importance de la scolarité et qui fait découvrir la culture kabyle. Un seul regret : un peu trop de mots algériens et donc pour moi un peu incompréhensible.

Afficher en entier

Date de sortie

Le Fils du pauvre

  • France : 1997-01-01 - Poche (Français)

Activité récente

Liyli l'ajoute dans sa biblio or
2021-11-21T12:03:59+01:00

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 167
Commentaires 10
extraits 24
Evaluations 23
Note globale 7.78 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode