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Comme extrait, je ne résiste pas à l'envie de reproduire In extenso une lettre du livre que je trouve merveilleuse... Libre à vous de lire cela ne vous dévoilera pas trop l'intrigue du roman.

Madame, ma mie chérie, mon aimée,

Pardonnez, dans votre bonté, a l'homme dont la vie s'enfuit cette insolence, cette indigne familiarité. Du moins aurais-je pu un jour vous nommer "ma mie chérie ".

La fin se rapproche, mon aimée, je la sens tout contre moi. Mes pensées n'ont pour unique attrait que votre beau visage, votre sourire, vos irrésistibles regards, ces petits gestes de poignet qui me chaviraient le cœur. Je les emporte avec moi, pour l'éternité. Peut-être m'y rejoindrez-vous. Quoi qu'il advienne, je demanderai à Dieu l'infime grâce de pouvoir veiller sur vous et votre enfant à venir. Je ne regrette que peu de choses dans cette vie interrompue trop tôt. Néanmoins, l'une me fait saigner le cœur: ne pas avoir baisé vos lèvres. L'autre me remplit d'effroi : ne plus être en mesure de m'assurer que vous êtes bien sauve. Sachez, mon tendre amour, que ces quelques jours que la providence m'accorda non loin de vous furent les plus beaux de mon existence.

Je vous aime du plus profond de moi, à jamais. Je me meurs, Madame. Priez, de grâce, parfois pour mon repos.

Votre dévoué, très aimant et pour toujours fidèle,

Hugues de Beaumont.

(Rédigé sous la dictée par Jacques Trémoy, mire.)

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« Il avait donc suivi d'Aurillay pour apprendre où il logeait. Le godelureau semblait fort mal en point, bronchait à chaque pas ou presque, s'immobilisait afin de reprendre son souffle, essuyait la sueur qui lui dévalait du front, une sueur d'une profusion malsaine même en cette chaude journée. Avait-il contracté cette pestis dont on parlait avec effroi ? D'Aurillay lui avait affirmé que son épouse avait emporté le diptyque par mégarde. Il le récupérerait dès le retour de celle-ci. Il l'apporterait ensuite rue de la Harpe au plus preste afin de le restituer à Plantard au triple de la somme à laquelle il l'avait acquis pour solde de dette. Outre que Plantard n'avait quà moitié gobé l'excuse fournie par son interlocuteur, il ne comptait pas bourse délier. Il se proposait de navrer Henri en l'attirant dans une ruelle désertée par la crainte de la maladie dès que celui-ci ressortirait avec le diptyque. Son projet se compliquait donc. Approcher sa victime assez pour lui enfoncer une lame dans le coeur risquait de le mettre à son tour en péril. »

source : le grand livre du mois

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