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Extrait ajouté par marionpi31 2021-06-13T15:33:13+02:00

-Alors, qui est responsable ?

-Personne, répondit Deitz avec un sourire. Les responsabilités sont tellement diffuses qu'on ne peut nommer personne. Un accident. Qui aurait pu se produire de mille façons différentes.

-Tu parles d'un accident ! Et les autres : Hap, Hank Carmichael, Lila Bruett ? Luke, leur petit gars ? Monty Sullivan...

-Ultra-secret. Vous voulez me secouer encore un petit coup ? Si vous croyez vous sentir mieux après, ne vous gêner pas.

Stu ne répondit pas, mais son regard força Deitz à baisser les yeux et l'homme commença à tripoter les plis de son pantalon.

-Ils sont vivants. Vous les verrez peut-être, plus tard.

-Arnette ?

-La ville est en quarantaine.

-Qui est mort là-bas ?

-Personne.

-Vous mentez.

-Dommage que vous pensiez cela.

-Quand est-ce que je vais sortir d'ici ?

-Je ne sais pas.

-Ultra-secret ?

-Non. Nous ne savons pas, c'est tout. Apparemment, vous n'avez pas attrapé cette maladie. Et nous voulons absolument savoir pourquoi. Ensuite, vous pourrez rentrer.

[...]

Stu l'interrompit en toussant violemment, une toux sèche qui le plia en deux.

On aurait cru que Deitz venait de recevoir une décharge électrique. En un éclair, il s'était levé fonçait vers le sas, si vite que ses pieds ne semblait pas toucher le sol. Il fouilla fébrilement dans sa poche, en sortit une clé carrée, essaye de la glisser dans la serrure.

-Du calme. Je faisais semblant.

Deitz se retourna lentement. Son visage avait changé. Ses lèvres tremblaient de colère. Ses yeux le regardaient fixement.

-Vous faisiez quoi ?

-Je faisais semblant, dit Stu avec un grand sourire.

Deitz fit deux pas hésitants dans sa direction. Ses poings se fermèrent, s'ouvrirent, se fermèrent encore.

-Pourquoi ? Qu'est-ce qui vous passe par la tête ?

-Désolé. Ultra-secret.

-Sale petit con.

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Extrait ajouté par TommyRollrbox 2018-09-18T05:07:25+02:00

Sally.

Un murmure.

– Réveille-toi, Sally.

Un murmure, plus fort : Laisse-moi tranquille.

Il la secoua encore.

– Réveille-toi. Tout de suite !

Charlie.

La voix de Charlie qui l’appelle. Depuis combien de temps ?

Sally remonta des profondeurs de son sommeil.

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Extrait ajouté par SherCam 2018-08-04T13:13:24+02:00

Il ne faut compter que sur toi, continua-t-il, et laisser les princes de ce monde s’entendre comme ils peuvent avec ceux qui les ont élus. La plupart du temps, le résultat n’est pas terrible mais tant pis ; ils ont ce qu’ils méritent les uns comme les autres. La vraie solution, c’est l’agent, en bons billets de banque. Will Rodgers disait que c’était la terre, parce que c’est la seule chose qu’on ne fabrique plus, mais on peut en dire autant de l’or et de l’argent. Celui qui adore l’argent est un salaud, un type méprisable. Mais celui qui ne s’occupe pas de son argent est un imbécile. On ne peut pas le mépriser, il fait pitié.

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Extrait ajouté par SherCam 2018-08-04T13:13:09+02:00

Voilà le fléau de la race humaine. La sociabilité. Et le Christ aurait dû dire : « En vérité je vous le dis, lorsque deux ou trois d'entre vous se réunissent, un autre pauvre type va se faire casser la gueule dans pas longtemps. » Dois-je vous dire ce que la sociologie nous enseigne sur la race humaine ? En deux mots, ceci : Montrez-moi un homme seul, et je vous montrerai un saint. Donnez-moi un homme et une femme, et ils vont tomber amoureux. Donnez-moi trois êtres humains, et ils vont inventer cette chose charmante que nous appelons la « société ». Donnez-m'en quatre, et ils vont construire une pyramide. Donnez-m'en cinq, et ils vont décider que l'un d'entre eux est un paria. Donnez-m'en six, et ils vont réinventer les préjugés. Donnez-m'en sept, et dans sept ans ils vont réinventer la guerre. L'homme a peut-être été créé à l'image de Dieu, mais la société a été créée à l'image de Son grand ennemi.

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Extrait ajouté par SherCam 2018-08-04T13:12:59+02:00

L'ascenseur descendit si rapidement qu'il en eut l'estomac retourné. "Ding"! Les portes coulissèrent et une douce odeur de putréfaction le frappa au visage. Pas trop forte cependant, car les purificateurs d'air fonctionnaient encore. Quand quelqu'un meurt, il veut que vous le sachiez, pensa Starkey.

Près d'une douzaine de cadavres gisaient par terre, devant l'ascenseur. Starkey s’avança prudemment. Il n'avait aucune envie de marcher sur une main cireuse ou de trébucher sur une jambe en décomposition. Il aurait sans doute crié, et cela, il ne le voulait à aucun prix. On ne crie pas dans une tombe. Or c'était bien là qu'il se trouvait : dans une tombe. Toutes les apparences d'un centre de recherche, mais en réalité une tombe.

[...]

Starkey prit le couloir qui menait à la cafétéria, en faisant sonner ses talons. Au-dessus de lui, les tubes fluorescents, encastrés dans leurs longues boîtes, jetaient une lumière crue, sans ombre. Encore d'autres cadavres. Un homme et une femme déshabillés, des trous dans la tête. Ils ont baisé, pensa Starkey, et puis il l'a descendue avant de se tuer. L'amour au milieu des virus. Le mort tenait encore à la main le pistolet, un 45 de l'armé. Sur le carrelage, des éclaboussures de sang, quelque chose de grisâtre, comme du porridge. Un instant, heureusement très bref, il eut une terrible envie de se pencher pour toucher les seins de la femme, pour voir s'ils étaient durs.

Plus loin, un homme était assis contre une porte, une pancarte attachée autour du coup avec un lacet. Son menton avait basculé en avant, cachant ce qui était écrit. Starkey glissa ses doigts sous le menton de l'homme et releva sa tête. Aussitôt, ses globes oculaires tombèrent à l’intérieur de sa tête avec un petit bruit sourd et mouillé. Au feutre rouge , on avait écrit sur la pancarte : MAINTENANT VOUS SAVEZ QUE CA MARCHE. DES QUESTIONS ?

Starkey lâcha le menton de l'homme. La tête resta dans la position qu'elle avait prise, menton en l'air, les orbites noires levées au ciel, comme en extase. Starkey recula. Il pleurait à nouveau. Peut-être parce qu'il n'avait plus de questions à poser, pensa-t-il.

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Extrait ajouté par angel101076 2011-09-05T03:39:23+02:00

Il ne voulait pas manger Trask. L'idée de manger Trask était tout simplement horrible. Hier soir encore, il avait réussi à étourdir un cafard d'un coup de savate, et il l'avait mangé vivant; il l'avait sentir courir comme un fou dans sa bouche juste avant que ses dents ne le coupent en deux. En fait, ce n'était pas si mauvais, bien meilleur que le rat en tout cas. Non, il ne voulait pas manger Trask. Il ne voulait pas devenir cannibale. Il allait simplement rapprocher Trask, le mettre à portée de main ... au cas où. Simplement au cas où. Il avait entendu dire qu'un homme pouvait vivre très longtemps sans manger, à condition d'avoir de l'eau.

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