Le Fini des mers

Le Fini des Mers est un petit récit de premier contact, publié en 1973 par Gardner Dozois. Il a donc près de 40 ans, cela peut avoir une certaine importance.

M'étant peu aventurée encore dans la SF, je reste novice dans les sujets abordés, et j'ai peu de point de comparaisons encore.

J'ai beaucoup aimé ma lecture. Le récit en parallèle entre l'arrivée des extraterrestres et les réactions des dirigeants humains et la vie de Tommy, petit garçon un peu à part, donne un rythme agréable au récit.

Je ne rentrerai pas plus dans le détail du récit, pour ne rien divulguer, car il est très court.

J'ai même été surprise par la rapidité avec laquelle la fin est arrivée (ça m'apprendra à ne pas surveiller les pages restantes sur ma liseuse :)).

C'est d'ailleurs une fin ouverte, qui laisse beaucoup de questions et de réflexions après lecture.

Une jolie découverte, comme beaucoup dans la série des UHL. Juste se laisser emporter par le petit rythme de cette lecture, assez lent, permet un beau moment de lecture.

Cette novella de moins de 100 pages se situe au croisement de la science-fiction et du fantastique : d’un côté nous suivons l’atterrissage de quatre étranges vaisseaux extraterrestres sur la Terre, provoquant des réactions disparates dans la population et chez les gouvernements ; et d’un autre côté nous découvrons Tommy, enfant d’une dizaine années vivant dans un foyer violent et maltraitant, peu à peu mis à l’écart de l’école et de ses camarades. Mais Tommy voit et échange avec des êtres mystérieux, et transforme son morne quotidien en histoires merveilleuses.

Ce n’est qu’à la fin du récit que le lien est établi entre ces deux arcs narratifs ; je ne vous en parlerai donc pas, afin de ne pas divulgâcher. Mais soyez prévenus : même si la trame s’avère très intéressante, l’intrigue s’enfonce dans la noirceur.

L’auteur a mêlé avec intelligence un thème ultra-classique de science-fiction (l’arrivée d’extraterrestre) avec un schéma connu du fantastique (seul un enfant voit des êtres merveilleux), cependant je suis restée un peu mitigée sur ma lecture. La maîtresse de Tommy se montre très dure envers son élève en difficulté, elle se révèle presque sadique et l’humilie en classe ; le psychiatre est tout simplement incompétent et ne cherche pas à connaître son patient ; ses camarades s’éloignent de lui pour des raisons qui m’ont laissée perplexe. Même si cette novella a été écrite dans les années 70, j’ai du mal à croire qu’à l’époque il existait encore de tels adultes, et cela m’a empêché d’être convaincue par l’isolement du garçon qui se réfugie dans son monde merveilleux. De plus, la prose est parfois lourde, et j’aurais aimé des paragraphes plus aérés.

En conclusion, de très bonnes idées dans cette histoire, mais je ne suis pas complètement entrée dedans.

L'histoire est touchante , et même si elle ne présente pas une grande originalité, sa lecture est agréable.

Le personnage de Tommy est renfermé , et ouvert sur les "autres" , peu sur le lecteur; et il est difficile de rentrer en empathie.

Mais cet effet est surement voulu, et ne m'a donc pas gêné .

La connivence entre les IA et les extra terrestre est amusante.

Un bon récit de la collection une heure lumière qui décidément , réserve des surprises agréables et interessantes.

A lire donc.

Il n'y a pas grand chose à dire, si ce n'est que je suis ressorti de ma lecture déçu.

L'histoire en elle-même est sympa, une invasion extraterrestre c'est toujours attirant pour qui aime la SF, malheureusement j'ai eu l'impression de lire une histoire où on aurait pioché des petits morceaux de la guerre des mondes de H.G. Wells (attention, je ne dis pas que c'est le cas).

J'y ai également trouvé des éléments m'ayant fait penser à des films comme "Premier contact" avec Jeremy Renner ou encore "Le jour où la Terre s'arrêta" avec Keanu Reeves, qui eux sont postérieurs à l'écriture de cette novellas mais le fait est que la sensation de déjà-vu était bien présente.

L'écriture elle, sans être excellente est agréable, je regrette par contre le choix de mettre un jeune garçon comme personnage principal, je n'ai pas réussi à m'attacher à lui (simple ressenti personnel).

Je conseille donc cette histoire aux lecteurs n'ayant pas lu ou vu les œuvres citées ci-dessus, les autres risquent la déception.

Voir la chronique sur mon blog :

https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2018/10/le-fini-des-mers-gardner-dozois.html